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492. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »

Le 2 ou 3 novembre 1845, je franchis le dernier seuil par lequel l’Église avait voulu me retenir, et j’allai m’établir dans une institution du quartier Saint-Jacques, relevant du lycée Henri IV, comme répétiteur au pair, c’est-à-dire, selon le langage du Quartier Latin d’alors, sans appointements. […] Olier avait fait faire dans son église un tableau où saint Sulpice établissait la règle fondamentale de ses clercs : Habentes alimenta et quibus tegamur, his contenti sumus. […] Il induit l’écrivain à des fautes pour lesquelles il se montre ensuite sévère, comme la bourgeoisie réglée d’autrefois applaudissait le comédien et en même temps l’excluait de l’Église. « Damne-toi, pourvu que tu m’amuses ! 

493. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1858 » pp. 225-262

Et après des gros mots des uns et des autres contre l’Église, il arrive que quelqu’un cite cette parole de Montrond, le viveur, l’ami de Talleyrand, auquel un prêtre demandait à son lit de mort, s’il avait blasphémé l’Église : « Monsieur le curé, j’ai toujours vécu dans la bonne compagnie !  […] Mme de Noiron se plaint que vous lui faites des grimaces à l’église… » Mme de Noiron, la mère du procureur du roi, faisait trembler le prêtre marié.

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