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504. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. — POST-SCRIPTUM. » pp. 269-272

., etc… ; Ramenez-moi, disais-je, au fortuné rivage, etc… ; que Victor Hugo ait proféré, à une heure brûlante, cet hymne attendri : Puisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe encore pleine, etc… ; qu’Alfred de Musset lui-même, à travers son léger récit d’Emmeline, ait modulé à demi-voix : Si je vous le disais pourtant que je vous aime, etc., etc. ; ces notes vraies, tendres, profondes, nées du cœur et toutes chantantes, nous paraissent, aujourd’hui encore, autrement enviables que bien des mérites lentement acquis.

505. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIIe entretien. Revue littéraire de l’année 1861 en France. M. de Marcellus (1re partie) » pp. 333-411

— Il y a de nouveau, lui disais-je selon les temps, que nos amis les Bourbons de la branche aînée, chassés du trône par l’inconstance du peuple et par l’infidélité de leur maison, vont errer à travers l’Europe deux fois victimes. […] Lui, si digne de traduire Homère, lui qui en avait sucé la moelle dans l’Épire et dans la moindre île de l’Archipel, ne pouvait-il pas lutter avec ces pédants qui nous traduisent des textes morts au lieu de nous traduire des mœurs et des lieux dont ils ne peuvent découvrir le sens à travers la littéralité des vers ? […] C’est une odyssée en prose tout à la fois élégante, badine, pittoresque, érudite, charmante, de six mois, à travers la mer homérique. […] M. de Marcellus a vingt ans, et il vogue à travers les illusions de la vie dans cet archipel des plus beaux songes de l’homme !

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