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574. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Édouard Gourdon et Antoine Gandon » pp. 79-94

Dans ce livre, en effet, le métier n’est pour rien, — le métier, cette chose terrible qui casse si souvent la tête à l’art, dans les écrivains les plus écrivains tous les jours ! […] Partout on sent en Édouard Gourdon un homme qui comme écrivain a la parfaite possession de lui-même. […] Gandon a beau faire et chercher des effets d’écrivain, Jean Gigon n’est pas gai, il n’est pas léger, il n’est pas spirituel.

575. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XIX » pp. 76-83

Sue est d’ailleurs un assez bon garçon (good fellow,) qui ne prend pas trop au grave sa bonne fortune de grand homme ; il ne se donne pas pour un écrivain, mais pour un homme à idées et à combinaisons romanesques, ce qui est vrai. […] Lèbre (un écrivain suisse, mort jeune) mérite d’être grondé… Il a fait l’article sur Mickiewicz (dans la Revue suisse, année 1843, p. 513) trop mystique ; lui qui s’est fait tant d’honneur par son article sur la Philosophie allemande (Revue des Deux Mondes, 1er janvier 1843), qu’il n’aille pas gâter cela. […] Dites-lui cela sérieusement, cher Olivier : il peut être un de nos écrivains les plus utiles et les plus goûtés ici.

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