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1737. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Il est, au contraire, quelques œuvres privilégiées qui correspondent à des combinaisons indissolubles : elles sont immortelles ; et l’esprit en savourera sans fin la beauté et la vérité éternelle, de même que le corps humain puisera la vie, jusqu’à la consommation des temps, dans l’air immuable qui l’enveloppe. […] Quant à Bajazet, qui ne devrait jamais quitter pour longtemps le répertoire de la Comédie-Française, et que je ne puis jamais relire sans une profonde émotion esthétique, il devra son éternelle jeunesse à la prédominance des traits généraux sur les traits particuliers, ce qui est remarquable dans un sujet qui aurait comporté facilement un abus d’effets représentatifs, tirés de la vie orientale et des mystères qui planent sur les drames des harems, abus dans lequel ne manquerait peut-être pas de tomber un auteur moderne. […] Nous touchons là à l’éternelle question sur la nature et sur le but de l’art, question que je crois fort inutile de relever dans ce petit ouvrage où elle ne pourrait occuper qu’une place incidente.

1738. (1895) La science et la religion. Réponse à quelques objections

si tous ceux qui suivent Jésus-Christpouvaient les oublier pour marcher ensemble à la conquête des vérités éternelles qui ont déjà transformé le monde, et doivent le transformer complètement !

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