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799. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Μ. Ε. Renan » pp. 109-147

Renan écrit, page 38 : « La Religion dans l’humanité est l’équivalent de la nidification chez l’oiseau. » C’est Mascarille, à l’Académie ! […] Déjà quelques-unes des idées (si cela peut s’appeler des idées) que je viens de signaler avaient pointé dans les écrits de M.  […] Renan, qui est un finaud, — un sophiste voilé qui se dérobe, une fumée de mots brillants qui s’évaporent et qui, après eux, ne laissent rien, comme la fumée, — a pu se résoudre à écrire nettement, carrément, doctoralement, impudemment, de si incroyables billevesées ! […] … Dans la préface de ce livre athée, qui n’a de certitude que l’athéisme et qui pourrait bien avoir été écrit pour faire la cour aux athées de ce temps, M.  […] C’est sur ces déclarations écrites à froid, — que M. 

800. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « M. Boissonade. »

Je suis bien sûr que, dans le petit Journal qu’il tenait pour lui et où il écrivait ses moindres pensées et ses jugements, il y avait plus d’une sévérité à l’adresse de quelqu’un de ceux qui sont célébrés aujourd’hui presque en son nom. […] Boissonade, j’ai fait bien des fautes : ceux qui écrivent peu, qui ont le temps de soigner leurs moindres ouvrages, en font peu et même n’en devraient pas faire. […] Boissonade ose plus et s’émoustille davantage que quand il écrit en français ; il use et abuse même des diminutifs ; il se permet toutes ses coquetteries et ses gentillesses (je tiens au mot). […] Il aimait moins le latin que le grec, mais il le savait en perfection, bien qu’il l’écrivît d’une manière trop raffinée et tout artificielle. […] Mérimée, dont il goûtait le savoir si précis, si positif, sous des formes parfaitement aisées et mondaines, il écrivait dans son Journal : « J’applique à M. 

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