Sainte-Beuve, qui aurait pu nous échapper, sans l’œil vigilant et attentif d’un amateur et d’un curieux, devient aujourd’hui très essentielle pour tous ceux qu’intéresse l’histoire des livres : « Pour les bibliographes seulement, dit M.
A côté des portions bien observées, qu’exprime un style trop complice de son sujet, l’auteur a laissé échapper de singulières inadvertances : en un endroit, Marion Delorme se trouve être une courtisane du xvie siècle, par opposition à Ninon, qui est du xviie ; ailleurs, la vie de Mazarin est donnée comme bien autrement dominatrice que celle de Richelieu, lequel meurt à la fleur du pouvoir : cela devient fabuleux.