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649. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires de Marmontel. » pp. 515-538

., il fut d’abord l’objet d’une faveur marquée, et on peut dire qu’il tenait dans ses mains son élection aux États généraux ; mais, voyant au prix de quelles concessions il fallait l’acheter, il y renonça. […] Il y eut, le 8 mai 1789, dans l’Assemblée générale des électeurs du tiers état de Paris, une dénonciation au sujet d’un arrêt du Conseil qui supprimait le Journal des États généraux publié par Mirabeau-Target qui, pour se populariser, faisait cette dénonciation, demandait la liberté illimitée de la presse.

650. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le comte-pacha de Bonneval. » pp. 499-522

J’ai eu part à tant de négociations et d’affaires très secrètes de tous les États ennemis de la France, que des gens de cabinet trouveraient au moins de quoi s’amuser agréablement par des choses très variées et assez extraordinaires, que personne ne sait que moi, ou peu de gens qui ont intérêt qu’on les mette en oubli. […] Le prince de Ligne rappelle que cette même faute avait été précédemment commise par les Condé, par les Turenne : « On n’était pas encore bien éloigné, dit-il, du temps de la Ligue et de la Fronde, où une portion de la noblesse de France s’unissait aux drapeaux des ennemis de l’État. » J’en demande pardon au spirituel prince de Ligne, il se trompe de cinquante ans, et l’on était très loin de cette époque de la Fronde en 1706.

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