Cependant vers leur fin s’envolent ses années, Mais il attend sans peur des fières Destinées Le funeste décret ; Et quand l’heure est venue et que la mort l’appelle, Sans vouloir reculer et sans se plaindre d’elle, Dans la nuit éternelle il entre sans regret.
Ces formes simples et graves, ces coupes nettes et hardies, ces rochers si entiers et si sains dont les larges assises s’alignent en murailles, se courbent en amphithéâtres, se façonnent en gradins, s’élancent en tours où la main des Géants semble avoir appliqué l’aplomb et le cordeau : voilà ce que personne n’a rencontré au séjour des glaces éternelles ; voilà ce qu’on chercherait en vain dans les montagnes primitives, dont les flancs déchirés s’allongent en pointes aiguës, et dont la base se cache sous des monceaux de débris.