L’artiste, habitué à regarder, et pour qui toutes choses semblent « se transposer » et n’être plus, à un certain moment, « qu’une illusion à décrire »36, observe malgré lui ce qu’il sent, n’en est pas possédé, démêle et se définit son propre état, trouve peut-être quelque « divertissement »37 dans cette étude, et tantôt accueille la pensée que tout est nuance et spectacle et que tout, par conséquent, est vanité, tantôt songe qu’il y a dans son cas quelque chose de commun à tous les hommes et aussi quelque chose d’original et de particulier qui, traduit, transformé par le travail de l’art, pourrait intéresser les autres comme un curieux échantillon d’humanité. […] Ainsi, tandis qu’ailleurs il voit dans le romantisme l’originalité suprême et l’exalte à ce titre, il le prend ici pour une des formes du théâtre au XIXe siècle et n’en fait pas grand état. […] Les personnages sont ainsi d’une clarté qui ne laisse rien à désirer ; aucun de leurs mobiles ne nous échappe ; aucun anneau ne se dérobe dans la chaîne serrée de leurs sentiments et de leurs états de conscience.
Et puisqu’il ne croit pas, comme nous, à l’esprit immortel de l’homme et à sa chute, l’animal qu’il a entre ses mains d’anatomiste, c’est la Bête humaine, et la Bête humaine tombée dans cet état anormal et convulsif, dans cet état d’épilepsie dégradante qui s’appelle une Révolution. […] Taine), pour le tiers état brigand. » On ne veut plus rien payer nulle part, — dit M.