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2422. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre premier. Le Moyen Âge (842-1498) » pp. 1-39

. — Déformation ou transformation du latin vulgaire par les accents locaux ; — et par le seul effet du temps. — Parlers provinciaux : dialectes et patois.

2423. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488

apprenez aux enfants de la géométrie et vous verrez avec le temps l’effet de cette science.

2424. (1739) Vie de Molière

Les satires de Despréaux coûtèrent aussi la vie à l’abbé Cassaigne ; triste effet d’une liberté plus dangereuse qu’utile, et qui flatte plus la malignité humaine, qu’elle n’inspire le bon goût.

2425. (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379

Maintenant, l’œil féroce et la bouche crispée, Il récite devant l’indulgence attroupée Des vieilles dames aux appas gélatineux : Et, surprenant effet des rimes qu’il accole, Nonobstant la rigueur des corsets et des nœuds, Sa voix fait tressaillir tous ces baquets de colle. […] Il a arrangé toutes choses en vue de l’effet et pour le plus grand plaisir du public. […] Ainsi, dans sa nouvelle intitulée Baraterie l’agent d’assurances Mazelin, voulant terrifier l’armateur Le Hertel, ponctue son discours de brusques silences. « Il savait l’effet de saisissement que produit le « silence sur les gens qu’on vient d’alarmer.

2426. (1910) Victor-Marie, comte Hugo pp. 4-265

             L’homme aujourd’hui sème la cause,              Demain Dieu fait mûrir l’effet. […] Ces rimes en ombre(s) lui ont quelquefois donné de beaux effets : Près des meules, qu’on eût prises pour des décombres, Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres : Mais généralement ce bail ne lui a pas profité. […] Les chrétiens la considèrent (moins qu’ils ne devraient, mais enfin ils la considèrent, au moins professionnellement, beaucoup politiquement, beaucoup habituellement, usagèrement, quelques-uns, (autrefois tout le peuple), mystiquement), mais professionnellement même pour ainsi dire, justement, par un effet de leur discipline même et de leur orientation, je veux dire très exactement du sens où ils sont tournés, où ils ont l’esprit tourné, où ils ont l’âme tournée, où ils ont le cœur tourné habituellement, usagèrement et même mystiquement ils ne la considèrent guère que venant de l’éternel, du côté de l’éternel, procédant de l’éternel, ab aeterno, ab aeternitate. […] Vous sentez combien moi-même je me sens grossier, combien je me fais l’effet d’un barbare, combien je me demande pardon quand je pousse dans l’œuvre de Racine une analyse aussi grossière.

2427. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Littré. »

« Il semble que la puissance qui s’exerça alors jouissait d’une activité immense, qui est réduite aujourd’hui à des effets obscurs et à d’insignifiantes ébauches.

2428. (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »

Le discours fut prononcé, très-bien entendu de la population, et produisit son effet.

2429. (1929) Dialogues critiques

Paul Les poètes et les romanciers s’en tirent très bien, offrent leurs livres avec des dédicaces autographes et dithyrambiques, qui font un heureux effet sur les guéridons.

2430. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79

Rien ne fait mieux l’éloge de son caractère, dont la bonté suspendait les effets ordinaires de la jalousie et de l’envie. » Il faut convenir cependant que, de la façon dont Pétrarque s’exprime, il semble que ces dames étaient attirées par la curiosité de voir comment on fait ce passage que tout le monde est obligé de faire, et qu’on ne fait qu’une fois.

2431. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315

XXII Ce caractère distingue Confucius des sophistes grecs ; un autre caractère le distingue des autres législateurs de l’Inde, de l’Égypte, de la grande Grèce et des deux Asies, c’est qu’il ne fait point intervenir le ciel et les prodiges dans l’autorité qu’il affecte sur les hommes ; il n’étale point l’inspiration surnaturelle de Zoroastre, de Pythagore, du prophète arabe, pas même le génie conseiller et un peu frauduleux de Socrate ; il ne se substitue pas aux lois absolues de la nature, il ne se proclame ni divin, ni ange, ni demi dieu ; il ne sonde le passé que par l’étude, il ne lit dans l’avenir que par la logique qui enchaîne les effets aux causes ; il se confesse homme faible, ignorant, borné comme nous ; seulement, à l’aide de cette clarté purement intellectuelle et toute humaine qui vient pour la vérité de l’intelligence et pour la morale de la conscience, il recherche le vrai et conseille le bien.

2432. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Le siècle était malade ; il sentait qu’il portait en lui sa propre mort prochaine par la foi mourante dans son âme et par les révolutions couvées sous ses institutions ; il tendait à devancer par des morts volontaires l’effet de ces germes morbifiques qu’il portait dans ses veines.

2433. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472

» Je cédais, quoique à regret, à ce petit désir d’effet par l’audace de la phrase.

2434. (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80

La magnifique invention du sujet, qui appartient tout à l’Arioste, a donné à cette tragédie de Voltaire un effet théâtral immense : mais Voltaire fait déclamer pompeusement la passion dans sa tragédie, et Arioste la fait chanter, raconter et pleurer comme la nature ; il n’y a pas un homme de goût, dans aucun pays, qui puisse comparer de bonne foi les vers sonores et faibles de la tragédie avec les stances simples et pleines du poème.

2435. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159

Ce grand événement n’a pas été conduit par un conseil humain ; il n’est pas même un effet ordinaire de la protection des immortels.

2436. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144

Mais il n’y est pas tombé sans soutien et sans amis pour le soutenir, et pour retourner sa tête sur son chevet à sa dernière heure, comme on l’a écrit par erreur ou par prétention à l’effet dans certains récits.

2437. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319

Comme me disait Louise une fois, elle me fait l’effet d’une bonne âme dans l’enfer ; mais nous l’en sortirons dès que le temps donné aux convenances sera passé.

2438. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271

Bien différent de quelques-uns des physiciens de notre siècle, qui séparent la cause de l’effet, il remonte à Dieu toutes les fois qu’il faut découvrir un principe.

2439. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »

Tout ce bruit, tout ce mouvement me produisait un effet étrange, et je ne pouvais encore croire qu’il fallait quitter la ville.

2440. (1909) De la poésie scientifique

Or, nous ne savons, en dehors de l’habitude spéculative des esprits philosophiques, (mais encore quelle superstition ne se veut séparer de ce mot même), quelle idée il évoque de surnaturel et de divin encore, et de prescience et de révélation illuminante dont |e Moi humain comme avec passivité ne serait point lui-même la cause… Ainsi, c’est très souvent que l’on peut relever la méprise entre la cause et l’effet, entre le moyen et la fin24.

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