Mais voici la grande objection. « Il y a de grands écrivains qui ont peu travaillé, il y a de méchants écrivains qui travaillent beaucoup. […] Tous les grands écrivains ont travaillé, voilà le principe. […] Que les écrivains sans vocation n’y gagnent rien et, comme dit M. […] Vous voudriez persuader au public que j’ai voulu me proposer comme modèle, en montrant à mes lecteurs comment, par mes préceptes, je suis devenu moi-même grand écrivain. […] Nous avons rnême affirmé (Travail du style, p. 11) qu’il faut avoir du talent et être déjà écrivain pour refondre et se corriger). « M.
Tout ce nettoyage-là se fait sans qu’il soit nécessaire de recourir aux grands écrivains. […] On feint de croire que j’enseigne l’art d’égaler les corrections des grands écrivains, et tous les arguments de mes adversaires se réduisent à me prêter cette sottise. […] Travaillez comme ont travaillé les grands écrivains. […] Très peu d’écrivains, et je parle des plus grands, ont commencé par être vraiment originaux. […] Mazel, lettré érudit et bouillonnant écrivain : « Courir l’expressif, dit-il, c’est courir grand risque… Ce qui se conçoit personnellement, s’énonce de même.