On finit par croire qu’avec de l’esprit, beaucoup d’esprit, et un tour de main extrêmement habile, on peut tout faire, tout contrefaire : contrefaire, je ne le nie pas ; mais avec de l’esprit seul, on ne fera jamais ni du sentiment, ni de la passion, ni de la nature, ni du drame, ni de la religion. […] … il nous rend comme lui-même ; il nous poursuit sans cesse de son ironie, il nous atteint au cœur ; son incrédulité nous enveloppe, sa frivolité nous dessèche ; il jette son regard froid sur notre enthousiasme, et il l’éteint : il pompe nos, illusions une à une, et il les disperse ; il nous dépouille, et quand il nous voit misérables comme lui, faits à son image, désenchantés, flétris, sans cœur, sans vertus, sans croyance, sans passions, et glacés comme lui, alors il nous lance parmi ses élus, et nous dit avec orgueil : Vous êtes des nôtres, allez ! […] Mais on a eu au début des scènes vives et risquées, des scènes où la passion de l’esclave heureux est hardiment produite. […] Je n’y trouve pas plus de ce naturel véritable qui, né de la pensée ou du sentiment, et jaillissant de la passion même, pénètre dans tout le langage et y circule comme la vie.
Tant il est vrai que les plus timides ne le sont plus quand leurs passions sont une fois déchaînées et les emportent. […] Il est temps d’arriver aux sentiments de douleur et de repentir qui ont épuré la passion de Mme de La Vallière, et qui ont donné aux trente-six dernières années de sa vie la consécration sans laquelle elle n’eût été qu’une maîtresse de roi assez touchante, mais ordinaire. […] On reconnaît vers la fin des Réflexions les vifs élans de cet amour tendre qui est en voie de se transformer en passion divine et en charité. […] Elle rappelle, comme amante, Héloïse ou encore la Religieuse portugaise, mais avec moins de violence et de flamme : car celles-ci n’eurent pas seulement le génie de la passion, elles en eurent l’emportement et la fureur ; La Vallière n’en a que la tendresse.
Élève de Bachaumont, n’ayant jamais fréquenté que les gens du monde et du plus bel esprit, elle ne connut d’autre passion qu’une tendresse constante et presque platonicienne. […] Mme de Lambert, comme Mlle de Scudéry, pense que rien n’est si mal entendu que l’éducation qu’on donne aux jeunes personnes : « On les destine à plaire ; on ne leur donne des leçons que pour les agréments. » Elle, au contraire, fille d’une mère telle que nous l’avons dite, elle a senti de bonne heure le besoin qu’ont les femmes d’être raisonnables et d’être fortifiées contre leurs passions. […] La passion s’augmente par les retours qu’on fait sur soi : l’oubli est la seule sûreté qu’on puisse prendre contre l’amour. […] Mais tout est relatif, et, quand on suffoque de chaleur, quelques degrés de moins d’une chambre à l’autre font aussitôt l’effet du plus frais printemps. — Ajoutons que M. de Sainte-Aulaire était chez lui dans le salon de Mme de Lambert : car si, comme on l’a dit, « elle ne connut d’autre passion qu’une tendresse constante et presque platonicienne », il en fut l’objet.
Il n’avait acquis ni l’aigreur des uns, ni la morgue tranchante des autres ; avec de la pétulance et même de l’irascibilité, il ne nourrissait aucune mauvaise passion. […] Pas un vice qui les dégrade, pas un regret qui les flétrisse, pas une passion qui les attriste et les tourmente ; elles sont libres de cette liberté qui est la compagne de la joie, et sans laquelle il n’y eut jamais de pure et durable gaieté. […] Il suffit de lire sa correspondance avec Voltaire pour voir que son âme n’était pas libre des animosités philosophiques et des passions de secte. […] Mais, là, sa modération lui manqua subitement ; il se mit en avant tout entier, il brisa des lances envers et contre tous pour Piccinni, pour la musique italienne, avec une ardeur démesurée et avec une passion où l’amour de la mélodie se sent moins encore que le besoin de dépenser un reste de jeunesse.
Volney, reprenant à sa façon, et quarante ans plus tard, la tâche de Fréret, rencontre également l’autorité des Écritures qu’on lui oppose, et s’en irrite ; il s’en irrite comme un disciple de l’Encyclopédie : de là vient qu’en lisant ces amples et vastes récits d’Hérodote, qui font parfois l’effet d’un beau fleuve de Lydie, et en les comparant à d’autres récits d’un caractère plus primitif encore, il trouve moyen d’y apporter de l’aigreur, d’y mettre de la passion, et d’y insinuer de ce zèle hostile que nourrissait l’école de d’Holbach contre tout ce qui tenait à la tradition religieuse. […] Des circonstances heureuses avaient habitué ma jeunesse à l’étude ; j’avais pris le goût, la passion même de l’instruction ; mon fonds me parut un moyen nouveau de satisfaire ce goût, et d’ouvrir une plus grande carrière à mon éducation. […] Par ces côtés positifs, Volney était un membre utile de l’émancipation de 1789 ; mais il y mêlait une passion philosophique singulière, et, entre toutes celles du même genre qui éclataient alors, la sienne se distinguait par un caractère aigu et ardent. […] La Révolution, en lui montrant le triomphe présent, exalta tout à coup sa passion mal contenue ; elle mit cet esprit éminent et froid dans un état en quelque sorte pindarique, et le fit sortir de ses tons.
Heine analyse et énumère toutes les navrantes variétés de cette infortune, l’amour dédaigné, l’amour agréé, puis rejeté pour quelque vile passion de lucre, ces amours couronnées de cyprès que la mort a disjoints et que relient encore des rêves pleins de fantômes. […] Il s’accable de mépris et d’indulgence, s’insulte et salit sa passion ; la folie de hasarder la paix de son cœur entre les mains traîtresses d’une femme, lui inspire de faux ricanements, et c’est quand son affection trompée, bourrelée et meurtrie lui rend l’âme le plus vide et le plus morne, qu’il s’ingénie à affiler contre sa tendresse et la perfidie de sa bien-aimée les plus jolis sarcasmes. […] Ce sont les fleurs traditionnelles, la rose, la violette ou le souci ; le rossignol et l’alouette de Roméo ; l’époque et le costume sont indécis, les incidents si simples qu’un jeune Persan vivant à Bagdad sous les Abassides, en eût pu composer l’histoire de sa passion pour quelque belle Arménienne, aussi bien qu’un étudiant de Bonn pour une fille de brasserie. […] Heine se mêla de trop d’aventures et vibra de tant de passions que l’inanité même de ce qu’il s’était indigné de ressentir ne put lui échapper.
René Boylesve déclare (Gil Blas, 23 août 1904) : « La tendance la plus nette qui m’apparaisse est celle qui aboutit à tout confondre ; la politique avec le sentiment ; la raison avec la passion ; les pouvoirs entre eux ; l’oppression avec la liberté, l’art avec la science ; la littérature avec la peinture, avec la musique, avec la morale, avec la philosophie, avec la sociologie, voire avec la carrière littéraire ! […] Le naturalisme, avec sa passion absorbante du frisson nouveau, échouait bientôt à la même erreur, se traînait entre les deux pôles du bizarre et du vulgaire, sans parvenir à nous révéler la vie ; car toutes ces écoles avaient oublié que pour traduire la vie, il faut la porter en soi d’abord, ensuite, par une connaissance précise de sa langue et de son métier, la révéler le plus simplement possible. […] Car il y a deux sens au mot classique, ainsi que l’a marqué Sainte-Beuve : « Le mot classicus se trouve employé dans Aulu-Gelle et appliqué aux écrivains ; un écrivain de valeur et de marque, classicus assiduusque scriptor, un écrivain qui compte, qui a du bien au soleil… Un vrai classique, comme j’aimerais à l’entendre définir, c’est un auteur qui a enrichi l’esprit humain, qui en a réellement augmenté le trésor, qui lui a fait faire un pas de plus, qui a découvert quelque vérité morale non équivoque ou ressaisi quelque passion éternelle… qui a rendu sa pensée, ou son observation, sous une forme n’importe laquelle, mais large et grande, fine et sensée, saine et belle en soi, qui a parlé à tous dans un style à lui, et qui se trouve celui de tout le monde, dans un style nouveau sans néologisme, nouveau et antique, aisément contemporain de tous les âges. Un tel classique a pu être un moment révolutionnaire, il a pu le paraître du moins, mais il ne l’est pas… il n’a renversé ce qui le gênait que pour rétablir l’équilibre “au profit de l’ordre et du beau”… » C’est aussi : « Les écrivains d’un ordre moyen, justes, sensés, élégants, toujours nets, d’une passion noble et d’une force légèrement voilée… écrivains modérés et accomplis… Cette théorie dont Scaliger a donné le premier signal chez les modernes est la théorie latine à proprement parler et elle a été aussi pendant longtemps la théorie française… Le chef-d’œuvre que cette théorie aimait à citer c’est Athalie. » En somme, c’est ici la théorie de l’unité soutenue par Buffon dans le Discours sur le style, et Sainte-Beuve conclut : « Il n’y a pas de recettes pour faire des classiques : ce point doit être enfin reconnu évident.
Béranger n’a été, quoi que vous puissiez dire, ni un sage et grand publiciste, ni un utile ami de la liberté ; mais il a rencontré dans son art l’accent lyrique, et il a su toucher la passion de la foule en plaisant au goût des habiles. […] C’était une chaste harmonie, mélodieuse sans art, émue sans passion terrestre, presque monotone et toute charmante ; c’étaient les premiers et les délicieux vers de M. de Lamartine : l’Isolement, le Soir, le Vallon, le Lac, la Foi, le Temple, les Étoiles ; tous ces échos de douce rêverie, dont nuls sons ne pouvaient être détachés et retentir dans les vastes auditoires des cours publics, sans faire éclater les mille applaudissements d’une jeunesse idolâtre. […] La riche variété des tons lyriques élancés de cette jeune âme se rapportait cependant à quelques sources principales : les souvenirs d’enfance et de premier séjour, la passion du soleil, du bruit et de la renommée, bientôt l’amour paternel et ses vives tendresses, partout l’éblouissement prolongé de l’Empire et de l’Empereur. […] La belle ode de Napoléon à Sainte-Hélène, ce mélange d’apothéose et d’anathème, cette juste sentence portée par la poésie contre l’abus de la force et du génie, revit presque entière dans la traduction en strophes de forme inégale qu’en avait faite à vingt-deux ans la jeune Gomez ; et un des beaux chants de Victor Hugo, traduit de plus près encore et dans un mètre plus sévère, le chant intitulé le Poëte, rend à la langue espagnole avec naturel et passion ce que notre illustre compatriote lui avait pris de pompe et de splendeur.
— Les soldats s’amusaient aussi appeler les ânes des demi-savants : mais, dans les moments difficiles, ils injuriaient ces malheureux serviteurs, et les savante avaient leur part aux reproches du soldat, qui s’imaginait que le but de l’expédition était de satisfaire leur passion pour des recherches auxquelles le militaire prenait fort peu d’intérêt. » — Il ne sait donc pas, celui qui a écrit ces lignes, que cette noble armée, de laquelle il lui plaît de faire une cohue de goujats, prenait aussi sa part des souvenirs magnifiques dont elle était environnée, qu’elle enterrait ses moite avec orgueil au pied de la colonne de Pompée, et qu’elle battait des mains avec enthousiasme à la vue des ruines de Thèbes ! […] Entendu de cette façon, il nous semble que le talent fécond, brillant et pittoresque de Walter Scott, abordant le genre austère de l’histoire, a bien pu s’égarer, comme il l’a fait, à la merci de passions mesquines et de préjugés aveugles ; égarement miraculeux et de tout point incompréhensible, si l’on reconnaît à l’auteur cette intelligence profonde des époques et ce sens historique pénétrant dont on l’a jusqu’ici trop libéralement doué.
Tant de fêtes commémoratives qui formèrent nos spectacles d’enfant, les cérémonies régionales en l’honneur des « héros morts pour la patrie », une telle activité civique n’a pas été assurément sans accentuer le caractère de nos passions et sans en purifier l’objet. […] Rousseau conta les amours de Julie, dans le but unique de tromper son cœur et d’utiliser les flammes de sa passion, la plupart des auteurs ne composent des odes et des tragédies que par une sorte de subterfuge à l’aide duquel ils oublient leur fortune, les voluptés que leur refusent d’exquises amantes et les guerrières expéditions à quoi semblaient les destiner leurs mérites et leurs sentiments.
Il avoit connu les passions comme les autres hommes, & les avoit même eues plus vives. […] Mais bien des gens trouvoient qu’il n’avoit de modeste que le propos ; que ses manières ne l’étoient point ; que l’ambition de règner sur les esprits, étoit sa passion dominante ; que, gouvernant la république d’Athènes, il croyoit devoir être également obéi dans celle des lettres.
Cette femme, de beaucoup d’esprit & de mérite, se prit, dit-on, de passion pour l’homme qui avoit le plus de génie. […] Sa passion étoit de voir des baladins de place.
C’est ainsi que finissent, en général, les grandes passions publiques. […] Ses loisirs ne le changeaient ni de milieu ni de passion. […] Soyons vulgaires, abjects ; remuons les sales passions et les ordures bêtes, mais restons patriotes. […] Tout le décor, toute l’émotion est dans les pensées, dans les passions, et dans cette intelligence suprême qui permet à M. […] *** M. de Montesquiou a la passion de l’unique.
La passion de l’exactitude conduira à l’infidélité. […] Balzac parle d’hier et Walter Scott de longtemps ; Balzac analyse les passions de M. […] On dirait une de ces Javanaises, vampires d’amour, succubes diurnes, dont la passion tarit en quinze jours le sang, la moelle et l’âme d’un Européen. […] Il en trouve plusieurs : le manque de grandes croyances, d’enthousiasme pour les idées généreuses, de passion et de sens humain. […] Comme celle-ci, Mme Blanchecotte a souvent des éclats et des véhémences de passion d’une sincérité poignante.
Racine seul, au xviie siècle, saura peindre et représenter comme d’Urfé les passions de l’amour. […] Le même écrivain ajoute encore : « À vrai dire, la jalousie et le point d’honneur sont les seules passions qui défrayent le théâtre espagnol. […] Car, ne pourrait-on pas dire aussi que l’amour est « la seule passion qui défraye le théâtre français » ? […] Et, pour cette science de la psychologie, pour cette connaissance des passions de l’amour, pour cette finesse et cette vérité d’analyse qui sont le triomphe de son art, ses auteurs favoris, parmi lesquels on doit compter au premier rang les romanciers grecs — et au second, sans doute, l’ingénieux, charmant et subtil auteur de l’Astrée, — lui en avaient donné de bien meilleures leçons que l’auteur du Traité des passions. […] — toujours est-il que leur doctrine a cependant contre elle d’avoir mis les passions au large.
Bref, il y a deux manières principales de débuter dans la jeunesse : par la croyance, par la passion, par l’excès, par l’assaut livré aux choses, comme les amants, les poëtes, les enthousiastes et systématiques en tous genres ; ainsi, à côté de M. […] Et il y a l’autre manière de débuter, gaie, vive, insouciante de l’impossible, d’ailleurs éveillée à tout, tournant court à temps, capricieuse sans passion, curieuse avec intelligence, un peu timide d’abord, un peu superficielle sur bien des points, mais qui, au lieu de s’atténuer, s’accroît, se fortifie chaque jour, profite des fautes mêmes et des pertes des autres, et est moins sujette ensuite au désabusement des revers. […] alors, s’il la saisit de son propos clair et débarrassé, élégant et court (comme disait Vaugelas, comme faisait Voltaire) ; s’il l’arme de finesse, s’il la revêt de plus d’une flatteuse imagination et d’éclairs lumineux (lumina orationis) ; si surtout il la colore d’une sorte de passion sentie et la fait renaître à chaque instant avec originalité ; oh ! […] Le jeune panégyriste de Montaigne, disions-nous, débuta sans témoigner de passion dominante ; je me trompe, il avait celle de la belle littérature, le culte de l’imagination, l’amour des grands écrivains et de leurs formes immortelles. […] Villemain, exerçait sa critique sur l’érudition et sur la philosophie plus que sur le goût, n’y regardait pas de bien près en délicatesse, et Voltaire, par passion, se permettait souvent d’étranges familiarités.
Et ici se serait placée probablement son étude de l’homme, l’analyse des sens et des passions, la connaissance approfondie de notre être, tout le parti enfin qu’en pourront tirer bientôt les habiles et les sages. […] Ils dissèquent et étalent toutes les moindres de nos pensées, comme un prisme fait les couleurs. » Mais les beautés d’idées ici se multiplient ; le moraliste profond se déclare et se termine souvent en poëte : « Les mêmes passions générales forment la constitution générale des hommes. Mais les passions, modifiées par la constitution particulière des individus, et prenant le cours que leur indique une éducation vicieuse ou autre, produisent le crime ou la vertu, la lumière ou la nuit. […] si tu vis encore, alors peut-être un sage, Près d’une lampe assis, dans l’étude plongé, Te retrouvant poudreux, obscur, demi rongé, Voudra creuser le sens de tes lignes pensantes : Il verra si du moins tes feuilles innocentes Méritaient ces rumeurs, ces tempêtes, ces cris Qui vont sur toi, sans doute, éclater dans Paris ; … alors, peut-être… on verra si… et si, en écrivant, j’ai connu d’autre passion Que l’amour des humains et de la vérité ! […] En somme, on y découvre André sous un jour assez nouveau, ce me semble, et à un degré de passion philosophique et de prosélytisme sérieux auquel rien n’avait dû faire croire, de sa part, jusqu’ici.
On a sécularisé ce qui ne voulait et ne pouvait être que spirituel, et les passions humaines se sont emparées, pour l’exploiter à leur profit, du domaine autrefois exclusivement réservé aux croyances chrétiennes. […] Trempant ses lèvres ardentes à la coupe des passions intellectuelles, il en but jusqu’à la lie la capiteuse liqueur. […] Le choc des grandes passions lui convient aussi peu que les gestes brutaux et les appétits grossiers de la plèbe. […] Depuis lors il a dû, pour agir, — et l’histoire en est témoin — mettre en jeu, non la force de ses propres décisions, mais celle de ses passions, c’est-à-dire l’attrait sensible que les choses exercent sur lui. […] La passion maîtresse de Scherer, peut-être son unique passion, fut celle de l’absolu.
D’un côté, elle a grand peur de la passion, parce que le destin de sa sœur est sans cesse présent à son souvenir ; de l’autre elle est très pressée d’aimer, mais elle voudrait prendre ses précautions. […] Est-ce par passion, par violence d’amour ? […] L’égoïsme le plus absolu, la sécheresse de cœur la plus complète, même vis-à-vis de sa maîtresse, c’est tout ce qu’on peut découvrir en lui quand on soulève la passion dont il se couvre. […] Sainte-Beuve prit son système en passion. […] Dans une telle façon de traiter l’examen littéraire, il perce beaucoup d’amour, beaucoup de goût, une véritable passion pour les lettres.