C’est, comme peinture, de la grasse abondance de Lamartine, mais avec une langue scientifique, une langue technique que Lamartine, cet ignorant divin, ne connaissait pas, et dont son génie n’avait pas besoin… Il n’y aurait eu, en français, qu’un dictionnaire de quatre mots, il n’y aurait eu dans la langue, comme disent les grammairiens, qu’un nominatif, un verbe et un régime, que Lamartine aurait été tout Lamartine avec cela.
Ce peintre, qui s’enivre de sa peinture, ne se met, je l’ai dit, je crois, jamais à part de ce qu’il peint.
pour notre compte, nous n’admettons pas que ce soit vrai dans la vie et dans le roman, qui doit être la peinture idéalisée de la vie, tant de sagesse et de perfection d’un côté, de l’autre tant de folie et tant de vice !
III Non, pour notre compte, nous n’admettons pas que ce soit vrai dans la vie et dans le roman, qui doit être la peinture idéalisée de la vie, tant de sagesse et de perfection d’un côté, de l’autre, tant de folie et tant de vice !
aussi bien dans les peintures que sait oser une imagination si sauvagement amoureuse de l’énergie que dans la conception des autres personnages de ce roman, de si grande proportion humaine, et qui mêlent leur destinée à celle de Guy Livingstone.
Il faut admirer l’orateur qui, à force d’art, d’esprit, de peinture de mœurs et de philosophie, tantôt délicate et tantôt profonde, vient à bout de suppléer à ce que son sujet lui refuse72, et il ne faudrait pas condamner ceux qui ont eu moins de succès.
Cette peinture, assure Champfleury, est d’un maître espagnol et fou, dont lui seul, Champfleury, sait le nom ! […] Je ne parlerai pas de la peinture. […] Gérôme, empereur de la peinture française. — Comment procède la critique littéraire militante […] Gérôme, empereur de la peinture française, ferait encore mieux notre affaire ! […] La peinture est donc, par excellence, l’art plastique de la société contemporaine.
Il avait une conversation curieuse et, en art et en peinture, pleine de fines remarques. […] C’est au nom de ces principes qu’il déclarait ne pas aimer Puvis de Chavannes, « On ne fait pas exprès de la peinture primitive, disait-il. […] J’ai rarement entendu Heredia parler peinture, bien qu’il aimât les enluminures et les belles illustrations. […] J’ai rarement entendu Heredia parler peinture, bien qu’il aimât les enluminures et les belles illustrations. […] Même après Tartarin, Maurin des Maures reste encore une agréable peinture du caractère provençal et Maurin un type amusant et populaire.
Si la peinture est poussée au noir, il reste que tous les traits portent la marque de la sensation directe. […] Mais à la peinture de Vallès il manque cette poésie que M. […] Le procédé de peinture indirecte ne permet guère l’échafaudage des incidents. […] Rien n’a péri de ces peintures, parce que Molière a discerné, par-dessous des phénomènes passagers, des causes éternelles. […] Son premier caractère est le réalisme de la peinture.
Et la peinture du lendemain de la révolution de 1830, et des lendemains de révolution en général, à propos de Bertrand et Raton ! […] Et, en outre, il déteste ces peintures comme antispiritualistes, comme empreintes d’un déterminisme impitoyable. […] Je ne lui reprocherai point d’être immorale ; elle échappe à cette accusation par l’outrance parfois vaudevillesque et l’ironie des peintures. […] La peinture est vivante et vraie à ravir. […] Elle est sans fortune, et, moitié par goût, moitié pour conquérir, s’il se peut, l’indépendance, elle s’est mise à faire de la peinture.
Il semble que la grande émotion chez Stendhal fasse glisser l’imagination vers la peinture ou vers la musique. […] On dit : avoir de l’oreille ; tous les yeux ne sont pas propres à goûter les délicatesses de la peinture. […] Dans l’Avant-Propos de l’ouvrage posthume sur lequel je vais revenir, il nous est dit qu’« il obtint le prix de peinture de sa ville natale et se rendit à Rome pour y achever son éducation d’artiste. Le mauvais état de ses yeux le força de renoncer à la peinture, mais pendant son séjour en Italie il eut l’occasion d’étudier Ruskin ». […] Mais plus on y réfléchit, mieux on perçoit que dans cette disproportion même gît la raison d’être du livre : c’est elle qui donne à la peinture l’exquise délicatesse de ses valeurs.
Mais en même temps quelles peintures du vice invétéré que le baron Hulot ! […] i, et la célèbre épitaphe : Arrigho Beyle, Milanese ]. — Les premiers écrits de Stendhal : Vies de Haydn, Mozart et Métastase, 1814, 2e édition, 1817 ; — et l’Histoire de la peinture en Italie, 1817. — Ses relations avec lord Byron et avec Destutt de Tracy. — Le livre de l’Amour, 1822 ; — et qu’il est bien un livre du xviiie siècle ; — pour la sécheresse et l’ironie continue du ton ; — pour l’affectation du cynisme ; — pour le décousu de la composition. — Mais que l’on voit bien que Cabanis a passé par là [Cf. […] Que, si Stendhal ne les a pas dégagés nettement, il a fourni pourtant au romantisme trois des principes essentiels de son esthétique ; — lesquels sont, et sans parler d’une orientation générale de la curiosité vers des littératures étrangères : — 1º le Principe de l’équivalence des arts ; — ou du perpétuel échange que la poésie, la peinture et la musique peuvent faire de leurs « moyens » ; — et conséquemment de leurs effets ; — 2º le Principe de la représentation du caractère comme objet essentiel de l’art ; — en tant que le caractère est l’expression du « tempérament » physiologique des individus ; — et des peuples ; — et 3º le Principe de la glorification de l’énergie ; — si son admiration pour Napoléon ; — pour l’Italie ; — et pour l’Angleterre prouve essentiellement sa sympathie pour la résistance des individus aux conventions et aux lois de la société. — Il est aussi l’un des premiers qui aient fait de la « culture du moi » la loi du développement de l’artiste. […] Stryienski, 1888 ; 2º Ses Œuvres de critique [critique d’art ou critique littéraire], dont les principales sont : les Vies de Haydn, Mozart et Métastase, 1814-1817 [sous le pseudonyme de Louis César Alexandre Bombet] ; — l’Histoire de la peinture en Italie, 1817, par M. […] Thierry, son article sur le roman d’Ivanhoé]. — Pareillement les romans de Balzac. — Aucun historien n’a donné des guerres civiles du temps de la Révolution française une plus saisissante image que l’auteur des Chouans ; — il n’y a rien de plus « impérial », — on veut dire qui soit une plus vive peinture de la France du premier Empire, — qu’Une ténébreuse affaire [Cf.
C’est ce qui arriva au jeune écrivain pour le salon de peinture de 1822, dont il rendit compte dans le Constitutionnel ; ces mêmes articles parurent durant l’année, réunis en brochure, Quoi qu’en puisse penser aujourd’hui l’auteur, très-sévère sur ces premiers essais et dès longtemps mûri en ces matières, j’ose lui assurer que cette brochure se relit encore avec plaisir, avec utilité. Si le coup d’œil historique sur les révolutions de la peinture laisse infiniment à désirer et peut compter à peine en ce qui concerne l’Italie, que M. […] Dans ce dernier art pris en grand, qui embrasse la sculpture et la peinture, il retrouve l’âme visible des peuples, toute leur histoire et leur civilisation résumée et figurée.
Peintures et descriptions : elle décrit à Abeilard le monastère et le paysage, « les dômes moussus couronnés de fines tourelles, les arches majestueuses qui changent en nuit la clarté du grand jour, les vitraux qui versent sur les dalles une clarté solennelle1106 », puis « les rivières errantes qui luisent entre les collines, les grottes dont l’écho répète le bruissement des ruisseaux, les brises mourantes qui viennent expirer sur les feuillages1107. » — Tirades et lieux communs : elle envoie à Abeilard des dissertations sur l’amour et la liberté qu’il réclame, sur le cloître et la vie paisible qu’il peut donner, sur l’écriture et les avantages de la poste aux lettres1108. — Antithèses et contrastes : elle les expédie à Abeilard par douzaines : contraste entre le monastère illuminé par sa présence et le monastère désolé par son absence, entre la tranquillité de la religieuse pure et l’anxiété de la religieuse coupable, entre le rêve du bonheur humain et le rêve du bonheur céleste. — En somme, c’est un air de bravoure, avec oppositions de forte et de piano, avec variations et changements de ton ; Héloïse exploite son motif, et s’occupe à y insérer toutes les habiletés et les réussites de sa voix. […] Nous continuons par conscience, et, dans la peinture de la Mélancolie et de son palais, nous trouvons des figures bien autrement étranges : « une jarre qui soupire, un pâté d’oie qui parle, des hommes qui, travaillés par l’imagination, se disent en mal d’enfant, des filles qui se croient changées en bouteilles et demandent à grands cris un bouchon1117. » Nous nous disons alors que nous sommes en Chine ; qu’à une si grande distance de Paris et de Voltaire il ne faut s’étonner de rien, que ces gens ont d’autres oreilles que les nôtres, et qu’à Pékin un mandarin goûte avec délices un concert de chaudrons. […] D’ailleurs, sous la rhétorique et la facture uniforme des vers, on sent de la chaleur et de la passion, on aperçoit de riches peintures, une sorte de magnificence et l’épanchement d’une imagination trop pleine.
Des commencements difficiles, une fin cruelle, des espérances renaissantes et toujours trompées, une ambition sans scrupule et en même temps sans prudence, le funeste privilège d’inspirer des passions profondes et de ne les point ressentir, de connaître et de peindre, avec une force incomparable, les misères de la nature humaine, et de pouvoir être cité soi-même comme un vivant exemple de la vérité de ces peintures, telle fut en ce monde la destinée de Swift qui s’y résigna d’autant moins qu’il la comprit davantage, et qui prit l’amère habitude de relire, chaque fois que l’année ramenait le jour de sa naissance, le chapitre de l’écriture où Job déplore la sienne et maudit cette nuit fatale où l’on annonça dans la maison de son père qu’un enfant mâle était né. […] Mais en revanche, l’histoire de Martin, devenu le type de l’Église anglicane, élevé par Harry Huff, affermi par Bess, mis en danger par les gens venus du Nord, asservi un instant par Jacques, relevé par des amis secrets de Pierre, bientôt menacé par eux et appelant contre eux des étrangers, redevenu enfin le maître et ne rêvant plus que la destruction de Jacques, compensait, par sa vigueur railleuse, le plaisir que pouvait donner aux amis de l’Église anglicane la peinture satirique des égarements de leurs adversaires. […] La politique, rabaissée dans le voyage de Lilliput aux débats d’une fourmilière, disparaît devant la calme sagesse des habitants de Brobdingnag et de ce roi philosophe qui, prenant dans sa main et caressant doucement le panégyriste éloquent des institutions et des mœurs de l’Angleterre, lui dit, sans émotion, que d’après ses propres peintures, « la plupart de ses compatriotes sont la plus pernicieuse vermine à qui la nature ait jamais permis de ramper sur la surface de la terre ».
D’autres peintures de vases archaïques le représentent avec deux ailes, l’une blanche et l’autre brune ; son pétase est moitié blanc, moitié noir ; son visage est également mi-parti, clair à droite et foncé à gauche. […] Dans une peinture antique, on le voit présenter solennellement une jeune fille au morne Pluton assis sur son trône : l’enfant recule effrayée devant cet abord redoutable ; mais le dieu souriant l’encourage, et l’enlace d’un bras protecteur, comme d’une grande aile d’Ange gardien. […] Les personnages de ces peintures formidables semblent pourtant de sa famille, et visités par le même Esprit.
Ce sont là les peintures qui, sans l’enlever aux réalités de sa vie de mère de famille et de maîtresse de ménage rustique, la ravissaient dans ce monde antique, profane ou sacré ; elle y retrouvait les mêmes mœurs, les mêmes images et le même cœur humain que dans sa maison. […] L’agrément qui résulte de ces sons réguliers et harmonieux pour l’oreille, ainsi que l’agrément qui résulte des images, des peintures, des compositions, pour les yeux de l’âme, enchantent l’auditeur ou le lecteur de son histoire, et la gravent ainsi, comme un air dont on se souvient ou comme un tableau qu’on se retrace, dans la mémoire des hommes. […] non, dîmes-nous tous en chœur, et même elle nous touche davantage. — Vous voyez donc bien, reprit-elle, que votre père avait raison de vous le dire : la beauté du récit n’était pas dans la condition des personnages, mais dans la vérité et dans l’émotion de la peinture : un haillon ici est aussi beau qu’un diadème.
L’histoire, chez lui, prête sa lumière à l’imagination, le précepte se fond dans la peinture. […] Non, l’auteur de Michaël ou du Vieux Mendiant du Cumberland (pour prendre au hasard de courts et enchanteurs poëmes) n’est pas inférieur à Byron en génie simple, en peinture naturelle et profonde, comme il l’est en gloire.
« Vitellius mort, la guerre avait plutôt cessé que la paix n’avait commencé dans Rome. » XXVI Ici une horrible peinture du massacre et des proscriptions soldatesques après la victoire des soldats de Vespasien. […] Est-ce la peinture ?