Ce n’est pas assez d’être doué d’une éloquence prestigieuse, qu’on nous passe ce terme, propre à faire valoir tout ce qu’elle prend, pour ainsi dire, sous sa protection.
À employer deux termes qui s’opposent plus nettement on peut dire que la réalité phénoménale, en tant qu’elle se manifeste en des formes matérielles, est un compromis entre des forces de dissociation et d’association.
Lorsque MM. de l’académie voulurent épurer la langue de tous les termes hors d’usage, mademoiselle de Gournai cria beaucoup contre cette réformation.
Elles informent d’autres personnes de leur découverte, et la piece que je veux bien supposer avoir été noïée, revient ainsi sur l’eau. c’est le terme.
En trois mots, voilà toute la question de la femme historique, et à ces trois termes nous défions d’en ajouter un de plus !
On voudrait qu’un philosophe du xviiie siècle ou un homme de la Révolution, par exemple, lui répliquât dans les mêmes termes qu’un certain jour employa Gœthe.
Les termes de comparaison entre la Sémiramis d’il y a dix ans et celle d’aujourd’hui sont comme deux lignes parallèles, destinées à ne jamais se rencontrer… si ce n’est sous votre plume. […] Fiorentino a pris un terme moyen entre l’exagération en sens opposé de ses deux confrères. […] Car enfin on pouvait s’y tromper : — les deux termes se trouvaient représentés en même temps dans l’étable de Bethléem. […] Un jour ou l’autre, lorsque échoira le terme de ce rôle exceptionnel, qui n’est ni dans la réalité humaine ni dans les conditions normales du théâtre il faudra bien que Rouvière s’éveille de son rêve de gloire. […] Voici en quels termes il adjective l’esprit de M.
Une tendance naturelle à la conciliation pousse alors à chercher un compromis, à prendre un moyen terme. […] Si l’on trouve commode d’employer ces termes, il faut se rappeler qu’ils ne recouvrent que des habitudes. […] Les formules descriptives ne sont en aucune science le terme dernier du travail. […] Dans quelle mesure doit-on employer les termes concrets, les termes abstraits, les termes techniques ? — Comment contrôler que l’élève a compris les termes et s’est assimilé les faits ?
Dans une lettre inédite à Brissot (31 juillet 92), très-importante historiquement, elle devient, il faut le dire, injurieuse, insultante, et s’échappe à qualifier le vertueux général du même terme dont Voltaire irrité n’a pas craint de qualifier Rousseau. […] Mme Roland, quinze jours avant sa mort, rétractait sans aucun doute ses anciennes âcretés contre La Fayette, en justifiant dans les termes suivants, Brissot, accusé par Amar de complicité avec le général : « Il avait partagé l’erreur de beaucoup de gens sur le compte de La Fayette ; ou plutôt il paraît que La Fayette, d’abord entraîné par des principes que son esprit adoptait, n’eut pas la force de caractère nécessaire pour les soutenir quand la lutte devint difficile, ou que peut-être, effrayé des suites d’un trop grand ascendant du peuple, il jugea prudent d’établir une sorte de balance. » Ces diverses suppositions sont évidemment des degrés par lesquels Mme Roland revient, redescend le plus doucement qu’elle peut de son injustice première. […] Cicéron et Sénèque consolaient davantage par des lieux communs, par des considérations lointaines et médiocrement touchantes ; Marc-Aurèle eût été plus stoïque et serait moins entré dans une douleur : mais je me figure que le gendre d’Agricola, s’il avait eu à entretenir un ami sur la mort d’un père, l’aurait abordé ainsi dans des termes a la fois mâles et compatissants, sobrement appropriés à une réalité grave, Pour qui lirait superficiellement toute cette Correspondance, il pourrait se faire qu’un des traits les plus intéressants à y saisir échappât.
D’Olivet, qui est malheureusement trop bref sur le célèbre auteur, mais dont la parole a de l’autorité, nous dit en des termes excellents : « On me l’a dépeint comme un philosophe, qui ne songeoit qu’à vivre tranquille avec des amis et des livres, faisant un bon choix des uns et des autres ; ne cherchant ni ne fuyant le plaisir ; toujours disposé à une joie modeste, et ingénieux à la faire naître ; poli dans ses « manières et sage dans ses discours ; craignant toute sorte d’ambition, même celle de montrer de l’esprit138. » Le témoignage de l’académicien se trouve confirmé d’une manière frappante par celui de Saint-Simon, qui insiste, avec l’autorité d’un témoin non suspect d’indulgence, précisément sur ces mêmes qualités de bon goût et de sagesse : « Le public, dit-il, perdit bientôt après (1696) un homme illustre par son esprit, par son style et par la connoissance des hommes ; mes ; je veux dire La Bruyère, qui mourut d’apoplexie à Versailles, après avoir surpassé Théophraste en travaillant d’après lui et avoir peint les hommes de notre temps dans ses nouveaux Caractères d’une manière inimitable. […] Suard dit en propres termes que La Bruyère avait plus d’imagination que de goût. […] Il nous a tracé une courte histoire de la prose française en ces termes : « L’on écrit régulièrement depuis vingt années ; l’on est esclave de la construction ; l’on a enrichi la langue de nouveaux tours, secoué le joug du latinisme, et réduit le style à la phrase purement françoise ; l’on a presque retrouvé le nombre que Malherbe et Balzac avoient les premiers rencontré, et que tant d’auteurs depuis eux ont laissé perdre ; l’on a mis enfin dans le discours tout l’ordre et toute la netteté dont il est capable : cela conduit insensiblement à y mettre de l’esprit. » Cet esprit, que La Bruyère ne trouvait pas assez avant lui dans le style, dont Bussy, Pellisson, Fléchier, Bouhours, lui offraient bien des exemples, mais sans assez de continuité, de consistance ou d’originalité, il l’y voulut donc introduire.
» Pic de la Mirandole, le prodige lettré d’Italie, dans ses Mémoires, disait que le génie de Laurent était à la fois si énergique et si souple, qu’il paraissait avoir été formé pour triompher dans tous les genres. « Ce qui m’étonne surtout, ajoutait ce juge si compétent, c’est qu’au moment où il est le plus engagé dans les affaires de la république, il peut ramener l’entretien sur des sujets de littérature et de philosophie avec autant de liberté et de facilité que s’il était le maître de son temps comme de ses pensées. » Il écrivait des sonnets, restés classiques, et s’excusait en ces termes de se livrer à la poésie, crime illustre dont on l’accusait : « Il y a quelques personnes, dit-il, qui m’accuseront peut-être d’avoir perdu mon temps à écrire des vers et des commentaires sur des sujets amoureux, précisément lorsque j’étais plongé dans des occupations très-graves et très-multipliées. […] Le plus autorisé des critiques de la langue et de la littérature italiennes, le célèbre Guicciardini en parle en ces termes : « Mais dans cette décadence des lettres, après Dante, Pétrarque, il s’éleva un homme qui les préserva d’une ruine absolue et sembla l’arracher du précipice prêt à l’engloutir : c’était Laurent de Médicis, dans les talents duquel elle trouva l’appui qui lui était devenu si nécessaire. […] Voici en quels termes il retrace les portraits de ces enfants : « Pierre s’applique beaucoup.
moi, l’humble qu’une logique éternelle asservit, ô Wagner, je souffre et me reproche, aux minutes marquées par la lassitude, de ne pas faire nombre avec ceux qui, ennuyés de tout afin de trouver le salut définitif, vont droit à l’édifice de ton Art, pour eux le terme du chemin. […] Voici, dans sa paisible solitude, largement étendue par la plaine, et muette en ses murs gris, la petite ville ; le terme ; elle, la transfigurée de nos enthousiasmes et de nos désirs, la promise, Bayreuth. […] Le modèle wagnérien n’est pas « le terme du chemin » mais le musicien reste « à mis côte de la montagne sainte » (cf.
Littré l’affirme au contraire dans des termes presque magnifiques ; elle ne nie ou plutôt elle n’écarte que tel ou tel attribut de l’infini. […] Guizot nous dit : la philosophie ne résout pas les problèmes ; la religion les résout, nous pourrions tout aussi bien renverser les termes, car la religion résout les problèmes pour les croyants, et la philosophie les résout pour les philosophes. […] Tout le monde sait en effet que la croyance à la providence est antérieure au christianisme, et qu’elle se trouve exprimée dans les termes les plus précis chez Socrate et Platon.
Nous sommes donc en présence de deux variétés distinctes de phénomènes et qui doivent être désignées par des termes différents. […] Car comment assigner à la perfection un terme qu’elle ne puisse dépasser ? […] On échappe à ce dilemme pratique si le désirable, c’est la santé, et si la santé est quelque chose de défini et de donné dans les choses, car le terme de l’effort est donné et défini du même coup.
Il y a presque toujours un duc dans leurs drames, ou quelque haut personnage qui représente la richesse et l’oisiveté, deux termes tout voisins dans la pensée de la foule, et qui expriment, hélas ! […] Elle est dans l’emploi exclusif des termes usuels qui forment le vocabulaire paysan, dans la coupe des phrases, qui doivent être brèves, très pleines de sens, et ne jamais former une période. […] Mais n’aperçoit-on pas qu’elles pouvaient servir d’indication, et comment le rôle des cahiers et des carnets ne consiste pas simplement à rappeler des termes, des détails, des fragments d’histoire que la mémoire aurait pu perdre, mais surtout à renseigner l’écrivain sur la manière de traiter l’œuvre, sur ce qu’on nomme en peinture les valeurs ?
L’empereur d’Allemagne, Maximilien, persistait dans sa neutralité, jusqu’au terme de la trêve, qu’il se promettait bien d’ailleurs de renouveler avec la Porte. […] C’est ce que l’instinct de l’humanité a poursuivi, depuis lors, malgré bien des fautes de spéculation et des mécomptes d’égoïsme ; c’est l’œuvre que notre siècle verra s’accomplir ; c’est l’œuvre que l’occupation des îles Ioniennes depuis 1800, la délivrance de l’Attique et de la Morée, la conquête de l’Algérie, la garantie donnée aux provinces danubiennes, acheminent incessamment vers un terme encore obscur et désavoué. […] Ce que la religion seule avait d’abord réclamé, ce que toute grande politique devait ambitionner, la civilisation, le bon sens, la nécessité, l’accompliront dans un terme prévu ; et le poëte illustre qui, de nos jours, avait des premiers invoqué et promis cette délivrance, malgré sa rétractation qui nous afflige, aura été, nous l’espérons, non pas rêveur, mais prophète.
Colbert n’aurait pas jugé en termes plus propres et plus précis, ni vu de plus haut la sage administration des Egyptiens, la grandeur pratique de leurs arts, l’économie de leurs travaux publics. […] Dans les livres du métier, outre beaucoup de termes qu’il faut apprendre, on se dégoûte vite d’une science qui ne veut pas se rendre accessible, et l’on ne se sait point mauvais gré de ce dégoût. […] Notre faible critique ne peut pas trouver de termes pour caractériser cette étrange et sublime composition. […] Et de même qu’il avait besoin d’une force prodigieuse d’esprit pour se tenir suspendu sur l’abîme du quiétisme, de même ne lui fallait-il pas la vertu des anges et des solitaires pour garder la pureté dans une amitié avec une femme jeune et passionnée, qui empruntait à la langue de l’amour humain tous les termes de sa spiritualité ? […] Se borne-t-il du moins à protester en termes généraux, comme il sied à un homme aussi au-dessus du mensonge que le ciel est au-dessus de la terre ?
Il déteste les tendances que l’on désigne en langage vulgaire par le terme un peu vague, mais commode, de réaction. […] Paul Bourget en termes décisifs. […] Ce n’est pas très instructif, au sens banal du terme, mais c’est parfois très beau. […] Coquiot, Huysmans s’épanche en termes assez rudes sur M. […] Romain Rolland semble avoir éprouvé quelque lassitude et quelque hâte d’arriver au terme du voyage.
Cette qualité, la rhétorique classique la nommait d’un terme bien modeste : la composition ». […] Gros sel et sel blanc, sachant qu’ils se complétaient, vivaient en bons termes, et M. […] Seillière s’est efforcé de donner au terme d’impérialisme risque d’amener de grandes confusions. […] Peut-être plus : la langue n’a pas d’équivalent féminin du terme de viveur. […] Cette qualité, la rhétorique classique la nommait d’un terme bien modeste : la composition ».