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1639. (1927) Des romantiques à nous

Les synthèses, institutions, règles d’action de cette époque, plus arbitrairement imaginée et reconstituée d’ailleurs que représentée dans ses traits réels, sont donnés comme la vérité absolue et éternelle qui suffit à tout et où il faut intégralement revenir. […] C’était une base possible de paix entre le curé et l’instituteur, celui-ci s’en tenant à la notion de Dieu, considéré comme source et règle suprême de tout bien, celui-là y ajoutant les supposés particuliers de la religion touchant les actes de Dieu dans l’humanité et le salut éternel des individus. […] Du jardin public de la ville, je regardais au loin vers le nord-ouest la tour de Cesson, dressée sur une colline sauvage que l’écume de la mer cerne de ses courses éternelles.

1640. (1886) Le naturalisme

Mais aussi, on y remarque cette pauvreté d’imagination, cette absence d’émotion, cette lumière sans chaleur et ce cœur sec et contracté, froncé, comme une noix rance, qui est l’éternelle infériorité de l’auteur de Candide. […] La beauté littéraire, qui est, en un certain sens, éternelle, est, dans un autre, éminemment muable. […] Je ne pronostique donc pas le règne éternel du réalisme : j’en pronostique seulement l’avènement.

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