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876. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »

Il accorde une de ses plus longues études au grotesque Grandmougin. […] Faguet, dont la lourdeur naturelle s’aggrave d’une robe longue et d’une méthode gauche, ne pardonne pas non plus à Voltaire ses vivacités et ses espiègleries. […] … Celui-ci se relève pour continuer, intarissable et subtil, à commenter les vers de Baudelaire : Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. […] Au début, des délibérations qui ne paraissent point longues, parce qu’elles s’élancent noblement lyriques : les orateurs sont intéressants de vérité générale, vivants de vérité particulière.

877. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »

La Sèche, cette hideuse araignée de la mer, distille, quand on l’attaque, un flot de liqueur noire qui la sauve, en troublant la vague où elle agite ses longs tentacules ; de même maître Guérin verse sur ses fraudes l’encrier bourbeux du droit falsifié. […] Toutes ses manœuvres s’éventent, toutes ses tentations font long feu ; il n’a ni l’aplomb de sa position, ni la tenue de son caractère. […] Augier cette longue discussion et cette rigoureuse analyse. […] Mais l’habitude seule, une longue habitude des étrivières morales et de la bastonnade judiciaire, peut expliquer ce stoïcisme cynique.

878. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117

— on reconnaît le verbe de Gavarni, — quand voilà qu’on me présente un monsieur avec des cheveux longs de savantasse, des gants de filoselle… Ward enfin ! […] * * * — Placer dans un roman un chapitre sur l’œil et l’œillade de la femme, un chapitre fait avec de longues et sérieuses observations. […] Je marche un assez long temps derrière elle, puis ramassant tout mon courage, je la dépasse, reviens sur elle, la salue très émotionné, et, après quelques mots vagues et balbutiants, lui demande la permission de lui écrire. […] Nanteuil, un grand, un long garçon, aux traits énergiques, à la douce physionomie, au sourire caressant, féminin.

879. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80

Puis, un long moment, elle regarde les choses avec ces yeux de mourant qui paraissent vouloir emporter le souvenir des lieux qu’ils quittent, et la porte de l’appartement, en se fermant sur elle, fait un bruit d’adieu. […] On nous a fait, un long moment attendre, avant d’ouvrir une autre porte, et pendant ces minutes d’attente, tout notre courage s’en est allé, comme s’en va, goutte à goutte, le sang d’un blessé s’efforçant de rester debout. […] Puis autour de ce Parisien, de cette Parisienne, tout est long, difficile, diplomatiquement laborieux à saisir. […] Que mon lecteur me permette aujourd’hui d’être un peu plus long que d’habitude, cette préface étant la préface de mon dernier livre, une sorte de testament littéraire.

880. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — La déformation  »

Alors seulement commença pour le latin cet état de fixité qui dura jusqu’à sa mort définitive, après la longue traversée du moyen âge : il y a beaucoup moins loin de Prudence à Adam de Saint-Victor que de Plaute à Prudence. […] C’est que toute nouveauté verbale n’acquiert que lentement et souvent après de très longues années sa place définitive dans les habitudes linguistiques. […] Il ajoute, ce qui me dispense d’un plus long commentaire : « Le peuple, toujours fidèle à l’instinct, continue cette transformation euphonique et dit castrole pour casserole. » Eléxir, Gérofle. […] Une des tendances de l’e long latin est de se transformer en i.

881. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Victor Hugo »

C’est cette imagination qui lui fait allonger démesurément ces fatigantes et brisantes énumérations sur la claie desquelles il nous traîne par tous les chemins de ses Légendes et qui est le caractère de ses poésies, excessives seulement dans les mots et toujours trop longues de moitié. […] On voudrait toujours l’aimer, mais tout à coup, après une beauté incontestable qui vous a ravi et qu’on lui doit, il vous replonge dans la haine et dans la colère par des choses exécrables ou ridicules d’inspiration et même de forme, et on tombe, plein de ressentiment, de l’hippogriffe aux longues ailes bleues ouvertes en plein ciel, sur le dos du plus affreux casse-cou ! […] On se battit réellement pour ses drames, pleins de beautés grandioses et d’effroyables énormités, quand, un jour, trouvant le Théâtre trop petit pour l’envergure de sa pensée, il fit Cromwell, l’injouable Cromwell, plus long que les trois Wallenstein de Schiller, et qui est certainement son chef-d’œuvre dramatique, — une énormité réussie, mais, enfin, une énormité ! […] Alors, ce ne serait plus que l’occasion de suspendre ses grands et longs vers toujours prêts à couler, de les suspendre, ces girandoles !

882. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »

Par une matinée de juin, avec trois compagnons, je circulais dans Ablain, pire qu’un désert, longue rue dépecée par la mitraille, où venait encore à de longs intervalles un obus, et soudain voici que d’une cave s’élève un air charmant et savant de Bach, chanté par un violoncelle que soutient un piano. […] Pendant les longues soirées d’hiver à la campagne il écrivait. […] Il y avait en lui la paix surhumaine de s’être consacré exclusivement au Devoir tracé pour toute la vie, soit qu’elle fût remplie durant de longues années par le vaste labeur de la renaissance nationale et de la reconstruction de l’ordre français, soit qu’il dût tomber bientôt pour cette victoire qui était la condition nécessaire de nos espérances et, actuellement, la seule tâche qui importât.

883. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »

Les premiers estimeront qu’il y a bien des images successives, mais que nulle part ces images ne sont alignées ensemble le long d’un film ; et cela pour deux raisons : 1° Où le film trouverait-il à se loger ? […] Mais ce qui est prédéterminé est virtuellement du déjà fait et ne dure que par sa solidarité avec ce qui se fait, avec ce qui est durée réelle et succession : il faut tenir compte de cet entrelacement, et l’on voit alors que l’histoire passée, présente et future de l’univers ne saurait être donnée globalement le long d’un film 45. […] Grâce à cette troisième dimension d’Espace, toutes les images constituant tous les moments passés et futurs de l’univers sont données d’un seul coup avec l’image présente, non pas disposées les unes par rapport aux autres comme les photographies le long d’un film (pour cela, en effet, il n’y aurait pas de place), mais arrangées dans un ordre différent, que nous n’arrivons pas à imaginer, que nous pouvons cependant concevoir. […] Nous revenons ainsi par un long détour à notre point de départ.

884. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 105-106

M. le Marquis de Sablé sortant d’un long repas où il avoit amplement bu, alla voir la représentation de l’Opéra de village, Piece nouvelle de Dancourt ; & comme il y a un endroit où l’on chante, les vignes & les prés seront sablés, le Marquis s’imagina qu’on le nommoit, & donna un soufflet en plein Théatre au Poëte Comédien, qui se seroit bien passé de toucher cette rétribution.

885. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 142-143

Il a tenu parole, & on ne peut que regretter qu’il n’ait pas joui d’une plus longue vie.

886. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — I. » pp. 134-154

Les phrases de ces secrétaires sont difficiles à citer, tant elles sont longues, chargées de parenthèses et d’incidences : les phrases d’Homère ou celles d’Hérodote ne sont pas plus difficiles à ponctuer que les leurs. […] On peut regretter en ce style incommode, dans lequel on s’adresse continuellement à lui à la seconde personne, de ne pas trouver l’agrément ni la rapidité des mémoires ordinaires, et de n’y reconnaître qu’à peine le trait d’expression et la marque originale du narrateur ou de l’inspirateur même : mais n’est-ce pas aussi un premier caractère d’originalité, et plus significatif que tous les autres, qu’une telle forme ainsi adoptée et imposée durant une narration si longue ; et n’y voit-on pas déjà le ton et l’étiquette rigoureuse qui régnait dans ce château de Sully quand on s’adressait au maître ? […] Quand on ouvre, au Cabinet des estampes, le cahier où sont les portraits de Sully et de sa femme, on y voit le Sully tel qu’il nous a été transmis par la gravure et qu’il est fixé dans la mémoire, c’est-à-dire vieux, le front haut et chauve, la figure sillonnée et rude, l’air fâché, avec barbe longue et moustache grise, le tout encadré dans cette fraise bien roide que nous savons, et son écharpe sur l’armure.

887. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — III » pp. 178-197

Dans le cours de ses longues excursions, après avoir gravi les hauteurs, descendu les pentes rapides, franchi les ruisseaux plus ou moins gonflés ou à sec selon les saisons, il arrive devant un parc seigneurial par où il peut abréger son chemin en le traversant ; il ne fait point comme Rousseau qui éviterait sans doute d’y passer, et qui aimerait mieux faire le grand tour sous le soleil que de rien devoir au riche et au puissant. […] Mais, après ce poème excellent, il n’entreprit plus rien d’original qui fût de longue haleine. Frappé de bonne heure des beautés d’Homère et mécontent des infidélités de Pope, il s’appliqua (lady Austen encore, à l’origine, l’y poussant) à faire en vers blancs une traduction complète et fidèle de L’Iliade et de L’Odyssée, ce qui lui prit de bien longues années.

888. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — II — Vauvenargues et le marquis de Mirabeau » pp. 17-37

» — Dès la fin du régime devenu trop asiatique de Louis XIV, un certain nombre de bons citoyens pensaient très sérieusement aux moyens de rétablir dans l’État une règle, une constitution reconnue trop absente, et dont les abus d’un long règne et les calamités survenantes faisaient sentir l’utilité. […] Nous sommes jeunes, mon cher Mirabeau ; et, quoique la vie soit courte, elle peut sembler bien longue, dans de certains engagements ; aussi, je crois qu’on n’en doit prendre que par raison, et le plus tard qu’on peut. […] Quand vous ne prendriez que les mauvais tours de phrase et l’accent du Bordelais, et ne perdriez pas de cent autres côtés, vous seriez toujours blâmable du long séjour que vous y faites.

889. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de l’Académie française, par Pellisson et d’Olivet, avec introduction et notes, par Ch.-L. Livet. » pp. 195-217

Une des plus piquantes preuves de ce que j’ai dit que l’Académie, dans sa longue vie depuis 1634 jusqu’à 1793, était tour à tour très présente ou légèrement arriérée, et tantôt de la vogue du jour, tantôt du régime de la veille, c’est ce qui arriva lorsqu’elle exclut de son sein, en 1718, l’abbé de Saint-Pierre. […] Mais Richelieu voulait de son Académie française autre chose encore, et cette autre chose, je n’irai pas la demander aux révélations de La Mesnardière, esprit assez peu sûr, qui, dans son discours de réception, nous dit, non sans un retour de vanité complaisante : J’eus de Son Éminence de longues et glorieuses audiences vers la fin de sa vie durant le voyage de Roussillon, dont la sérénité fut troublée pour lui de tant d’orages. […] Mais trop souvent, aujourd’hui, on nous envoie à juger des notices sèches, des biographies longues, informes, farcies de dates et de citations.

890. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »

. — Les premières lettres sont remplies de ces prescriptions qui tiennent au corps, à la santé, et qui ont des conséquences morales aussi pour les personnes en évidence et dont toute la vie se passe en public : « Je vous prie, ne vous laissez pas aller à la négligence ; à votre âge cela ne convient pas, à votre place encore moins ; cela attire après soi la malpropreté, la négligence et l’indifférence même dans tout le reste de vos actions, et cela ferait votre mal ; c’est la raison pourquoi je vous tourmente, et je ne saurais assez prévenir les moindres circonstances qui pourraient vous entraîner dans les défauts où toute la famille royale de France est tombée depuis longues années64 ; ils sont bons, vertueux pour eux-mêmes, mais nullement faits pour paraître, donner le ton, ou pour s’amuser honnêtement, ce qui a été la cause ordinaire des égarements de leurs chefs qui, ne trouvant aucune ressource chez eux, ont cru devoir en chercher au dehors et ailleurs. […] A la longue vous ne pouvez être heureuse que par cette tendre et sincère union et amitié. (30 mai 1776.) » Ne croyez pas cependant que tout cela passe sans réponse ; Marie-Antoinette qui n’a pas seulement de la grâce, mais qui a un bon jugement quand son attention est appelée sur un point, se justifie assez bien en général ; elle coule sur de certains reproches, elle se défend mieux sur d’autres, et, en ce qui est de l’exemple de ses deux belles-sœurs qu’on lui oppose, elle répond ici en vraie femme et avec beaucoup de finesse : « Je n’ai rien à dire contre mes belles-sœurs avec qui je vis bien ; mais, si ma chère maman pouvait voir les choses de près, la comparaison ne me serait pas désavantageuse. […] Allez au fond : dans ces règnes longs et glorieux que la reconnaissance ou l’admiration des contemporains ont consacrés, vous verrez que c’est le bon sens, « ce maître de la vie », qui y a présidé, au moins autant que la grandeur d’âme.

891. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »

Comprendre une situation, recueillir les influences éparses autour de lui et les diriger vers un point auquel il était de leur intérêt d’arriver, c’était là son talent particulier, Mais soutenir une lutte longue et prolongée, intimider et dominer les partis en lutte, cela dépassait la mesure de ses facultés, ou plutôt de son tempérament calme et froid31. » Il fut heureux d’échapper le plus tôt possible aux ennuis de sa situation à l’intérieur en prenant en main le jeu diplomatique et en allant représenter la France au congrès de Vienne. […] Il donnait ses audiences à ses compatriotes dans son salon d’Hanover Square avec un chapeau rond sur la tête, au-devant duquel figurait une cocarde tricolore de six pouces carrés, tandis que se prélassaient, étendus tout au long sur les sophas, trois jeunes sans-culottes de Juillet, qu’il avait amenés avec lui pour se donner un air de républicanisme. […] Avec sa longue canne qui ressemblait à une béquille et avec laquelle il frappait de temps en temps sur l’appareil de fer dont sa mauvaise jambe était munie, il s’annonçait impérieusement.

892. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — M. de Sénancour, en 1832 »

Les longs ennuis de mes premiers ans ont apparemment détruit la séduction. […] Nous n’insisterons pas davantage sur cette longue trace d’ennuis, de gênes, de désappointements monotones qui composent l’intérieur mystérieux de cette grave destinée ; nous n’en voulons plus montrer que les fruits.  […] Je marcherai doucement, allant et revenant le long d’un sentier obscur et abandonné ; je n’y veux voir que l’herbe qui pare sa solitude, la ronce qui se traîne sur ses bords, et la caverne où se réfugièrent les proscrits, dont sa trace ancienne est le dernier monument.

893. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. (Les Pleurs, poésies nouvelles. — Une Raillerie de l’Amour, roman.) » pp. 91-114

Mais à partir du jour où le charme se brisa, ce ne fut plus sur cette figure mélancolique et frappée, sous ces longs cheveux cendrés, éplorés, qui pendent, ce ne fut plus qu’une pâleur mortelle. […] Ses paysages, à elle, ont de l’étendue ; un certain goût anglais s’y fait sentir ; c’est quelquefois comme dans Westall, quand il nous peint sous l’orage l’idéale figure de son berger ; ce sont ainsi des formes assez disproportionnées, des bergères, des femmes à longue taille comme dans les tableaux de la Malmaison, des tombeaux au fond, des statues mythologiques dans la verdure, des bois peuplés d’urnes et de tourterelles roucoulantes, et d’essaims de grosses abeilles et d’âmes de tout petits enfants sur les rameaux ; un ton vaporeux, pas de couleur précise, pas de dessin ; un nuage sentimental, souvent confus et insaisissable, mais par endroits sillonné de vives flammes et avec l’éclair de la passion. […] Non, l’épithète propre et pittoresque ne remplace pas toujours la première avec avantage ; non, toutes les nuances du prisme, en les supposant exprimables par des paroles, ne suppléent pas, ne satisfont pas aux nuances infinies du sentiment ; non, le ciel en courroux n’est pas nécessairement détrôné par le ciel noir et brumeux ; les doigts délicats ne le cèdent pas à jamais aux doigts blancs et longs.

894. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « GRESSET (Essai biographique sur sa Vie et ses Ouvrages, par M. de Cayrol.) » pp. 79-103

Il est intéressant en effet de voir ce zèle dont se trouvent tout d’un coup saisis, après de longues années, certains critiques et biographes pour l’auteur qu’ils adoptent avec prédilection. […] Cet Hamilton que Gresset, dans sa jeunesse, avait beaucoup lu, et qu’il prétendait continuer, ne vécut pas toujours, tant s’en faut, à Paris ou à Saint-Germain, et les délicieux Mémoires de Grammont sont donnés comme venant de la plume d’un campagnard, de quelqu’un qui se dit rouillé par une longue interruption de commerce avec la cour. […] Il ne me reste rien à dire de Gresset, sinon qu’il mourut de mort subite en juin 1777, universellement regretté malgré sa longue éclipse, et pardonné aisément d’un siècle qui avait deux fois reçu de lui un régal excellent. — Pour moi, en tout ceci, à l’occasion du livre de M. de Cayrol, je n’ai guère fait que commenter et développer, en l’adoucissant convenablement, l’opinion qu’avait exprimée Voltaire avec un bon sens malin et intéressé, je l’avoue, mais d’autant mieux aiguisé.

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