En retour des bons procédés de la Décade et de l’aide qu’elle avait trouvée chez les écrivains, littérateurs ou philosophes de cette école, Mme de Staël a toujours bien parlé d’eux en ses écrits.
Les ouvrages d’Homere n’ayant point de concurrents, et renfermant en effet les premieres idées de tous les genres ; les écrivains grecs l’étudierent et se formerent sur lui ; poëtes, historiens, orateurs, tout étoit, pour ainsi dire, de son école ; et il ne faut regarder les éloges qu’ils en font, que comme une bienséance, ou comme une prévention d’éleves, qui en rendant justice au mérite personnel de leur maître commun, n’étoient pas obligés de distinguer scrupuleusement ses ouvrages d’avec lui-même.