/ 2067
721. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Chênedollé, Charles-Julien Lioult de (1769-1833) »

Ainsi, depuis le dix-huitième siècle, et spécialement depuis Voltaire, la poésie française a parlé le langage des philosophes, et même a pénétré dans le domaine des sciences physiques.

722. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mauclair, Camille (1872-1945) »

Au retour d’Éleusis, le philosophe se repose et se distrait.

723. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Préface de la première édition du quatrième volume »

Vainement me serais-je efforcé de ne regarder leurs œuvres que par le côté de l’art ; le philosophe invoqué par l’esprit d’anarchie m’aurait caché l’écrivain supérieur.

724. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 302-304

Malgré les additions, les suppressions, les corrections, les changemens de dénouement qu’on y a faits à chaque représentation ; malgré les efforts de génie, des Poëtes, des Orateurs, des Géometres, des Journalistes, des Philosophes zélateurs qui se sont épuisés à ranimer cette Piece, la réflexion & l’analyse ont réduit en fumée ce pénible appareil.

725. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 414-416

L’Ouvrage dans lequel il fournit moins à la critique, est l’Instruction pour se conduire dans le monde, Instruction qu’il fit pour ses enfans, & où il annonce l’homme qui connoît le monde, un esprit qui fait penser sagement, un Philosophe qui apprécie à leur juste valeur les biens & les maux de la vie.

726. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 184-186

On ne voit pas que les Philosophes se soient empressés de réclamer ou de justifier un pareil zélateur de la liberté.

727. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 235-237

Toujours Philosophe, après avoir étudié la marche de la Nature, il nous donne ses lumieres pour abréger les difficultés.

728. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 408-410

Jamais les anciens Philosophes, encore moins ceux de notre Siecle, n’ont rien écrit de plus sensé & de plus instructif sur l’homme, sur ses devoirs, sur ses passions, sur l’usage qu’il doit faire des biens & des maux de la vie.

729. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 42-44

Ses Ouvrages prouvent trop en faveur de son esprit & de ses lumieres, pour que nos Philosophes, qui savent si bien travestir & les motifs & les démarches, puissent attribuer sa conversion à l’ignorance ou à la foiblesse.

730. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 219-221

Platon. a donné dans le même écueil, & n’a point perdu pour cela sa réputation de grand Philosophe.

731. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 409-411

A la bonne heure, qu'on n'écrive point en latin, quand on ne pourra tout au plus atteindre qu'au style des Philosophes, qui, dans les trois âges de la Littérature, a été la premiere époque de la dépravation des Lettres, ainsi qu'il commence à l'être dans celle-ci ; mais quand on pourra approcher des Auteurs faits pour être les modeles de tous les temps, ce sera un nouveau genre de gloire qu'on répandra sur sa Patrie.

732. (1903) Hommes et idées du XIXe siècle

À côté d’eux un certain nombre de philosophes et de savants de l’Institut. […] Les poètes comme les philosophes, et les pasteurs comme les poètes, travaillaient à rallumer l’ardent amour de la patrie. […] Renouvier juge avec sévérité certaines des idées les plus chères au poète, et, traitant décidément de philosophe à philosophe, argumente contre lui avec cette âpre franchise qui donne leur saveur aux discussions entre spécialistes. […] C’est celle qu’on pouvait attendre d’un homme qui tenait Helvétius pour le plus grand des philosophes. […] Renouvier, Victor Hugo, le philosophe, 1 vol. in-18, A. 

733. (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327

A quel orateur, à quel poète, à quel philosophe la Convention avait-elle pardonné ? […] On sait que le grand écrivain et le grand philosophe anglais Gibbon, auteur du chef-d’œuvre historique de son pays et peut-être de l’Europe, s’était retiré et recueilli pendant dix années à Lausanne, pour y penser à l’abri de toute distraction son livre. […] Il y avait de tout, depuis les classiques jusqu’aux Pères de l’Église, et depuis les sermonnaires jusqu’aux philosophes du dernier siècle et jusqu’aux poètes fardés, fades et méphitiques de l’école de Dorat et de Parny, qui nous paraissaient des dieux inconnus découverts sous cette poussière. […] Royer-Collard, philosophe par nature, orateur par réflexion, homme d’État par désœuvrement. […] J’ai oublié le poète, et j’ai trouvé en lui l’homme, le politique et le philosophe supérieur encore à l’artiste.

734. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 249-251

Les Philosophes qui lui ont prodigué de si grands éloges, n’ont pas fait attention que, s’il paroît se prêter à quelques-unes de leurs idées dans ses Ouvrages historiques, il annonce des maximes bien opposées dans ses Sermons, où la Religion est présentée dans toute sa pureté, dès qu’il ne s’agit que de morale.

735. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 354-356

Quand le portrait énergique qu’il y trace des prétendus Philosophes de nos jours, & la sublime Prosopopée où il représente le Dauphin s’adressant à la Religion, ne justifieroient pas notre jugement, les persécutions qu’il a essuyées en entrant dans la carriere de la part des ennemis que lui a suscités la jalousie, ces persécutions suffiroient pour prouver sa supériorité ; & véritablement peu d’hommes ont débuté avec plus d’éclat dans l’art de l’Eloquence, & y ont acquis, plus jeunes, des titres à l’admiration.

736. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 328-331

Pour mettre nos Lecteurs en état d’en juger, il nous suffira de citer une des réflexions de l’Auteur sur la doctrine désespérante de ceux de nos Philosophes, qui n’offrent, pour toute consolation, à l’humanité souffrante ou malheureuse, que l’attente du néant & la résolution de la hâter par une mort volontaire.

737. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 277-279

Nous n’ignorons pas que les Philosophes & leurs partisans en pensent ou en parlent bien différemment ; mais nous nous faisons gloire de manifester ce que nous pensons du mérite des Auteurs, & nous invitons celui-ci à ne point se laisser aveugler sur les qualités qui lui manquent, par les applaudissemens des Sectateurs d’une Morale ennemie de celle qu’il prêche : leur suffrage n’est propre qu’à humilier l’Orateur Evangélique & Chrétien.

738. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 301-304

La liberté de la presse, que les Philosophes implorent & préconisent avec tant de complaisance, en s’en réservant toutefois le privilége pour eux-mêmes, seroit le moyen le plus sûr de corrompre l’Univers.

739. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 207-209

Si quelque heureux génie eût jeté sur la manie philosophique le même ridicule que cet Auteur répandit sur l'érudition pédantesque, les Philosophes auroient déjà disparu, comme les Commentateurs.

/ 2067