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1780. (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286

Comme le remarque Émile Mâle11, cette œuvre est de vraie poésie : « dans ces petits tableaux, l’homme fait des gestes éternels. […] Pour le dégager des variations accidentelles de l’organisme humain, il prendra le juste milieu entre les extrêmes, éliminera de ses représentations tout ce qui est caractéristique de l’individu, simplifiera, généralisera : et la figure schématique qu’il obtiendra ainsi pourra être regardée comme l’archétype de la forme humaine, comme l’idéal de toute beauté, comme l’éternel modèle auquel l’art et la nature devront à tout jamais se conformer.

1781. (1920) Impressions de théâtre. Onzième série

Mais voici ce qui me paraît fort bien vu : « Tout ce qui nous dépayse aujourd’hui (dans la tragédie) et nous condamne à un effort pénible pour retrouver le fonds éternel de la nature humaine, était familier aux contemporains. […] Il y en avait déjà un dans l’Arlésienne (comme aussi un vieux marmiteux phraseur à barbe de Père Éternel).

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