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1176. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411

On me dira avec raison : « Mais cette loi, en sauvant le sol de l’étranger, compromit la liberté des citoyens à l’intérieur. » C’est vrai ; je n’ai rien à répondre, de tristes événements confirmeraient l’objection. […] « À ces signes funestes, quelques étrangers nous ont crus tombés dans un état semblable à celui du Bas-Empire, et des hommes graves se sont demandé si le caractère national n’allait pas se perdre pour toujours. […] Il n’avait qu’une crainte, en se sentant atteint lui-même dans son principe de vie, c’était de mourir avant elle, et de la léguer à des mains étrangères.

1177. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (2e partie) » pp. 315-400

Ils ont prétendu en faire un guelfe pendant qu’il cherchait à ramener un empereur étranger pour posséder l’Italie. […] Aussi j’aime à considérer les nations étrangères et je conseille à chacun d’agir de même de son côté. […] Si cette nourriture donnée ainsi à des êtres étrangers est une loi qui s’étend à toute la nature, mainte énigme est résolue, et on peut dire avec assurance : Dieu a pitié des jeunes corbeaux orphelins qui crient vers lui.

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