De susciter en nous une vision représentative du fait, une émotion caractéristique du monument, ce n’est pas leur affaire. […] Et ce n’est pas artifice, ni procédé : c’est passion chez lui, émotion intime qui déborde de toutes parts à travers le système. […] Elle sait qu’elle aura fort à faire pour ne pas laisser traduire au dehors l’émotion de son cœur et de ses sens. […] Mais quand on fait appel au jugement de la conscience, les seules émotions qui puissent s’y associer sont l’admiration et l’indignation. […] Un enfant dans un berceau remue les bras et vagit : à ce tableau d’innocence, toute la cour déborde d’enthousiasme et d’émotion.
À distance, l’image de la douleur qu’on impose paraît vague et confuse, telle qu’un nuage facile à traverser ; on est encouragé par l’approbation d’une société toute factice, qui supplée aux principes par les règles et aux émotions par les convenances, et qui hait le scandale comme importun, non comme immoral, car elle accueille assez bien le vice quand le scandale ne s’y trouve pas ; on pense que des liens formés sans réflexion se briseront sans peine.