Qui donc a dit : « Nous sommes libres du premier acte, nous sommes esclaves du second ? […] Plaise à la chance que, du premier coup, la patte s’appuie sur toute ta triste carcasse. […] » puis, revenant au télégramme, il déclare que ce premier succès ne décidera pas de l’issue de la campagne. […] M.André Pascal vient de l’insérer dans sa première édition des autographes de l’illustre poète. […] Il faut ranger parmi eux celui des premiers paysages rencontrés par l’enfant.
Il n’eût été, enfin, qu’un littérateur de premier ordre. […] Sa conversion eut pour premier effet de lui faire payer ses dettes : … Sais-tu jusqu’où vont les agréables restes de mon beau passé ? […] Il a eu cette chance que, n’ayant point fait d’études régulières, il a pu aborder les classiques d’une âme libre et neuve et, par suite, les sentir du premier coup. […] Mais le chef-d’œuvre, la merveille des merveilles, ce sont les quarante premières pages de Çà et là : C’est l’histoire tout unie d’un mariage chrétien. […] tous vos arguments, je les connais ; pendant les six années de catéchisme de persévérance qui ont suivi ma première communion, j’ai entendu réfuter toutes les hérésies, sans compter les schismes.
Dans ses deux premiers ouvrages, Racine ne fait qu’obéir docilement à ce qu’on appelait les règles d’Aristote. […] De ses onze tragédies, six ont pour premier rôle une femme. […] N’y eût-il dans le théâtre de Racine que cette vérité des rôles de femme, ce serait assez pour le mettre au premier rang dans son art. […] Quoi de plus semblable au premier aspect ? […] Cette qualité suprême n’appartient qu’aux génies du premier ordre.
Il se mit au travail en 1810, et donna, de deux en deux ans, les trois premiers volumes des Mémoires, comprenant cinq livres chacun. […] Les trois premiers quarts de l’ouvrage furent donc composés et publiés entre 1810 et 1814. […] Ainsi, sa première œuvre importante fut romantique. […] Herder, Wieland et Goethe, c’étaient les trois premiers noms de la jeune littérature allemande. […] Goethe et Schiller, qui sont alors les deux premiers écrivains de leur pays, semblent avoir réuni leurs forces pour en devenir les plus redoutables.
Dans le mois de juin ou de juillet, M. de Beaufort nous le rendait, en nous disant, de premier mot, très nettement, qu’il était impossible. […] … N’est-ce pas du Girardin, première édition, non corrigée ? […] Il faut que la toile tombe au premier acte. […] J’allai chercher le manuscrit et je lus une partie du premier acte. […] , notre premier roman qui paraissait le jour du coup d’État, et dont les affiches étaient interdites, comme pouvant être prises par le public pour une allusion au 18 brumaire.
L’héroïne meurt à la trentième page du premier volume, mais son cadavre ensanglanté sort du tombeau et toutes les nuits va se coucher à côté de son mari, un Othello du temps de Charlemagne. […] Émilie et Alphonse, avec ce sous-titre : danger de se livrer à sa première impression ; trois volumes (1799). […] A. de Musset, Premières poésies. […] Chateaubriand, dans ce premier ouvrage, se révèle plus naïvement que dans aucun autre de ses écrits. […] Atala, première édition.
Pourquoi tenter des voies nouvelles et ne pas se renfermer dans sa première manière ? […] Elle s’élève jusqu’à l’héroïsme sans renoncer à sa première simplicité. […] C’est un troisième livre qui commence, et qui ne s’achèvera pas plus que les deux premiers. […] Guizot, une phrase de son discours suffirait pour nous ramener à notre conviction première. […] Aussi les trois premiers drames qu’il a écrits pour la scène sont-ils exclusivement lyriques.
Il se plaisait, dans les heures bien rares que lui laissait le monde, à écrire sur toutes sortes de sujets, et particulièrement à se souvenir de ses succès de salon, à en fixer la mémoire, à noter ses premières aventures d’esprit, à dénombrer ses nobles relations, et (plus homme de lettres en cela et moins homme du monde qu’on ne l’aurait cru) à tenir registre de tous les jolis mots qu’il avait semés dans sa carrière. […] Mais le discours académique est un genre vivant qui transforme, qui embellit, qui a pour objet avant tout de réussir et de plaire, qui a pour premier devoir et pour condition de savoir tirer parti de chaque défunt et d’en dégager, ne fût-ce que pour un jour, un immortel. […] Un noble tableau du premier empire, une brillante image de la société sous la Restauration, un généreux et chaleureux hommage à l’empire actuel et à l’empereur, à la croisade italienne, grosse d’avenir, ont rehaussé le sujet et mis en jeu des sympathies diverses qui se sont confondues à la fin dans un seul et même applaudissement.
En religion, en politique, en astronomie, il a prouvé de reste que l’invention ne lui manquait pas ; en littérature, il n’a pas moins tenté, et d’assez admirables monuments sont debout encore pour attester, dans leur rudesse première, ce qu’il a osé et ce qu’il a pu. […] Ses premières années, qu’il passa à La Haye, furent cultivées avec les soins en usage dans l’exacte discipline d’alors. […] Tissot, déjà honoré à sa première publication du suffrage de Chénier, nous paraît un service de plus rendu par le respectable écrivain à la poésie et aux lettres latines, dont il fait passer dans notre langue une des plus agréables productions.
Émile Bergerat est né à Paris, rue de la Vieille-Monnaie, près le Pont-Neuf, en 1845, au mois d’avril, alors que les arbres du boulevard poussaient leurs premières feuilles et que les moineaux francs pépiaient au bord des toits, secouant dans un rayon de soleil leur plumage lustré d’une dernière averse… Lorsqu’il étrenna sa première culotte, ses parents, d’excellents bourgeois, décidèrent qu’il irait l’user sur les bancs d’un collège et le mirent en pension, à Vaugirard, chez les jésuites. […] Ce qui ne l’empêchait pas de fournir au Journal officiel, des Études et des Critiques d’art de premier ordre.
Hallé Il règne ici une secte de faiseurs de pointes dont Mr le chevalier de Chastelux est un des premiers apôtres. […] Cela se fondra au premier rayon de soleil ; cela se brouillera au premier coup de vent.
Chapitre premier. […] De ces cinq motifs les deux premiers et le dernier impliquaient une louange de la sagesse divine, qui a ordonné le monde civil, et un témoignage que lui rendaient les philosophes, même au milieu de leurs erreurs. […] Les Latins tirèrent de là l’usage d’appeler professeurs de sagesse ceux qui professaient l’astrologie judiciaire. — Ensuite la sagesse fut attribuée aux hommes célèbres pour avoir donné des avis utiles au genre humain ; tels furent les sept sages de la Grèce. — Plus tard la sagesse passa dans l’opinion aux hommes qui ordonnent et gouvernent sagement les états, dans l’intérêt des nations. — Plus tard encore le mot sagesse vint à signifier la science naturelle des choses divines, c’est-à-dire la métaphysique, qui cherchant à connaître l’intelligence de l’homme par la contemplation de Dieu, doit tenir Dieu pour le régulateur de tout bien, puisqu’elle le reconnaît pour la source de toute vérité41. — Enfin la sagesse parmi les Hébreux et ensuite parmi les Chrétiens a désigné la science des vérités éternelles révélées par Dieu ; science qui, considérée chez les Toscans comme science du vrai bien et du vrai mal, reçut peut-être pour cette cause son premier nom, science de la divinité.
Mais son premier regard, aussitôt sa vie morale renaissante, se reportait vers l’auteur de Paul et Virginie (de Virginie qui sera un jour pour Valérie une sœur), et vers Paris. […] Le meurtre du duc d’Enghien ajouta l’indignation à ce premier sentiment indisposé. […] Elle portait dans ses nouvelles voies et dans cette royale route de l’âme, comme elle disait d’après Platon, toute la sensibilité et l’imagination affectueuse de sa première habitude, et comme la séduction de sa première manière. […] « Et vous, France première, antique héritage des Gaules, fille de saint Louis et de tant de saints qui attirèrent sur elle des bénédictions éternelles, et pensée (patrie ?) […] Nous y renvoyons, en laissant au premier portrait sa nuance.
Voilà pourquoi le Midi n’a pas produit de poète français du premier rang. […] Jacques Chaumié semble inattaquable à première vue. […] À première vue, il ne semble pas qu’il en soit ainsi, mais c’est à voir avec la statistique, et je n’y suis point maître. […] (Il n’a cessé nonobstant de fournir des prosateurs de premier ordre : témoignage de la prééminence de la Poésie.) […] On peut reconnaître qu’ils ne sont pas tout à fait du premier, même en se gardant de les dédaigner et en les aimant beaucoup.
Renouvier ajoute que « la phase religieuse du positivisme est la plus violente et la plus extraordinaire négation de sa phase première », c’est sa logique, à lui, qu’il ne craint pas, comme autrefois Littré, de substituer à la réalité des faits. […] Si le positivisme des Comte et des Spencer a fini, comme nous le disions, par se couronner d’une métaphysique, c’est qu’il y avait, au fond et par-delà l’apparence, une métaphysique d’impliquée dans les affirmations premières de leur positivisme. […] C’est ce qu’il est encore, de nos jours, pour beaucoup de gens qui se croient, eux aussi, « avancés », et qui ne sont, au milieu de nous, en ces premières années du XXe siècle, que les contemporains de l’Encyclopédie. […] Seulement, et au lieu de voir la contradiction où on la voit d’ordinaire, je veux dire entre les affirmations premières du positivisme, et l’affirmation finale de l’Inconnaissable, je la vois en ceci qu’il a essayé de réaliser ou de concréter l’Inconnaissable sous la forme de l’Humanité. […] C’est la définition première sur laquelle Taine a édifié sa Philosophie de l’Art ; et je la crois trop étroite.
Aux épreuves orales, sa première leçon semblait devoir le sauver ; la seconde le perdit. […] Il mettait au premier rang l’art du romancier. […] Sa première leçon fut une introduction générale aux deux cours. […] Qu’elle boive où burent ses premiers pères ! […] Taine est encore au premier rang par le nombre et le mérite de ses travaux.
Voilà notre premier besoin. […] Au premier rayon de la lampe fatale, l’amour s’éveille et s’envole. […] Quel est enfin son premier et dernier principe ? […] On ne peut refuser à Puget des qualités du premier ordre. […] C’est là son premier instinct, et cet instinct ne l’abandonne jamais.
Pour terminer cette discussion, il est permis d’invoquer le témoignage des premiers observateurs de la parole intérieure [ch. […] Le second de ces jugements est inutile, car l’absence du premier équivaut à l’affirmation du moi. […] Les uns sont forts et étendus, les autres forts et inétendus, mais associés aux premiers. […] Implicite, sa racine première est dans les caractères précédemment énumérés [§ 7]. […] Nous n’avons qu’un vocabulaire, toujours le même depuis notre première enfance, vocabulaire restreint, mais qui se prête à un nombre infini de combinaisons.
Son père, dans sa jeunesse, était un des plus agréables poëtes du premier Empire et des mieux promettants. […] Le jeune Saint-Victor, élevé pendant ses premières années hors de France, en Suisse, puis en Italie, à Rome et en d’autres lieux peuplés de vivants souvenirs, y put comparer de bonne heure les chefs-d’œuvre des Écoles rivales ; il grandit et se forma à l’idée, du beau parmi les marbres et les tableaux des maîtres ; il lui fut donné, comme à Roméo, de voir à temps la beauté véritable, et depuis ce jour il ne put jamais s’en déprendre. […] Hommes et Dieux, c’est le titre du premier livre qu’il publie, et ce titre est exact, non pas tant en effet parce qu’il y a placé, en commençant, la description de quelques grandes divinités antiques, la Vénus de Milo, Diane, Gérés et aussi Hélène, la déesse de beauté, mais parce que partout, dans les jugements de M. de Saint-Victor, dans les rangs qu’il assigne, dans les étages et comme les sphères d’admiration qu’il embrasse, respire et règne une véritable religion littéraire. […] M. de Saint-Victor, en revoyant ses anciens articles, les a dégagés de tout ce qui était de circonstance, de l’attirail bibliographique, de la défroque de librairie que nous traînons plus ou moins après nous : il les purifie, les dépouille de leur première enveloppe, n’en laisse que l’âme comme pour une Françoise de Rimini et les élève au tableau.