Car, pour moi, j’aime beaucoup mieux notre église, qui a différents dessins et des figures dans des niches, que ces colonnes toutes semblables et qui ne signifient rien. » Cette opinion sur le gothique, énoncée en l’an VII par la bouche de Pierre, a-t-elle d’autre portée que celle d’une boutade piquante ? […] On l’ensevelit, comme elle l’avait désiré, selon le rit de l’Église réformée à laquelle appartient son mari, et dont les cérémonies funèbres ne contrarient pas cette croyance simple qu’elle avait.
En regard de la loi positive et de la pratique établie, on expose, avec des intentions visibles, les autres constitutions et les autres mœurs, despotisme, monarchie limitée, république, ici l’Église soumise à l’État, là-bas l’Église détachée de l’État, en tel pays des castes, dans tel autre la polygamie, et, de contrée à contrée, de siècle à siècle, la diversité, la contradiction, l’antagonisme de coutumes fondamentales qui, chacune chez elle, sont toutes également consacrées par la tradition et forment toutes légitimement le droit public.