Ce qui est si facile et, j’ajouterai, si agréable aujourd’hui, était-il possible il y a quelques années ?
C'est un peu long, c’est trop difficile à retenir, outre que ce n’est pas toujours facile à comprendre. »
Ce qui reste d’une conversation spirituelle et facile qui nous a intéressés, quelques traits fugitifs comme elle, le plaisir d’y avoir assisté, et l’embarras de la reproduire.
Paris, il est d’une lecture facile, et respire dans toutes ses parties une naïveté charmante.
Il est impossible, faute de documents sérieux (car on n’a que ses proclamations, qui sont insignifiantes), de dire si Boulanger fut un ambitieux de haute intelligence et capable de grands desseins, ou s’il ne fut qu’un aventurier vulgaire, servi un moment par des circonstances exceptionnelles, et, finalement, inégal à sa fortune. » J’espère que l’on sentira plus de pitié que de raillerie dans ces faciles horoscopes.
Par malheur, le programme est plus facile à dresser qu’à exécuter.
Trop exigeant et trop véritablement romancier pour se livrer à la douce commodité d’une monographie personnelle, Barbara a délaissé ce moyen psychologique et facile d’exposer par l’analyse ce qu’on ne sait pas montrer autrement : par l’action.
Il n’est pas possible de bien expliquer l’auteur même le plus facile, sans avoir recours aux conoissances dont je parle ici. […] Ils doivent surtout être clairs, faciles, se présenter naturèlement et n’être mis en oeuvre qu’en tems et lieu. […] Enfin chaque espèce de trope a son caractère propre qui le distingue d’un autre, come il a été facile de le remarquer par les observations qui ont été faites sur chaque trope en particulier. […] Il est plus facile d’admirer, j’en conviens ; mais une critique sage, éclairée, exemte de passion et de fanatisme est bien plus utile. […] Louche est une sorte d’équivoque, souvent facile à démêler.
Il est plus facile de railler que de guérir l’habitude d’aller au café. […] Rien n’est plus facile à pasticher que son style. […] Il était facile de l’aimer, quand on le connaissait, et aussi il était très facile de le connaître. […] L’aventure est si facile à éviter ! […] Il avait vu surtout, dans cette question du style, un thème de développement facile et contradictoire
Élégant et facile, il semblait fait pour donner à son sexe d’utiles préceptes et d’agréables délassements, pour saisir quelques sentiments fugitifs du cœur, pour retracer quelques souvenirs d’une société évanouie.
Il aime à y parler des littérateurs célèbres qu’il a connus, et ce qu’il dit lui-même de la mélancolie du piquant chevalier de Boufflers dans l’émigration, et de la triste fin du brillant Rivarol, porte l’empreinte d’un talent littéraire facile et pur.
Seulement, quel que soit l’essor de jeunesse, il importe de se rendre compte des difficultés aussi, de se bien dire qu’on n’atteint pas le but du premier coup ; qu’un champ ouvert, et où l’on entre sans assaut, n’est pas plus facile à parcourir peut-être ; que l’obstacle véritable et la limite sont principalement en nous, et que c’est avec son propre talent qu’on a surtout affaire, pour l’exercer, pour l’aguerrir, pour en tirer, sans le forcer, tout ce qu’il contient.
Il est facile de vérifier cette remarque par des exemples choisis dans notre littérature.
Entre le don littéraire, le don de sentir et d’exprimer le beau, et notre vie morale, un lien existe, assez facile à percevoir.
Sa verve facile, sa capricieuse fécondité n’ont produit que peu de fruits durables ; dispersant ses ressources, il a perdu en valeur ce qu’il gagnait en étendue.
Paul Souchon Issu d’une tige rustique, instruit de la belle antiquité sous un climat facile et comparable à celui qui régissait Athènes et Rome, ayant pris un long contact, à Paris, avec l’âme française et les jeunes hommes de sa génération, retiré maintenant dans la solitude et le bonheur, aux bords de la mer, M.
Doué certes de facilité, il méprisa la littérature facile du second empire, son époque.
Le travail et le repos partagent également ses jours ; son sommeil facile cède sans effort aux pleurs et aux veilles.
Enfin il est facile de concevoir comment les imitations que la peinture et la poësie nous présentent, sont capables de nous émouvoir, quand on fait reflexion qu’une coquille, une fleur, une médaille où le tems n’a laissé que des phantômes de lettres et de figures, excitent des passions ardentes et inquietes : le desir de les voir et l’envie de les posseder.