La littérature italienne donnait alors le ton aux diverses littératures de l’Europe.
François Coppée me rappelle les grands versificateurs de « l’âge d’argent » de la littérature latine. […] Il faut, pour le faire, passablement de littérature. […] Enfin, quand je parlais de la froideur du néo-hellénisme en littérature, je me trompais sans doute. […] Le superbe chef de bande, en dépit de la littérature, même de la théologie dont on l’avait frotté ! […] Sous le nom de fabliau, puis de nouvelle, il est presque aussi vieux que notre littérature.
Mais Hésiode paraît, et avec lui, la personnalité fait irruption dans la littérature. […] Il y connut le professeur de littérature arabe, M. […] Et la littérature islamique est la seule qui les explique. […] Je ne connais pas, après la nôtre, de littérature plus saine ni qui s’abuse moins sur l’homme. […] Sur notre littérature elle est médiocre.
Cette chaire est intitulée : Langue et Littérature françaises modernes. […] Quant à la littérature, elle aura également son jour : le mercredi. […] Telle est la noble étude à laquelle j’ai l’honneur de vous convier ; étude inépuisable, comme la littérature française qui en fait le sujet, et comme la France elle-même, dont cette littérature est l’image. […] Cette France, tout en changeant de siècle en siècle, demeure elle-même toujours, et pareillement sa littérature. […] Cette grande littérature est et sera toujours la meilleure part de notre gloire nationale.
Il ne se jugeait pas tel lui-même ; il n’estimait guère, on le verra, la littérature de cette époque ; il n’y faisait qu’une exception éclatante, et s’y effaçait volontiers. […] Il était hors de lui : « Voilà de la critique, voilà de la littérature ! […] On le voit exprimer en maint endroit le peu de cas qu’il faisait de la littérature qui l’environnait. […] Bayle a appelé Du Perron le procureur-général du Parnasse de son temps, comme qui dirait aujourd’hui le maître des cérémonies de la littérature. […] L’Empereur, dans ces libres entretiens, aimait fort à parler littérature, théâtre, et il attaquait volontiers Fontanes sur ces points.
La littérature lui semblait alors une chose secondaire. […] Comment naissent, croissent et meurent les littératures, les religions, les arts, les sociétés politiques ? […] L’Histoire de la littérature anglaise est communément regardée comme un des ouvrages capitaux de ce siècle. […] La littérature anglaise a été versée au dossier du positivisme, comme un simple recueil de documents. […] C’est une malédiction littéraire contre la littérature.
Sa thèse latine, mélange de topographie, d’érudition et de littérature, était l’île d’Ithaque avec tous les souvenirs de l’Odyssée : il l’avait préparée à l’avance et n’avait à revoir l’île elle-même, Ithaque aux beaux couchants, dans sa configuration précise et dans ses échancrures de rochers que pour plus de certitude et pour mettre la dernière main à son travail. […] Rentré en France, il soutint ses thèses en 1854, fut nommé l’année suivante professeur suppléant de littérature ancienne à la Faculté de Grenoble, n’y resta qu’un semestre marqué par un fort bon discours d’ouverture sur Athènes, son génie et ses destinées ; nommé presque aussitôt à la Faculté de Caen professeur de littérature étrangère, il y fit quatre cours complets, de 1856 à 1860, et y traita successivement de Goethe, de Dante, de Pétrarque, de Shakespeare et de ses imitateurs, de Schiller, de Goethe encore, de Machiavel et des grands Italiens, écrivains ou artistes de la Renaissance. […] Il avait commencé ce cours de littérature étrangère par Goethe, auquel il devait encore revenir plus tard ; mais après ce prélude, qui était une entrée en matière relativement facile, il aborda la difficulté de front, par les sommets, et s’attaqua à Dante. […] Les plus grands génies des littératures modernes y eussent été caractérisés non pas d’une façon abstraite, ainsi qu’il arrive trop souvent dans de pareils ouvrages, mais avec une connaissance approfondie de leurs œuvres et en partant d’un point de vue spécial nettement défini. […] Dufaure jugeait avec le simple bon sens ces études principalement philologiques et grammaticales, études utiles, mais dont on a fait grand bruit dans ces derniers temps, et dont on a exagéré, je crois, la portée, pour ce qui est du moins de notre littérature.
Les professeurs qui ont eu à parler de la littérature française depuis près de trente ans, ont dû passer chacun à leur tour par quelques-uns des mêmes chemins et faire halte à très peu près aux mêmes étapes. […] Comme elle venait régner en France, il en aurait tiré un augure favorable pour les arts et la littérature de ce pays. […] Pour nous d’ailleurs, et pour tous ceux qui ont à s’occuper de la littérature française au xviie siècle, c’est être en plein sujet que de s’arrêter à considérer Henri IV, Richelieu, Louis XIV. On ne saurait trop toucher et embrassez-le tronc de l’arbre dont la littérature générale représente de si beaux et si fructueux rameaux. C’est à ces grands hommes en effet, et à ce qu’ils eurent de ferme, d’imposant et de suivi, que la littérature de cet heureux siècle dut (avec ce qui lui venait de l’inspiration originale et naturelle des talents ou des génies) d’acquérir et de combiner un élément tout nouveau de grandeur, de gravité, de dignité, de noblesse, d’autorité, tellement que cette littérature conservant les beautés propres à notre race, on aurait dit par moments que le vice national, la légèreté gauloise, avait disparu, ou n’y restait que pour la grâce.
À bas Satan qui n’est qu’un… Et vive la bonne littérature ! […] de faire, à son gré, sous un prétexte, « parce que », en dehors de toute convention et de toute basse raison de littérature charlatanesque ou captieuse vilement — tout simplement quatorze des plus beaux vers d’aucune langue. […] Tous deux jusqu’au cou dans la littérature, s’occupèrent de la Conférence que l’on m’avait invité à faire. […] Vous avez la volonté, l’élan, l’effort et mieux encore que tout cela — l’essor vers une littérature vraiment amère. […] Et il ne désespère pas, si Dieu lui accorde la guérison qu’il mérite peut-être après huit années de mauvaise santé, d’encombrer la littérature française d’œuvres, alors impersonnelles, critiqué et historique.
Un jour, il lit (probablement dans l’Histoire de la littérature anglaise, de M. […] Cette disproportion est peut-être le symptôme principal d’une littérature en décadence. […] Ce paradoxe devrait être un axiome en littérature. […] Mais n’est-ce pas une belle chose, en littérature comme ailleurs, qu’une grande fortune bien administrée ? […] La littérature française n’a rien d’une plus forte et plus lumineuse concision de style.
Vinet275 Le canton de Vaud et la Suisse française viennent de perdre leur écrivain le plus distingué, l’un de ceux qui faisaient le plus d’honneur à notre littérature. […] Chateaubriand, Mme de Staël, Lamartine, Victor Hugo, Béranger, plusieurs de nos historiens, enfin presque tous nos illustres ont tour à tour fixé l’attention du plus scrupuleux et du plus bienveillant des juges ; il a même consacré quelques-uns de ses Cours d’Académie à une suite de leçons régulières sur la littérature française du xixe siècle.
Il est facile de vérifier cette remarque par des exemples choisis dans notre littérature. […] Les femmes qui pensent ou qui font du style ressemblent fort aux écoliers : et de là vient que, dans notre littérature, celles qui n’ont pas cru faire œuvre d’écrivains, se sont mises au-dessus des autres.
[Tableau historique de l’état et des progrès de la littérature française depuis 1789 (édit. de 1834).] […] Interdit du théâtre, il s’était jeté dans les sciences et avait composé l’Atlantide ; pauvre, il monta dans la chaire de l’Athénée ; il dota les lettres françaises de ce Cours de littérature qui est un des plus beaux monuments que la science de l’antiquité ait élevés parmi nous.
Verlaine dont la jalousie des camarades « arrivés » feint de mépriser le talent, est selon moi un des poètes les mieux doués de notre littérature contemporaine. […] Stéphane Mallarmé Qui passe familièrement pour être avec Paul Verlaine, l’un des deux « maîtres » de la jeune littérature, est tout simplement un poète très personnel et exquis, malgré — et peut être à cause de — son apparente obscurité.
Il n’a qu’un pied dans l’absolu de l’art ; pour se réaliser, il quitte la littérature. […] Côté poésie et littérature, spécialement côté Hugo, la réforme prendra un caractère théorique. […] Sa langue est banale, mais dépouillée ; pas la moindre prétention à la littérature dans son cas. […] N’oublions pas que la période précédente marquait une tendance très nette à séparer la littérature du drame, et à écarter de la scène les écrivains proprement dits, de la littérature les auteurs dramatiques. […] La littérature ose rire et ils essaient de faire rire.
Il en va de même en littérature. […] Vous seriez tentés de croire à un plaidoyer un peu intéressé pour la littérature ! […] Vous sentirez combien elle est, celle-ci, étrangère aux dangereux cousinages qui, en risquant de la mêler avec des préoccupations précises d’histoire, de morale ou de pédagogie, ont paru imposer à la littérature des devoirs contraires à sa nature. […] Alors florirent les mythes immenses des poèmes hindous, persans et grecs, mythes qui se répercutèrent avec des variantes dans toutes les littératures. […] Dans une récente et retentissante enquête sur l’évolution littéraire en France, l’adroit journaliste qui nous a tous consultés a dû conclure que les directions de la littérature vivante sont presque unanimement orientées vers l’idéalisme.
Ce fut là sans doute qu’il apprit à ne rien mettre au-dessus de la littérature : en vain son père essaya-t-il de l’engager dans quelque étude pratique et profitable. […] Il administrait prudemment son bien, parce que l’économie le mettait à même de faire de la littérature comme il l’entendait. […] De tempéraments très divers, et de talents très inégaux, tous ces nouveaux amis du satirique sont des gens que la littérature à la mode, emphatique ou précieuse, romanesque ou burlesque, ne satisfait plus. […] Il se trouvait à l’aise à l’hôtel Lamoignon, parmi tous ces hommes dont les uns appartenaient à la littérature et les autres n’étaient jamais las d’en entendre parler. […] La littérature prenait un train qui n’était pas pour le réjouir : on arrivait à l’Académie par les femmes, sans avoir écrit une ligne.
Ce qui avait eu lieu en Italie se refléta par une imitation rapide dans toutes les autres littératures, en Espagne, en Angleterre, en France ; partout des groupes de poëtes se formèrent, des écoles artificielles naquirent, et on complota entre soi pour des innovations chargées d’emprunts. En France, Ronsard, Du Bellay, Baïf, furent les chefs de cette ligue poétique, qui, bien qu’elle ait échoué dans son objet principal, a eu tant d’influence sur l’établissement de notre littérature classique. […] Le bon sens qui succéda, et qui, grâce aux poëtes de génie du xviie siècle, devint un des traits marquants et populaires de notre littérature, fit justice d’une mode si fatale au goût, ou du moins ne la laissa subsister que dans les rangs subalternes des rimeurs inconnus.
Danger que court la littérature française au commencement du dix-huitième siècle. Le premier trait caractéristique de la littérature française, après cette disgrâce des deux antiquités, c’est un retour au précieux. […] Bouhours est en littérature un amateur, sorte d’esprit dont le propre est de n’aimer rien simplement.