L’âme ne vaut, ne se prouve qu’en tant qu’ouvrière, créatrice, mécanicienne, et par conséquent que par le corps et grâce au corps, lequel « possède trop de fonctions et de ressources pour ne pas répondre à quelque exigence transcendante assez puissante pour le construire, pas assez puissante pour se passer de sa complication. » Le corps se définit donc comme le pouvoir de l’âme, et Valéry remarque que l’Eglise nous incline à le croire, puisque, voyant en la résurrection de la chair l’état normal et définitif de notre être, elle considère la séparation de l’âme et du corps comme un état provisoire et mal défini.
Je trouvai Verlaine, un nouvel après-midi, et sur les indications du « patron », à l’église. […] Dès ce temps d’ailleurs, en 1892, un petit livre, signé d’homme d’Eglise, La Littérature néo-chrétienne, ne revendiquait-il point l’idéalisme Symbolisme plein d’indulgence et mettant en lui d’invitants espoirs… Sans nous attarder : quant au sens de direction le plus général, le plus essentiel, qu’en les principes de la Poésie-scientifique trouvaient à les unir les poètes des « Ecrits », il est mieux de l’avoir de quelques extraits de leurs Articles, en dehors de ceux précédemment cités : — « Il était temps vraiment que se trouvât, en déductions des lois qui gouvernent l’évolution générale et plus notamment l’évolution humaine, un principe d’Art disciplinant les vagues aspirations éparses, et ne demandant aux divers tempéraements que leur participation isolément consentie, pour de plus en plus en organiser la marche, en mieux groupe les efforts.