/ 3030
1728. (1902) Symbolistes et décadents pp. 7-402

Qu’il fut facile de rallier, grâce à nos discordes et en lui offrant des transactions, une partie de ce public bienveillant mais indécis, c’est possible. […] Il me raconta son retour à Paris, et puis ses chagrins, une partie au moins ; là-dessus un petit bonhomme, un gosse passait, fin et svelte, grêle même. […] Nous avons édifié une partie de ce que nous voulions édifier, et il est moins important que nous n’ayons renversé qu’une partie de ce que nous voulions renverser. […] Dans la partie décorative, tout émaillée de tournures de phrases et de termes Moyen Age, elle rappelle parfois de trop près la phrase trop nette de Flaubert. […] Une partie de son talent vient de ses solides attaches avec le passé.

1729. (1911) L’attitude du lyrisme contemporain pp. 5-466

La seconde partie de cet admirable bréviaire d’art saisit le dernier moment dont est faite la beauté. […] Ce volume, je le compare à une sonate développée en trois parties avec, pour thème générateur, l’idée de vie. […] De là certaines lois générales formulées par Souza dans la première partie du Rythme poétique. […] La seconde partie du Rythme poétique étudie l’évolution historique du rythme depuis le moyen âge jusqu’au romantisme. […] C’est cette idée vivante qui constitue l’unité du livre et l’ordonnance des parties.

1730. (1835) Critique littéraire pp. 3-118

Sainte-Beuve, si le défaut que je signale dans sa manière n’appartient pas plus spécialement à la partie mystique et analytique de son ouvrage, et si la bizarrerie, l’étrangeté de la forme ne se rattachent pas, après tout, à l’étrangeté des idées. […] Moorcroft avait pénétré dans cette partie du Thibet, et quoiqu’il eût emprunté le déguisement d’un fakir, il avait péri victime de son zèle, empoisonné, dit-on, par l’ombrageuse police de l’empereur. […] De simple gentilhomme de campagne devenu chef de bandes, de général roi par la grâce de 20 000 bandits intrépides et pillards, il est parvenu à soumettre à son joug toute la confédération des princes sykes, jadis ses égaux, et une partie considérable de l’ancien royaume de Caboul. […] Tels étaient les projets de Victor Jacquemont, et il en exécuta une partie. […] Le mari demeure une partie de l’année à Paris, éloigné de sa femme ; et quand il vient à Monteregale, il y prend le costume d’un étudiant, vit à l’auberge et passe son temps à feuilleter des livres, à regarder l’eau couler, et à fumer des cigares au Soleil-d’Or.

1731. (1901) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Deuxième série

Je ne concevais point qu’on pût avoir fait sa logique et ne pas voir que le tout est distinct de la partie, et que le véritable « honneur de l’armée » consiste à répudier courageusement ce qui la déshonore. […] Pauvre petit pasteur, retiré loin du monde dans ta maison de la rue de La Tour d’Auvergne, je te plains ; la partie n’était point égale. […] Qui est né avec un talent et pour un talent y trouve la plus belle partie de son existence, disait Gœthe. […] Et la plus grande partie de tout cela, n’ayant jamais été tirée du néant où elle dort par la trompette de la réclame, n’a pas même commencé à vivre ! […] L’excessive richesse de certaines parties de tel ou tel vocabulaire peut avoir presque autant d’inconvénients que son indigence.

1732. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome IV pp. 5-

Troisième partie, section seconde. […] Il faut considérer ces passages comme une partie de l’exposition des mœurs : là le génie fait, pour ainsi dire, la revue des forces militaires qu’il va mettre en campagne. […] Ceci concerne la partie matérielle du poème. […] L’Arioste s’est montré par là le plus ingénieux à lier les incidences au fonds principal, et son talent excelle en cette partie. […] Ce poème, examiné dans chacune de ses parties, va donc nous fournir lui seul tous les exemples et les preuves irrécusables de vingt-quatre conditions que nous avons reconnues dans l’épopée.

1733. (1864) Corneille, Shakespeare et Goethe : étude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle pp. -311

Le livre de l’Allemagne se composait de quatre parties. […] C’en est du moins une partie. […] les poètes chevelus ont perdu une grande partie de leur crinière, s’ils ne sont pas devenus tout à fait chauves ! […] Il les brise en deux parties ; ou plutôt en fait jaillir la lumière comme des deux éléments de la pile voltaïque. […] Ce passage ne se rapporte qu’à la première partie du poème : « On sait que la première partie de Faust, la seule qu’on puisse transporter sur le théâtre, se divise elle-même en deux périodes.

1734. (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379

Jamais l’illustre ami de Victor Hugo n’y fut sérieusement pris à partie. […] Toute la partie aristocratique· me plaît. […] Elle comprend un prélude et trois parties. Chaque partie englobe un grand nombre de subdivisions. […] On ne peut lire sans frissonner cette partie de son livre.

1735. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409

On lit dans cet ouvrage de Sénèque que les flammes avaient consumé la plus grande partie des monuments des lettres romaines ; trait qui ne peut avoir rapport à l’incendie de Néron, postérieur à cette Consolation. […] Nulle partie du monde n’est florissante que par ma faveur. […] Le méchant qui nie l’existence de Dieu est juge et partie ; c’est un homme qui craint et qui sait qu’il doit craindre un vengeur à venir des mauvaises actions qu’il a commises. […] Heureux celui qui n’en sortira point convaincu qu’il n’a vécu qu’une très-petite partie de sa vie ! […] Et j’ajouterai que je n’ai pas la vanité de prendre la partie de cette réflexion qui semble s’adresser à moi, et que nos censeurs auront sans doute le bon esprit d’en refuser la partie qui semble s’adresser à eux.

1736. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LI » pp. 198-202

Crétineau-Joly : cet auteur est déjà connu par une Histoire des guerres de la Vendée, dont la première partie est des plus intéressantes ; il appartient au parti légitimiste et religieux ; on le loue comme écrivain plus qu’à d’autres égards ; il a eu un procès scandaleux avec M. de Genoude pour injures et calomnies réciproques, et on a été tout étonné de les voir sortir de l’audience bras dessus bras dessous.

1737. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pailleron, Édouard (1834-1899) »

La majeure partie du volume (idylles légères, graves et mélancoliques, écrites en strophes variées) ne contient que des amours sans flamme et des haines pâles, des à-peu-près de mélancolie et d’allégresse, des choses presque senties et pas du tout rendues.

1738. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vacquerie, Auguste (1819-1895) »

Je signalerai encore d’autres superbes parties de cette œuvre : la pièce du Cimetière de Villequier, un chef-d’œuvre de tendresse ; l’Arbre, une des plus belles conceptions du poète… Je m’arrête, renvoyant le lecteur à ce livre plein de hautes pensées, de l’amour de l’humanité et de la justice.

1739. (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « III »

Isolées, elles ont leurs parties faibles.

1740. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 296-302

Si on excepte son Histoire de Théodose le Grand, de toutes les parties des Belles-Lettres qu’il a cultivées, l’Eloquence de la Chaire est la seule où il ait réussi d’une maniere distinguée.

1741. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 317-322

L’Astronome comme le Moraliste, le Médecin comme le Géometre, le Chimiste comme le Mécanicien, le Philosophe comme l’Homme d’Etat, y reconnoissent l’Homme supérieur dans chacune de leurs parties, comme s’il ne se fût attaché toute sa vie qu’à elle seule.

1742. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 381-387

La Poésie galante paroissoit être plus du ressort de son génie ; c’est pourquoi son Théatre lyrique réunit tous les suffrages ; & personne, depuis Quinault, n’a mieux saisi le vrai caractere, n’a mieux développé le goût, n’a porté plus loin l’intelligence nécessaire dans cette partie de nos Spectacles.

1743. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Introduction » pp. 5-10

Ernest Gaubert a donné plus particulièrement ses soins aux chapitres des Écoles et Manifestes, à une partie de la Critique, à la Poésie, au Régionalisme, à la documentation bibliographique, M. 

1744. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la comédie chez les Anciens. » pp. 25-29

La véritable comédie doit être composée des mêmes parties que la tragédie, c’est-à-dire, exposition, nœud, dénouement.

1745. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre premier. Que le Christianisme a changé les rapports des passions en changeant les bases du vice et de la vertu. »

C’est une imprudence que d’appliquer sans cesse son jugement à la partie aimante de son être, de porter l’esprit raisonnable dans les passions.

1746. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre IV. Si les divinités du paganisme ont poétiquement la supériorité sur les divinités chrétiennes. »

Des personnes impartiales pourront nous dire : « On vous accorde que le christianisme a fourni, quant aux hommes, une partie dramatique qui manquait à la mythologie ; que de plus il a produit la véritable poésie descriptive.

/ 3030