III Les récentes théories du libre arbitre Le libre arbitre, tel que le représentent ses partisans actuels, n’est pas autre chose que la vieille liberté d’indétermination ou d’indifférence.
Mardi 7 février Vallès, jaloux de tout le bruit qu’il ne fait pas, et qui veut bien de mon moi, retentissant dans le passé, mais non dans le présent, s’indigne presque vertueusement de mon livre, me représente comme un marquis de Sade, frisé par Scudéry, compare le roman, dans une assez jolie comparaison, au bourdonnement d’une cantharide dans une coiffe d’hôpital, blague mon agonie sardonique.
L’académicien Arnault faisait représenter au théâtre de la République, Oscar fils d’Ossian, tragédie en cinq actes.
La scène représente une forêt au bord du fleuve Malini ; le jeune prince Douchmanta, monté sur un char conduit par un écuyer, apparaît dans le lointain l’arc à la main, et chassant un jeune faon qui fuit devant ses coursiers.
Les impressions que je reçus alors de ces solitudes se sont représentées avec tant de force et de netteté à mon imagination, ces jours-ci, que j’en ai reproduit une partie dans les vers suivants, méditation poétique tronquée dont je copie seulement quelques fragments pour mes lecteurs.
Nous devons donc trouver, et nous trouvons en effet dans les diverses provinces géographiques du monde, quelques groupes d’êtres profondément modifiés, d’autres qui n’ont subi que des modifications légères, quelques-uns représentés par un nombre considérable d’individus, et d’autres n’existant qu’en petit nombre.
Cette réaction psychologique, malgré l’autorité des noms qui la représentaient et le talent littéraire de l’école qui la soutint, n’arrêta point l’ardeur des recherches ni l’essor des ambitions physiologiques dans la question toujours agitée des rapports du physique et du moral.
C’est alors que Karamsin écrit, d’une main encore novice, l’histoire nationale de la Russie ; que Pouschkine ou Lamanof chantent leurs poèmes, auxquels il ne manque que l’originalité ; c’est alors, enfin, que des écrivains à formes moins prétentieuses, comme Ivan Tourgueneff, dont nous nous occupons en ce moment, écrivent avec une originalité à la fois savante et naïve ces romans ou ces nouvelles, poèmes épiques des salons, où les mœurs de leur nation sont représentées avec l’étrangeté de leur origine, la poésie des steppes et la grâce de la jeunesse des peuples. […] Quand Boris, dans un de ses moments d’abandon, lui confia ses secrètes pensées et ses tristesses, Pierre lui reprocha son ingratitude et lui représenta vivement toutes les qualités de la jeune femme.
Ailleurs, une autre image, plus familière encore, nous représentera la nuit, laissant en fuyant « sa pantoufle lunaire » et le soleil « ramant vers son déclin ». […] Les Nietzschéennes L’opinion publique, représentée par le journalisme, a elle aussi son bovarysme.
nous sommes bien loin déjà des premiers conseils : Écrire pour tous, écrire pour les petits… On se représente des êtres, des esprits bien nés et qui n’auraient que faire de nos enseignements ; le seul moyen qu’on voie de les « grandir » c’est, pour le Poëte, de rester lui-même, d’aller de lui-même aussi haut, aussi loin qu’il pourra. […] Émile Augier est un des plus respectables parmi ceux qui représentent l’officielle littérature française. […] Et puis, s’il est directement sans correspondance avec les générations nouvelles, il influe indirectement sur elles par leurs maîtres immédiats dont plusieurs se proclament ses élèves, dont tous ont subi l’influence des idées qui, légitimement ou non, sont représentées par ces syllabes : Victor Hugo55. […] Il a, mieux que personne aussi, précisé les rapports de la Vérité et de la Fiction, indiqué dans quelle mesure les données de la vie doivent s’enrichir des conquêtes de l’Imagination et, ce double but de l’Art, réaliser le Rêve par la Vie, embellir la Vie par le Rêve : « Ce double but : faire oublier la Vie et la représenter cependant ; car nous ne pouvons nous intéresser à rien qui ne soit pas elle, et, d’autre part, nous ne saurions être réjouis si nos soucis ne sont magiquement dissipés et mis en fuite par la toute puissante Illusion. » Et ailleurs, exprimant la nécessité d’une spiritualisation des objets dans l’œuvre d’art : « Nul objet matériel ne s’adresse directement à notre âme, et notre âme n’est subjuguée que par ce qui s’adresse directement à elle. » Il sait que tout est dans la Beauté, que l’utilité d’un poëme est d’être beau. […] À vrai dire, dans cette singulière dispersion des jeunes écrivains qui la représentent, il semble difficile, d’abord, de démêler leurs traits communs.
Un portrait de son père, une miniature peinte en 1791 nous le représente avec des yeux bleus, le nez fort et fin qui, vu de profil, doit être recourbé, la narine bien ouverte ; la bouche, qui devait être grande, est fermée comme par une habitude naturelle : les deux lèvres, sans être serrées et plutôt souriantes, relevées dans les coins, forment une ligne fine et longue sur laquelle la lèvre supérieure seule a un peu de relief et de contour, marqués par une légère teinte rose.
mais soudainement les épouvantes de l’horrible Pluton descendirent dans son cœur ; elle demeura un long temps privée de la parole : autour d’elle tous les aimables soins de la vie se représentaient.
Les correspondances surabondantes que nous avons sous les yeux, et qui comprennent les deux années qui suivirent, jusqu’à la mort de sa femme, représentent pour nous, avec un intérêt aussi intime et dans une révélation aussi naïve, le journal qui précéda le mariage et qui ne reprend qu’aux approches de la mort.
Il ajoute des mots vivants, « un menton qui nourrit une barbe touffue », de puissantes expressions latines186, « le regard de travers », et par-ci par-là un mot gai, « cet homme ainsi bâti, un ours mal léché » ; car le fabuliste ne peut tout de suite quitter son ton ordinaire ; et il écrit ce début énergique et simple : Son menton nourrissait une barbe touffue, Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché.
L’antiquité, au contraire, ce témoin plus rapproché que nous des origines, s’accorde à représenter ses premiers ancêtres comme des créatures douées de plus de jeunesse, de plus de force, de plus de facultés. « Sur ce point, dit-il, il n’y a pas de dissonance : les initiés, les philosophes, les poètes, l’histoire, la fable, l’Asie et l’Europe n’ont qu’une voix.
Virgile se joignait quelquefois à ce triumvirat ; il accompagnait Horace et Mécène dans leur voyage d’été sur les belles côtes de Tarente ; mais sa mauvaise santé et la réserve de ses mœurs à l’égard des courtisanes (quoique moins pures qu’on ne les représente sous d’autres rapports) le rendaient un convive moins agréable dans les festins et un poète moins recherché des femmes de cette cour.
Elle gouverne tous les éléments dont on prétend qu’elle est composée, leur résiste pendant presque toute la vie, et les dompte de toutes les manières, réprimant les unes durement et avec douleur, comme dans la gymnastique et la médecine ; réprimant les autres plus doucement, gourmandant ceux-ci, avertissant ceux-là ; parlant au désir, à la colère, à la crainte, comme à des choses d’une nature étrangère : ce qu’Homère nous a représenté dans l’Odyssée, où Ulysse, se frappant la poitrine, gourmande ainsi son cœur : — Souffre ceci, mon cœur ; tu as souffert des choses plus dures. » On voit par cette citation, et par mille autres citations d’Homère dans la bouche de Socrate, que ce philosophe était bien éloigné de l’opinion sophistique de Platon proscrivant les poètes de la République, mais qu’au contraire Socrate regardait Homère comme le poète des sages, et comme le révélateur accompli de toute philosophie, de toute morale et de toute politique dans ses vers, miroir sans tache de l’univers physique, métaphysique et moral de son temps.
Le cardinal Herzan représentait l’empereur d’Autriche, arrivé peu de jours après l’ouverture de l’assemblée.
Aux conciles de Constance et de Bâle, il représenta le roi, l’Université de Paris, l’opinion publique ; il y combattit les faiblesses ou les exagérations des sectes.