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292. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »

A intensité égale, la douleur peut être continue ou intermittente, brûler, glacer, oppresser ; l’ensemble du phénomène est d’ordinaire désigné du nom de douleur, mais il importe de ne pas confondre les deux éléments qui le composent, perception et douleur proprement dite. […] On ne peut pas composer des plaisirs et des peines avec des éléments indifférents, les perceptions, et un autre élément qui est aussi indifférent par lui-même, l’intensité ; car l’intensité ne cesse d’être indifférente que quand on en considère le contenu : autre est une douleur intense, autre est une peine intense, et il est des choses intenses qui peuvent être indifférentes en elles-mêmes. […] Si donc il ne faut pas composer les plaisirs avec des raisonnements sur le rapport des choses à notre intérêt vital ou sur leurs rapports mutuels de symétrie, d’uniformité, de variété, il n’en faut pas moins reconnaître qu’il y a dans toute jouissance sensitive une lueur de discernement intellectuel et de comparaison spontanée, si bien que l’agréable est l’aube du beau. […] Si, au lieu de considérer dans l’organe le mouvement et la fonction, d’où résultent plaisir et douleur, nous considérons la matière même et la substance, nous dirons que l’organisation de la substance nerveuse, son intégration, précède nécessairement sa désintégration, sa réduction à des composés plus simples.

293. (1897) Préface sur le vers libre (Premiers poèmes) pp. 3-38

Il est un des chaînons qui nous rattachent à Baudelaire, car Baudelaire fut un précurseur, non seulement par les enluminures qui parent les Fleurs du Mal, mais aussi surtout pour sa recherche d’une forme intermédiaire entre la poésie et la prose qu’il ne réussit parfaitement qu’une fois, mais admirablement, dans les Bienfaits de la Lune (Mendès a aussi, au moins une fois, retrouvé avec bonheur cette formule composée) ; et de comparer les parties rythmiques des Fleurs du Mal et des Poèmes en prose nous avait donné l’idée d’un livre mixte où les deux formes de phrases chantées eussent logiquement alterné. […] Mais s’ils avaient cherché à analyser le vers classique, avant de se précipiter sur n’importe quel moyen de le varier, ils eussent vu que dans le distique : Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel, Je viens selon l’usage antique et solennel le premier vers se compose de deux vers de six pieds dont le premier est un vers blanc Oui, je viens dans son temple et dont l’autre adorer l’Éternel serait également blanc, si, par habitude, on n’était sûr de trouver la rime au vers suivant, c’est-à-dire au quatrième des vers de six pieds groupés en un distique. Donc à premier examen ce distique se compose de quatre vers de six pieds dont deux seulement riment. Si l’on pousse plus loin l’investigation on découvre que les vers sont ainsi scandés 3 3 3 3 Oui je viens — dans son temple — adorer — l’Éternel 2 4 2 4 Je viens — selon l’usage — antique — et solennel soit un premier vers composé de quatre éléments de trois pieds ternaires, et un second vers scandé 2,4, 2,4. — Il est évident que tout grand poète ayant perçu d’une façon plus ou moins théorique les conditions élémentaires du vers, Racine a empiriquement ou instinctivement appliqué les règles fondamentales et nécessaires de la poésie et que c’est selon notre théorie que ses vers doivent se scander.

294. (1824) Discours sur le romantisme pp. 3-28

Des tragédies furent composées par eux, dans lesquelles l’irrégularité de l’Eschyle britannique et de l’Euripide castillan était largement imitée, mais où leur génie était un peu plus sobrement reproduit. […] Ces chefs-d’œuvre, composés dans chacune des villes savantes, des huit ou dix Athènes de l’Allemagne, par le Sophocle du lieu, et joués, pour ainsi dire, en famille, devant le Périclès du Margraviat ou de la Principauté, obtinrent un succès prodigieux ; et nos bons voisins purent croire qu’ils avaient enfin un théâtre national. […] D’un autre côté, les esprits, appliqués à observer la marche des affaires publiques, ou même à la diriger, demandent des notions plus positives, plus étendues, plus variées, sur les nombreux objets dont se compose la science du gouvernement. […] Nous répondrons modestement que nous les avions toujours crues classiques, c’est-à-dire, composées d’après les excellents modèles de l’antiquité, et dignes de servir de modèles à leur tour aux poètes des siècles futurs.

295. (1892) L’anarchie littéraire pp. 5-32

Leur petit groupe, qu’on appelle communément l’Orphéon instrumentiste, est composé de : René Ghil, Achille Delaroche, Albert Mockel, Émile Verhaeren, Adolphe Retté, Albert Saint-Paul, Dauphin Meunier, Henri Bérenger, Maurice Beaubourg, auxquels on peut rattacher Jean Carrère, René de la Villoyo, Laurent des Aulnes, Eug.  […] À l’exception de quelques Décadents, il a réuni tout ce qui porte un nom dans la jeune littérature, mais précisément en raison des éléments hétérogènes qui le composaient on a pu dire sans trop d’exagération que c’était un métingue. […] Composée de quatre poètes, Jean Moréas, Maurice du Plessys, Ernest Raynaud, Raymond de La Tailhède, et d’un historiographe qui a le tort de vouloir être un théoricien, Charles Maurras, ce n’est donc point par le nombre de ses membres qu’elle a quelque valeur, mais par leurs œuvres et surtout par leurs formidables prétentions. […] Elles sont à peu près exclusivement composées de jeunes, c’est-à-dire d’hommes qui remplaceront demain les puissances intellectuelles d’aujourd’hui.

296. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562

Maintenant il est impossible de s’intéresser fortement à ces ouvrages, qui ne sont que spirituels, n’embrassent point les sujets qu’ils traitent dans leur ensemble, et ne les présentent jamais que par un côté, que par des détails qui ne se rallient ni aux idées premières, ni aux impressions profondes dont se compose la nature de l’homme. […] Mais l’art d’écrire en littérature est composé de tant de nuances, des idées fines et presque fugitives exercent une telle influence sur le plaisir que telle expression fait éprouver, sur l’éloignement que telle autre inspire, que pour bien écrire il faut étudier avec le soin le plus délicat tout ce qui peut agir sur l’imagination des hommes. On pourrait composer un traité sur le style d’après les manuscrits des grands écrivains ; chaque rature suppose une foule d’idées qui décident l’esprit souvent à son insu ; et il serait piquant de les indiquer toutes et de les bien analyser.

297. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108

Elle dépend aussi de la forme particulière de la volonté elle-même, suivant la proportion variable des éléments qui la composent (éléments sensitifs, intellectuels, moteurs) ; suivant la quantité d’énergie vitale de l’individu ; suivant le mode d’action de cette énergie (adaptation ou domination), suivant le caractère modéré et continu ou au contraire violent et spasmodique des réactions de l’individu. […] Le Dantec, Pierre est un être originellement différent de Paul, composé d’une étoffe corporelle et mentale qui lui est absolument propre. […] Guyau semble le faire dans le passage suivant : « De même que le moi, en somme, est, pour la psychologie contemporaine, une illusion, qu’il n’y a pas de personnalité séparée, que nous sommes composés d’une infinité d’êtres et de petites consciences ou états de conscience, ainsi l’égoïsme, pourrait-on dire, est une illusion. » (Esquisse d’une morale sans obligation.)

298. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Montalembert orateur. » pp. 79-91

Il n’a pas perdu ses convictions, mais il consent à entrer dans celles des autres, à compter et à composer avec elles. […] Il faut bien des qualités, il faut même quelques défauts peut-être pour composer un grand orateur ; ou, du moins, quelques-unes des qualités de l’orateur, quand il débute très jeune, avant de devenir tout à fait des qualités, peuvent ressembler à des défauts. […] Ce n’est qu’à titre de reconnaissance qu’il a lieu maintenant de regretter la Chambre des pairs ; mais ces assemblées nouvelles, si diversement composées et si orageuses, lui vont à merveille ; il ne craint pas les interruptions, il les aime ; il y trouve grand honneur, dit-il, et grand plaisir.

299. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre I : La science politique au xixe  siècle »

Les doctrinaires considéraient le gouvernement mixte, composé de monarchie, d’aristocratie et de démocratie, comme le bien absolu ; ils y voyaient un régime définitif ; les libéraux, au contraire, semblaient considérer ce régime comme un acheminement à quelque autre chose. […] La voici telle qu’elle est exposée dans le Catéchisme industriel de Saint-Simon : « Le roi créera une commission suprême des finances composée des industriels les plus importants. Cette commission sera superposée au conseil des ministres. » Ainsi, une sorte de comité de salut public industriel, composé des principaux fabricants, commerçants, financiers, voilà quel a été le premier rêve de l’école saint-simonienne : c’était une ploutocratie.

300. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316

Le Christ est assez bien dessiné, le tableau pas mal composé ; mais la couleur en est sale et grise ; mais cela est monotone, vieux, passé, sans effet ; mais cela ressemble à une croûte qui s’est enfumée dans l’arrière-boutique du brocanteur ; mais cela est à demi-effacé, et le peintre a eu tort de s’arrêter à moitié chemin. […] Celui-ci a je ne sais quoi qui vous rappelle la manière simple, non recherchée, isolée et tranquille de composer des anciens, manière où les figures restent comme le moment les a placées, et ne sont vraiment liées que par la circonstance, le fait et la sensation commune. […] état actuel de l’école française. voyons maintenant quel est l’état actuel de notre école, et revenons un peu sur les peintres qui composent notre académie.

301. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 12, des masques des comédiens de l’antiquité » pp. 185-210

Ce n’est donc que par l’habitude où nous sommes de nous prêter à toutes les suppositions établies sur le théatre par l’usage, que nous entrons dans celles qui font le noeud de l’Amphitrion et des menechmes, et je ne conseillerois à personne de composer une comédie françoise toute neuve dont l’intrigue consistât dans un pareil embarras. […] Julius Pollux qui composa son ouvrage pour l’empereur Commode, nous assure que dans l’ancienne comédie grecque, qui se donnoit la liberté de caracteriser et de joüer les citoïens vivans, les acteurs portoient un masque qui ressembloit à la personne qu’ils représentoient dans la piece. […] Boulanger jesuite a composé sur le théatre des anciens.

302. (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle

l’écrivain dénué de sens moral qui, dans sa jeunesse composait un volume où l’on a remarqué surtout les situations scabreuses ? […] Il ne court pas la Russie ou l’Espagne pour observer des Russes ou des Espagnols ; il ne quitte pas la France pour composer des mémoires ethnologiques. […] Quiconque possède la force et la liberté d’esprit indispensables pour composer un poème, un roman ou un drame, aura, pour le moins, cessé de sentir ce qu’il dépeint, et ne l’éprouvera plus que par souvenir. […] Quand apparurent les terribles symptômes, il n’avait encore composé que des fragments sans importance, plus son roman de Novembre, et avec une facilité extrême, en deux mois. […] et l’hypothèse n’est-elle pas inadmissible de huit ou dix volumes, composés de phrases plus ou moins harmonieuses, mais absolument dénuées de sens ?

303. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « Mme DESBORDES-VALMORE. (Pauvres Fleurs, poésies.) » pp. 115-123

Chaque plainte qui lui venait, chaque sourire passager, chaque tendresse de mère, chaque essai de mélodie heureuse et bientôt interrompue, chaque amer regard vers un passé que les flammes mal éteintes éclairent encore, tout cela jeté successivement, à la hâte, dans un pêle-mêle troublé, tout cela cueilli, amassé, noué à peine, compose ce qu’elle nomme Pauvres Fleurs : c’est là la corbeille de glaneuse, bien riche, bien froissée, bien remuée, plus que pleine de couleurs et de parfums, que l’humble poëte, comme par lassitude, vient encore moins d’offrir que de laisser tomber à nos pieds. […] Voilà le cadre à la fois composé et vrai, où depuis qu’elle a laissé sa première manière d’élégie libre, pour se soucier de plus d’art, Mme Valmore nous semble réussir le mieux.

304. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VI. De l’envie et de la vengeance. »

Il est des passions qui n’ont pas précisément de but, et cependant remplissent une grande partie de la vie ; elles agissent sur l’existence sans la diriger, et l’on sacrifie le bonheur à leur puissance négative ; car, par leur nature, elles n’offrent pas même l’illusion d’un espoir et d’un avenir, mais seulement elles donnent le besoin de satisfaire l’âpre sentiment qu’elles inspirent ; il semble que de telles passions ne sont composées que du mauvais succès de toutes ; de ce nombre, mais avec des nuances différentes, sont l’envie et la vengeance. […] Mais le mal que l’envieux sait causer, ne lui compose pas même un bonheur selon ses vœux ; chaque jour, la fortune ou la nature, lui donne de nouveaux ennemis ; vainement il en fait ses victimes, aucun de ses succès ne le rassure, il se sent inférieur à ce qu’il détruit, il est jaloux de ce qu’il immole ; enfin, à ses yeux mêmes, il est toujours humilié, et ce supplice s’augmente par tout ce qu’il fait pour l’éviter.

305. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre II. « Faire de la littérature » » pp. 19-26

Sous prétexte de littérature indépendante et de dédain des genres tout classés, on composera les mixtures troubles, roman scientifique, drame philosophique, critique anecdotique, histoire artistique. […] On négligea que l’histoire ne se compose point comme un roman, qu’elle n’a le droit de synthétiser le passé sous la forme d’un récit suivi qu’une fois en possession de documents complets et que jusque-là elle ne peut légitimement dresser qu’un inventaire des pièces en portefeuille.

306. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214

La lie se compose de ceux qui, nés avec un instinct de bassesse, sont toujours courtisans par nécessité, le sont en tout, toujours, à tout prix. […] L’élite des courtisans se compose d’hommes puissants, au moins indépendants ou par leur fortune, ou par leur rang, ou par l’éminence de leurs talents, même par l’éminence de leurs vertus, l’élévation de leur caractère, et la grandeur de leurs desseins.

307. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’Empereur Néron, et les trois plus grands poëtes de son siècle, Lucain, Perse & Juvénal. » pp. 69-78

Lucain avoit composé un poëme d’Orphée, dans le dessein de remporter le prix de poësie : mais Néron avoit la même prétention, & se hâta de lui faire défense de prononcer aucun nouveau poëme. […] Quel ridicule il jette sur ce prince ; sur son affectation à composer des vers emmiellés, doucereux, cadencés & chargés d’épithètes ; des vers forcés, ignobles & ridicules, sans génie, sans chaleur & sans force, & qui n’avoient que de l’enflure & de l’harmonie, tels que les suivans* : On entend bourdonner les cornes tortueuses.

308. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Rousseau et M. de Voltaire. » pp. 47-58

Il le consulta sur ses premiers essais, & lui envoya, dans les pays étrangers, deux odes composées pour le prix de poësie de l’académie Françoise : elles ne furent point couronnées. […] Il se mit à composer une Mariamne d’après l’ancienne pièce de Tristan.

309. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Lewinski s’est avancé et a lu, aux bravos du public, une longue poésie, composée par lui. […] non, dit Molière, les bouillons de ma femme sont de vraies eaux-fortes ; vous savez tous les ingrédients dont elle les compose. […] Quelques années après, en 1835, une nouvelle commission, composée de MM.  […] « La meilleure partie du génie, disait Goethe, se compose de souvenirs. […] Quelqu’un a écrit que Tartuffe a été composé à la prière du grand Condé, qui voulait se venger du P. 

310. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »

Le Clerc a composé, comme chacun sait, de savants ouvrages ; il en a fait de spirituels. […] Tout en faisant son droit (1814-1817), il composa un certain roman de Sidney, dont le patriote de ce nom était le héros ; il y avait déposé toutes ses idées sur la politique, la société, la vie, l’amour, et il en dit un peu sévèrement peut-être, sans nous mettre à même de le vérifier, que c’était une vraie déclamation. […] Ce que je sais, c’est que nous étions trois d’abord, M. de Serre, Camille Jordan et moi. » Sans remonter si haut, sans nous reporter à cet âge presque mythologique du parti doctrinaire, nous trouvons, au moment où M. de Rémusat y fit son entrée, que la tête du groupe se composait exactement de M.  […] Une commission avait été nommée ; M. de Rémusat, qui en faisait partie comme secrétaire, évoqua à lui la question et composa une espèce d’ouvrage, de traité, qui avait pour butd’éclairer et de sonder l’opinion, mais qui ne parut qu’au lendemain de la circonstance et d’un air de théorie. […] Mais, quoi qu’il publie ou de tout nouveau ou de composé déjà, il ne fera certainement par ses écrits qu’entrer en possession de la place qui lui est dès longtemps reconnue dans l’opinion.

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