Clotilde, accablée de tant de pertes, isolée dans le Vivarais, et moins capable sans doute de produire que de recueillir et de corriger, dut commencer à cette époque les Mémoires dont nous parlons, et dont les premiers livres contenaient l’histoire de l’ancienne poésie française : elle s’occupa aussi de revoir ses premiers ouvrages, travail qu’elle continua toute sa vie, et qui peut expliquer leur perfection.
Saint-Georges de Bouhélier Il y a quelques années, Le Gil-Blas b, ayant posé à certains écrivains une question à peu près semblable à celle que vous voulez bien m’adresser, ma réponse, alors, avait été : que les prix Goncourt et autres ne pouvaient qu’aider à la démoralisation, déjà si accentuée et si grande, de nos milieux littéraires… À cette époque, j’écrivais encore des romans et je m’étais bien promis de ne jamais me présenter à aucun jury : ce que j’ai fait.