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13. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XII »

Mais voici la grande objection. « Il y a de grands écrivains qui ont peu travaillé, il y a de méchants écrivains qui travaillent beaucoup. […] Tous les grands écrivains ont travaillé, voilà le principe. […] Que les écrivains sans vocation n’y gagnent rien et, comme dit M.  […] Vous voudriez persuader au public que j’ai voulu me proposer comme modèle, en montrant à mes lecteurs comment, par mes préceptes, je suis devenu moi-même grand écrivain. […] Nous avons rnême affirmé (Travail du style, p. 11) qu’il faut avoir du talent et être déjà écrivain pour refondre et se corriger). « M. 

14. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIII »

Tout ce nettoyage-là se fait sans qu’il soit nécessaire de recourir aux grands écrivains. […] On feint de croire que j’enseigne l’art d’égaler les corrections des grands écrivains, et tous les arguments de mes adversaires se réduisent à me prêter cette sottise. […] Travaillez comme ont travaillé les grands écrivains. […] Très peu d’écrivains, et je parle des plus grands, ont commencé par être vraiment originaux. […] Mazel, lettré érudit et bouillonnant écrivain : « Courir l’expressif, dit-il, c’est courir grand risque… Ce qui se conçoit personnellement, s’énonce de même.

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