Son vers se tient debout par la seule force du substantif et du verbe, sans le concours d’une seule épithète6. […] La plupart de ses peintures ont encore aujourd’hui la force de l’antique et la fraîcheur du moderne, et peuvent être comparées à ces tableaux d’un coloris sombre et effrayant, qui sortaient des ateliers des Michel-Ange et des Carrache et donnaient à des sujets empruntés de la religion une sublimité qui parlait à tous les yeux. […] Un idiome étranger, proposant toujours des tours de force à un habile traducteur, le tâte pour ainsi dire en tous les sens : bientôt il sait tout ce que peut ou ne peut pas sa langue ; il épuise ses ressources, mais il augmente ses forces, surtout lorsqu’il traduit les ouvrages d’imagination, qui secouent les entraves de la construction grammaticale, et donnent des ailes au langage. […] Sans doute elle n’acquerra jamais ce principe d’unité qui fait la force et la richesse du grec ; mais elle pourra peut-être un jour s’approcher de la souplesse et de l’abondance de la langue italienne, qui traduit avec tant de bonheur.
À voir l’ardeur que mit Franklin à cette question qu’il considérait comme nationale, on comprend que quinze ans plus tard, lorsque la rupture éclata entre les colonies et la mère patrie, il ait eu un moment de vive douleur, et que, sans en être ébranlé dans sa détermination, il ait du moins versé quelques larmes ; car il avait, en son âge le plus viril, contribué lui-même à consolider cette grandeur ; et il put dire dans une dernière lettre à lord Howe (juillet 1776) : Longtemps je me suis efforcé, avec un zèle sincère et infatigable, de préserver de tout accident d’éclat ce beau et noble vase de porcelaine, l’empire britannique ; car je savais qu’une fois brisé, les morceaux n’en pourraient garder même la part de force et la valeur qu’ils avaient quand ils ne formaient qu’un seul tout, et qu’une réunion parfaite en serait à peine à espérer désormais. […] Ces sortes d’exécutions sommaires, quand l’idée en vient en Amérique (et elle vient quelquefois), ne rencontrent que peu de résistance, par l’absence de force armée. […] Dans cette nouvelle mission, où l’envoyé de la Pennsylvanie devient bientôt l’agent général et le chargé d’affaires des autres principales colonies, il commence à exprimer les vœux et les plaintes d’une nation très humble d’abord et très filiale, mais qui sent déjà sa force et qui est décidée à ne point aliéner ses franchises. […] En ce qui le concerne particulièrement, trois faits principaux se détachent et le montrent publiquement en scène avec son caractère de force, de prudence et de haute fermeté. […] Elles ne le feront jamais, à moins d’y être contraintes par la force des armes. — Y a-t-il un pouvoir sur terre qui puisse les forcer à les annuler ?
Il y a du Titan vaincu dans cette forme du Bovarysme qui se ravale aussi jusqu’à rendre compte des faits les plus vulgaires, de toutes les catastrophes physiques, de tous les accidents divers, qui ont pour origine une présomption de force ou d’habileté. À côté de ces cas que chacun imagine et qui relèvent chez l’individu d’une présomption quant à la valeur de son intelligence de son adresse ou de sa force physique on ne va retenir ici, comme exemples de ce Bovarysme tragique, que ces fausses conceptions que, sous l’empire du milieu, mœurs et coutumes, l’individu se forme de sa sensibilité. […] Aussi, loin qu’il faille craindre pour lui un détournement de cette force dominatrice, peut-être faut-il penser que s’exagérant et agissant sans trêve, elle risquerait de le briser. […] C’est un débile et il sait ce qu’est la force. […] « Nul n’aura de l’esprit hors nous et nos amis. » C’est dans le fait de cette coalition secrète que le snobisme trouve sa force.
La névrose après avoir causé l’incapacité sociale du duc Jean, affiné son intelligence jusqu’à l’amincir, apparaît en lui plus ouvertement, le poursuit d’hallucinations, le force une première fois — dans l’épisode du voyage ébauché à Londres à tenter de rentrer dans la vie, l’anémie le mine et l’accable dans une prostration finale jusqu’à ce que la folie et la phtisie le menaçant — le duc Jean se résolve sur l’ordre de son médecin à revenir au monde pour mourir plus lentement. […] Il a acquis à cette connaissance de la vie, la dose de véracité qui est indispensable au roman moderne, la force, la précision, la richesse et le pittoresque du style, les moyens, en somme, l’outil lui permettant d’élaborer et de ; réaliser sa conception particulière de l’âme et de la destinée humaine. […] Mais ce tour de force descriptif réussit avec une perfection et une fréquence qui constituent déjà une anomalie. […] Huysmans rend ses personnages plus nerveux, c’est- à-dire plus soumis et plus directement sensibles aux impressions externes, il est forcé d’atténuer leur force de volonté, de les décrire plus incapables de tirer de leurs sensations de forts et persistants mobiles d’agir. […] Huysmans estparvenu à écrire ce surprenant chapitre VII de A Rebours, qui, racontant les intimes fluctuations d’âme d’un catholique incrédule, dévotieux et inquiet, marque le cours de pensées de théologie ou de scepticisme, par une succession de précises images, accomplissant le tour de force de seize pages de la plus subtile psychologie, écrites presque constamment en termes concrets.
L’intelligence, dans l’homme, continue de se perfectionner lorsque son être physique commence à perdre de ses forces et de ses facultés : il en est de même du genre humain. […] Les religions fausses n’existent, sans doute, que par une force de tradition qui les lie aux révélations vraies ; et elles sont, en quelque sorte, une émanation même de ces révélations. […] Le dépôt des idées conservatrices de la société fut un instant confié à l’Angleterre ; mais elles étaient là comme en séquestre, et dépouillées de toute force extérieure. […] L’époque actuelle a cela de remarquable, que le temps manque toujours, ou est toujours sur le point de manquer aux institutions ; tant est violente la force d’expansion des idées nouvelles. […] Je n’ai fait qu’indiquer dans ce chapitre la marche progressive de l’esprit humain : ce serait la matière d’un beau livre, qui est au-dessus de mes forces.
Ils lui offrent « l’empire, la puissance, la force, et de longs jours ». […] Je m’appuie sur ma force, — je vous défie, — vous dénie— et vous méprise ! […] sors donc de tes langes, brise tes liens, essaye tes forces ! […] La patience et la douceur, c’est la force : nul n’a été plus fort que Balzac. […] Seulement, nous en sentons davantage l’atteinte, avec moins de force pour lui résister.
Les idées de choses sensibles, étant les premières conçues et les plus profondément enracinées, servent en quelque sorte de tuteurs aux idées psychologiques et métaphysiques jusqu’à ce que celles-ci aient acquis la force suffisante pour se passer de leur secours. […] Le problème consiste alors à marcher pendant quelque temps sans le secours des habitudes acquises, au moyen des seules forces naturelles, en pliant adroitement celles-ci à un mode d’activité nouveau et imprévu ; mais bientôt la nature aura été domptée pour la seconde fois, de nouvelles habitudes auront été créées. […] Les qualités spécifiques des composants n’apparaissent que dans les états de conscience d’une certaine force ; plus l’état de conscience devient faible, plus elles sont indiscernables, et tout composé d’états très faibles spécifiquement distincts, mais à spécificité insensible, est, pour la conscience, un état faible continu et homogène. […] L’habitude est comme l’extinction graduelle du feu par la combustion ; l’attention est comme une force qui ajouterait à chaque instant le combustible nécessaire à l’entretien du feu sacré. […] Pour séparer dans l’apport du sens commun l’or et le sable, confirmer le bon sens par une adhésion motivée, ébranler et déraciner les préjugés, il faut posséder une grande force de réflexion, une rare puissance d’analyse et de comparaison, une personnalité intellectuelle énergique et infatigable.
Si l’homme est la bête sauvage dont parle Hobbes, l’organisation sociale qui l’a dompté est un fait de force, et elle restera éternellement une composition de forces plus ou moins bien équilibrée. […] Les poètes avaient toujours associé l’amour à la jeunesse, à la force et à la beauté. […] La « beauté » chrétienne se crée, nous allions dire se fabrique, à force d’ingrédients païens et profanes. […] Velléda, du moins, le poète n’a-t-il pas prétendu en faire de force une réalité. […] Il se dit « funeste et maudit », « fatal » « et méchant », il se définit « une force qui va ».
Cicéron se présente avec le courage de la jeunesse, confond les accusateurs, et force les juges d’absoudre Roscius. […] À force d’adresse et de talent, il fit rejeter par le peuple même une loi toute populaire. […] Velléius porte jusqu’à huit cent mille hommes les forces des peuplades confédérées que Tibère eut à combattre. […] quelles forces avait-il réunies ? […] Il est à croire que la force, la pureté, l’élégance du style de Pope survivront à ces injustes dégoûts.
La force, la vivacité, la chaleur, la plaisanterie, le raisonnement, y jettent une variété & un intérêt qui soutient l’attention du Lecteur, malgré la longueur & la fréquence des citations. […] Malgré le peu d’ordre qui y regne, il est impossible de n’y pas reconnoître une sublimité, une profondeur, une force & une vérité qui éclairent, saisissent, enlevent le Lecteur.
Je pense qu’elle doit se mesurer à l’importance des sacrifices et à la force des motifs qui engagent à les faire. […] Soutenir un caractère est aussi essentiel que de l’établir avec force. […] Le style de sentiment est celui qui tire sa force et sa beauté, de la force même et de la beauté des sentiments et des pensées qu’il exprime. […] Il donne même une nouvelle force au comique bourgeois et au comique noble, lorsqu’il contraste avec eux : Molière en fournit mille exemples. […] Il doit se hâter vers son dénouement, en se développant de ses propres forces, sans embarras et sans intermittence.
Aladin continua : « Quand tous les hommes essaieront les forces de leur esprit, le nombre des bons ouvrages sera infini. » — « C’est le nombre des écrits, dit le Kalender, c’est la facilité d’écrire qui empêchera l’essor du génie. En songeant à cette foule d’écrivains du temps dont vous parlez, je crois voir une troupe de nains montés sur les épaules les uns des autres, qui s’applaudissent d’être parvenus à une grande hauteur : l’homme qui aurait eu la force d’y atteindre seul et d’un même élan dédaignera une gloire dont chaque nain peut revendiquer une partie. […] Il le montre jaloux de son autorité, sentant le danger de la laisser attaquer, et capable, à cette seule idée, de violents mouvements de colère qui avaient des suites ; il cite une lettre vigoureuse de ce roi au duc de Richelieu sur les envahissements de pouvoir du Parlement : Cette lettre, dit-il, doit prouver que Louis XV aurait employé la force pour arrêter, dès les premiers moments, les entreprises des révolutionnaires. […] Il avait la manie de rester au lit des journées entières, et prétendait qu’il n’avait plus la force d’en sortir : Sortez donc quelquefois, mon cher ami, lui écrivait le prince de Ligne : si je pouvais être tous les jours chez vous avec un récipient pour toutes les idées que vous jetez en l’air, je ne demanderais pas mieux ; mais vous jetez bien des perles aux pieds de ces messieurs qui vont chez vous. […] [NdA] Comme pendant et contrepartie de cette idée qu’on doit faire peu de confidences à l’âge où l’on vieillit et où l’on perd, M. de Meilhan avait dit, une autre fois, avec beaucoup de justesse : « L’homme a besoin, quand il est jeune, de se répandre ; il se plaît à faire des confidences ; il ne se connaît pas et se croit un être curieux et rare ; il n’a pas enfin la force de garder son secret, et la présomption le porte à croire qu’il inspire un intérêt sincère qui le fera écouter avec plaisir. »
Ce général, qui avait la force du corps singulière du roi son père, avec la douceur de son esprit et la même valeur, possédait de plus grands talents pour la guerre. » Cette douceur d’esprit qui étonne un peu d’abord, nous la retrouverons nous-même et nous la vérifierons. […] Dans une lettre du 10 mai 1732, adressée au roi son père, à propos des fortifications qu’on s’obstinait à faire dans le système ancien, malgré la quantité et la force du canon introduit depuis quelques années dans les sièges, il se déclare en disant : « Cependant on fortifie toujours et avec des dépenses énormes, tant les préjugés et les usages sont forts chez les hommes ! […] Mais il n’y a pas un moment à perdre. » Prendre et garder, ou ne rendre que le moins possible : Maurice, on le voit, était de la race des gros mangeurs, et dans la politique de ce temps-là où la force était tout, et où le droit, de chaque côté, ne venait qu’en auxiliaire à la suite, ce n’était pas le plus sot rôle. […] Maurice s’y opposait de toutes ses forces : il assista même alors à un conseil de guerre où Frédéric et lui joutèrent de raisons et d’adresse ; ils eurent là-dessus bien des prises ensemble. […] M. de Schulenburg en connaît la force. » Au lendemain de sa plus belle victoire, Maurice aime à faire hommage du résultat à son premier maître et parrain.
Ce n’est pas un vieillard comme dans le groupe, mais un homme dans la force et la beauté de l’âge, quarante à quarante-cinq ans : il pleure comme jamais je n’ai vu pleurer du marbre et comme on sent que doit pleurer le père des enfants qu’il ne peut délivrer. — Hippolyte avait observé qu’ils avaient l’air bien jeunes pour les enfants de ce vieillard. […] Notre Inès et toi, vous aurez cette vertu qui répare toutes les fautes et qui est la balance des forces de l’autre sexe. […] Là-bas, le soleil se charge de tout, de vous écraser et de vous apporter tous les souvenirs sans bruit, auxquels on n’aurait pas la force de répondre. — Hélas ! […] » Ainsi n’y pensons pas, car c’est un accès de fièvre pour nous qu’un accès d’espérance. » Et un autre jour, après une visite de deux grandes dames : « Hier, ces deux princesses sont venues pour m’enlever de force à dîner. […] Pour moi, je la crois antique. — Les deux têtes représentent également, ce me semble, un homme dans la force de l’âge. — J’inclinerais à trouver la tête d’Aremberg supérieure, pour l’expression et pour l’exécution, à celle du groupe du Vatican.
Toujours est-il que ce mémoire mi-parti politique, mi-parti militaire, d’un examen serré et approfondi, présageait l’ensemble des opérations stratégiques qui allaient être dirigées par Napoléon le mois suivant contre l’aile gauche des forces prussiennes. […] Nous faisions très bonne chère, car suivant les circonstances on ne manquait ni de force pour s’emparer des vivres, ni d’argent pour les payer. […] À force de sang-froid et de courage, ainsi que par ses bonnes dispositions, il réussit à soutenir le combat avec très peu de forces agissantes39 et à gagner du temps jusqu’à ce que Davout arrivât. […] La force des choses commençait à tenir le dé, à prendre le dessus décidément sur le génie humain, et, quoique à la guerre les plus belles combinaisons soient toujours à la merci d’un accident, ici l’accident était tout, le calcul n’était presque pour rien. […] Autant il convient d’adopter le système de forcer le centre d’une armée divisée, autant il faut l’éviter quand ses forces sont rassemblées. » Jomini, dégagé de ses liens, pouvait exprimer toute sa pensée.
Il montra en lui l’agitation, la force, la férocité, la générosité tour à tour de ces masses. […] Purifier une doctrine populaire, c’est bien mieux que la combattre ; car ce qui manque au peuple, ce n’est jamais la force, c’est la vertu. […] Sur la pente des abîmes la vraie force est de s’arrêter. Il eut cette force à la seconde république. […] Il tombe enfin dans sa première lutte contre la terreur, parce qu’il n’a pas conquis, en lui résistant dès le commencement, le droit et la force de la dompter.
Certes il y a dans l’homme d’autres forces que son intelligence, personne n’a jamais été assez fou pour le nier. Ces forces aveugles, le premier venu les fait agir ou les laisse agir ; le philosophe doit en parler ; pour en parler, il doit en connaître le peu qu’on en peut connaître, il doit donc les regarder agir. […] Si je me félicite du développement industriel, ce n’est pas seulement parce qu’il fournit un argument facile aux avocats de la science ; c’est surtout parce qu’il donne au savant la foi en lui-même et aussi parce qu’il lui offre un champ d’expérience immense, où il se heurte à des forces trop colossales pour qu’il y ait moyen de donner un coup de pouce. […] Ils auront le choix entre deux attitudes ; ils pourront dire que la gravitation ne varie pas exactement comme l’inverse du carré des distances, ou bien ils pourront dire que la gravitation n’est pas la seule force qui agisse sur les astres et qu’il vient s’y ajouter une force de nature différente. […] Nous pouvons décomposer cette proposition : (1) les astres suivent la loi de Newton, en deux autres : (2) la gravitation suit la loi de Newton, (3) la gravitation est la seule force qui agisse sur les astres.
« L’enfant de feu », comme l’appelle madame Gros, était dans l’école un véritable fléau, par l’abus qu’il faisait de sa force sur ses camarades. […] Sa force est dans les histoires qu’elle raconte avec une connaissance achevée des moyens de toucher la fibre populaire. […] On désespérait d’arrêter le feu, car la pompe du bord, quoique donnant avec force, ne pouvait être bien dirigée. […] La vue du malheureux qui allait disparaître lui rend des forces ; un instant après il le dépose sur le quai, dont il rougit les dalles de son propre sang. […] Mais, croyez-moi, aucune autre race n’a dans ses entrailles autant de cette force qui fait vivre une nation, la rend immortelle malgré ses fautes, et lui fait trouver en elle-même, au travers de tous ses désastres et de toutes ses décadences, un principe éternel de renaissance et de résurrection.
Voici la marche ordinaire des choses : si nous prenons pour point de départ une époque où elle est maîtresse incontestée des âmes, par exemple l’époque des premières croisades, nous la voyons d’abord, dans la plénitude et l’orgueil de sa force, faire peser un joug de fer sur les consciences, régenter la société civile, essayer de gouverner à la fois et les rois et les peuples, se faire l’arbitre de la paix et de la guerre, s’ériger en dépositaire unique et infaillible de la vérité tant religieuse que scientifique. […] S’ils ne tiennent pas à donner à la pensée toute la force qu’elle pourrait avoir, ils apprennent à la parer, à la vêtir de beau langage. […] Force neutre et flexible, qu’on peut ployer en tous les sens, elle est aussi bonne ouvrière de restauration que de démolition. […] Fénelon a mérité qu’on dit à propos de lui et de ses pareils : « Épaississez-nous donc un peu la religion qui s’évapore à force d’être subtilisée. » Chateaubriand a « romancé » le christianisme et l’a fleuri de fleurs parfois artificielles. […] Ce n’est pas sans motif qu’après avoir protégé les lettres dans les siècles où elles végétaient, dociles comme des enfants, dans la tranquillité close des, monastères, elle les a poursuivies de son hostilité, combattues, condamnées, une fois que, douées par l’imprimerie d’une force inouïe d’expansion, elles se sont lancées hardiment à travers le vaste monde et ont appelé aux joies et aux luttes de la pensée les élites d’abord et les foules ensuite.