Les synthèses, institutions, règles d’action de cette époque, plus arbitrairement imaginée et reconstituée d’ailleurs que représentée dans ses traits réels, sont donnés comme la vérité absolue et éternelle qui suffit à tout et où il faut intégralement revenir. […] C’était une base possible de paix entre le curé et l’instituteur, celui-ci s’en tenant à la notion de Dieu, considéré comme source et règle suprême de tout bien, celui-là y ajoutant les supposés particuliers de la religion touchant les actes de Dieu dans l’humanité et le salut éternel des individus. […] Du jardin public de la ville, je regardais au loin vers le nord-ouest la tour de Cesson, dressée sur une colline sauvage que l’écume de la mer cerne de ses courses éternelles.
Mais aussi, on y remarque cette pauvreté d’imagination, cette absence d’émotion, cette lumière sans chaleur et ce cœur sec et contracté, froncé, comme une noix rance, qui est l’éternelle infériorité de l’auteur de Candide. […] La beauté littéraire, qui est, en un certain sens, éternelle, est, dans un autre, éminemment muable. […] Je ne pronostique donc pas le règne éternel du réalisme : j’en pronostique seulement l’avènement.