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389. (1874) Premiers lundis. Tome I « Anacréon : Odes, traduites en vers française avec le texte en regard, par H. Veisser-Descombres »

Lorsque Henri Estienne donna son édition, l’école de Ronsard avait remplacé celle de Marot. Répudiant l’humble patrimoine de l’ancienne poésie nationale, les écrivains de cette école nouvelle s’étaient voués superstitieusement au culte de l’antiquité, et ils consumaient de beaux talents dans une imitation servile.

390. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Lutèce » pp. 28-35

C’était, entre ceux des deux écoles qui se rencontraient au café, un échange courtois de bons procédés. […] Elle fut jadis puissante et belle ; elle ne se vendit peut-être jamais guère, en grande courtisane qu’elle fut ; mais elle aura l’éternelle gloire de s’être donnée tout entière aux poètes de l’école nouvelle.

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