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530. (1874) Premiers lundis. Tome II « Li Romans de Berte aus Grans piés »

Ce n’est que plus tard, un jour où le roi Pépin est à la chasse dans la forêt du Mans, qu’il s’égare et la rencontre au sortir d’une chapelle isolée, où elle venait de prier Dieu et la Vierge pour son père Floire, sa mère Blanchefleur, et ce roi Pépin lui-même qu’elle n’oublie mie.

531. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Donec eris felix… »

  Cent ans plus tard.

532. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Chénier, André (1762-1794) »

Voilà le secret de cette élégie tragique de la Jeune Captive, qui ne ressemble en rien à cette famille d’élégies grecques que nous avons lues plus tard dans ses œuvres.

533. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVII. Sort des ennemis de Jésus. »

La synagogue ne comprit que beaucoup plus tard à quoi l’on s’expose en appliquant des lois d’intolérance.

534. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82

Il paraît que les romans qu’elle fit plus tard lui étaient nécessaires pour vivre.

535. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Gabriel Ferry »

pas renouvelé la face de la littérature, et rien ne nous fait présumer dans ce qu’il nous laisse qu’il fût destiné à raviver plus tard les vieilles sources du roman ou du conte, plus taries encore que celles du roman.

536. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — III »

Et si, comme je le crois, son rôle se borne à nous donner tout de suite une petite œuvre que nos fils, plus tard, eussent publiée, je ne puis lui en vouloir d’avancer ainsi nos plaisirs.‌

537. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Addition au second livre. Explication historique de la Mythologie » pp. 389-392

Plus tard on donna un sens métaphysique à cette fable de la naissance de Minerve, et on y vit la découverte la plus sublime de la philosophie, savoir, que l’idée éternelle est engendrée en Dieu par Dieu même, tandis que les idées créées sont produites par Dieu dans l’intelligence humaine.

538. (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184

Parfois — et nous verrons plus tard à quelle vérité générale ceci se rattache — c’est un hasard manifeste qui fournit l’occasion de la synthèse inventive. […] Des éléments de description, des physionomies, des scènes vues sont hâtivement enregistrées en quelques mots, qui, plus tard, serviront à éclairer les souvenirs. […] Quelques détails nouveaux que m’a envoyés plus tard M.  […] Et même on peut aller jusqu’à considérer l’invention comme une déviation de la routine qui produira plus tard une nouvelle routine supérieure à la première. […] Plus tard, nouveau changement.

539. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »

Son rêve, car son esprit aventureux rêve toujours, serait de nous donner plus tard une seconde mission pour séjourner dans les Universités d’Allemagne et d’Angleterre. […] Éprouvé par le climat de l’Attique, il se décida à faire un voyage dans les îles Ioniennes, à Corfou, Zante, Céphalonie, Ithaque ; il prendra plus tard cette patrie d’Ulysse pour le sujet d’une de ses thèses ; mais ce ne sera qu’après être revenu la visiter une seconde fois. […] … » Comme si, par une association naturelle avec les touchantes beautés de l’Odyssée, il avait eu à cœur de dater d’Ithaque tous les souvenirs les plus chers de la patrie, Gandar écrivait de là aussi à une personne dont le nom ne m’est pas indiqué, qui pourrait bien être celle à laquelle il était déjà fiancé de cœur et qui devint plus tard, et non sans d’assez longues épreuves, la digne et dévouée compagne de sa vie ; ou si ce n’est elle, il s’adressait à elle par une amie commune, et en parlant à l’une, il pensait certainement à l’autre. […] Il avait commencé ce cours de littérature étrangère par Goethe, auquel il devait encore revenir plus tard ; mais après ce prélude, qui était une entrée en matière relativement facile, il aborda la difficulté de front, par les sommets, et s’attaqua à Dante. […] Je l’ai revu à l’École quatorze ans après, chargé d’une Conférence de français… » Mais ceci reviendra plus tard.

540. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »

Plus tard, dans un article sur Béranger, il nous en a donné la théorie d’après nature. […] Cette impression si vive, cette émotion presque passionnée qu’il est assez rare d’éprouver en entrant dans une classe de philosophie, il l’a rendue plus tard en quelque manière dans la personne de son Abélard204 entrant pour la première fois dans l’école du cloître ; mais Abélard, du premier jour, y entrait en conquérant, pour détrôner Guillaume de Champeaux, et lui il resta d’abord, et encore assez longtemps après, le disciple fervent et condillacien de cette première école. […] Cette veine plus tard se retrouvera. […] Elle eut, comme une autre, ses chances de fortune , selon que le remarquait spirituellement M. de Rémusat, c’est-à-dire qu’elle obtint dix ans plus tard, et par l’auxiliaire d’un fait instantané, un régime dont la société eût réclamé l’application graduelle et ménagée dix ans plus tôt. […] qui, narguant l’anachronisme, fait des chansons déjà, comme, trois siècles plus tard, en fera Villon, et dont l’esprit, même aux instants sérieux, a l’air (passez-moi le mot) de polissonner toujours.

541. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

Il menait exactement la vie qu’il reprochera plus tard avec tant d’âpreté à beaucoup d’« honnêtes gens » de ses contemporains. […] Les hommes qui ont eu une enfance pieuse et qui se sont lentement détachés de la foi par l’insensible travail de leur esprit avec qui conspirent, quelquefois, les exigences de leurs passions de vingt ans, ceux-là ne se convertissent guère ou, s’ils se convertissent, ce n’est pas à vingt-cinq ans, c’est généralement beaucoup plus tard, et c’est par un simple réveil de sentiments qui, au surplus, n’ont jamais été, chez eux, tout à fait spontanés, mais qu’un enseignement exprès avait déposés dans leurs cœurs d’enfants. […] Malgré l’impartialité qu’il étale, le noble pair n’a pu prendre sur lui de déguiser cette passion qu’il éprouve au même degré que nos ministres en exercice, cette passion gouvernementale et doctrinaire qui ne veut pas que les évêques s’occupent des affaires de l’Église et s’en occupent publiquement d’une autre façon que le pouvoir ne le désire. » Et, trente ans plus tard (car, là-dessus, Veuillot n’a jamais varié) : « Nous n’ignorons pas que, selon la doctrine catholique libérale, la politique est une chose et la religion en est une autre, et que tout homme a le droit de faire ou l’une ou l’autre de ces deux choses, ou de faire l’une et l’autre à part, et même contradictoirement, mais n’a jamais le droit de les confondre. […] (Je voudrais mettre aussi à part les lettres à Olga de Ségur, plus tard comtesse du Pitray.) […] Il aime Corneille, et surtout le Cid, Racine, et surtout Phèdre ; plus tard, les tragédies de Racine le faisaient pleurer, ce dont je lui sais particulièrement gré, et il écrivit, dans les Odeurs de Paris, des pages singulièrement pénétrantes sur Britannicus.

542. (1925) La fin de l’art

Ce qui en subsistait encore trente ans plus tard fut balayé par Haussmann. […] Plus tard, ce fut à l’Espagne, à l’Italie que nous demandâmes la chose neuve. […] Cent ans plus tard, il n’y en avait plus. […] Le Neveu de Rameau, qui est l’œuvre vivante de Diderot, ne fut d’abord connu qu’en allemand par une traduction de Gœthe, elle-même retraduite en français, en 1821 ; on ne connut le texte original que beaucoup plus tard, en 1862. […] Plus tard il se lança à travers l’Orient mais si c’était encore assez hardi, ce l’était peut-être moins que d’explorer la Savoie.

543. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires relatifs à la Révolution française. Le Vieux Cordelier, par Camille Desmoulins ; Les Causes secrètes ou 9 thermidor, par Villate ; Précis du 9 thermidor, par Ch.-A. Méda, Gendarme »

Ils présageaient le 9 thermidor, que plus tard consomma la lâcheté enhardie par la peur.

544. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Tissot. Poésies érotiques avec une traduction des Baisers de Jean Second. »

Venu plus tard à Bourges, pour y achever ses études de jurisprudence, sous le célèbre Alciat, il inspira au maître et aux disciples une véritable admiration ; et, quand il les quitta, docteur à vingt et un ans, il fut reconduit par eux en triomphe hors de la ville.

545. (1874) Premiers lundis. Tome II « L. Bœrne. Lettres écrites de paris pendant les années 1830 et 1831, traduites par M. Guiran. »

Ce que lui inspiraient de transports ces glorieux symboles, qu’il interprétait selon son cœur, ce que le mouvement et la conversation de chaque jour lui apportaient d’espérances, d’enthousiasme croissant, puis par degrés, plus tard, de refroidissement et de mécomptes, il l’écrit chaque soir, en quelques mots, sans beaucoup de suite, mais avec verve et sincérité.

546. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 4. Physionomie générale du moyen âge. »

Il portait et préparait l’avenir : quoi que l’esprit français ait reçu plus tard du dehors, il fallait qu’il pût le recevoir sans se dissoudre et périr, et ce qu’il fut alors détermine plus qu’on ne pense ce qu’il a été depuis.

547. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemercier, Népomucène Louis (1771-1840) »

Beaumarchais voulut être son éditeur, comme, vingt ans plus tard, Dupuytren voulut être son professeur.

548. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rollinat, Maurice (1846-1903) »

Gustave Geffroy La critique qui devait si bien, plus tard, songer à Baudelaire, aurait dû signaler la part d’imitation de Mme Sand, et, surtout, dire la sincérité de ces impressions, la profondeur d’action de cette poésie de terroir.

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