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690. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1880 » pp. 100-128

Mercredi 31 mars Je ne sais qui disait hier, que les hommes de lettres ayant une originalité sont rencoignés et renforcés dans leur originalité par la critique, qui fait d’eux des espèces de types exagérés, sur lesquels ils sont condamnés à se modeler aveuglément, tout le reste de leur vie — et il citait Mérimée. […] Il se plaint des amateurs qui travaillent à devenir les amis des peintres, pour payer moins cher, et à ce propos, il me cite la phrase de Diaz : « Oui, ils veulent connaître intimement la p…, dans l’espérance de devenir ses maquereaux ».

691. (1889) Émile Augier (dossier nécrologique du Gaulois) pp. 1-2

On ne citera pas une seule de ses pièces où on ne retrouve cette passionnée tendresse, cette paternelle sévérité, cette affectueuse exigence pour la bourgeoisie dont il partage, à son insu, les goûts, les préjugés et les façons de penser. […] Claretie avait envoyée à Mme Augier : « La Maison de Molière, qui était et qui est encore la maison d’Émile Augier, envoie l’expression de son respect et de ses douloureuses condoléances à Mme Augier. » Chacun citait des traits de la large et bienveillante affabilité du maître.

692. (1892) L’anarchie littéraire pp. 5-32

Poètes et prosateurs, unis dans le même sentiment de salubrité artistique, combattaient côte à côte dans la publication que je viens de citer. […] Je pourrais citer des poètes qu’il avait pressentis à ce sujet.

693. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Xavier Aubryet » pp. 117-145

Folle de l’Allemagne, il aurait bercé sa folie dans ce chef-d’œuvre sur Weber que nous conseillons de lire, et dans cet autre chef-d’œuvre sur Mozart, que nous conseillons de lire encore ; car on n’en saurait rien citer sans citer tout, comme ces roses qui, pour une seule feuille qu’on leur ôte, croulent sur vos mains, ruines parfumées !

694. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »

Je suis sûr que de tous ceux qui le citent, il n’y en a pas cent qui l’aient lu, et que des cent qui l’ont lu, il n’y en a pas dix qui l’aient pesé. […] Permettez-moi maintenant de prendre une plume et d’écrire la traduction des phrases que vous m’avez citées ; elles ont un sens.

695. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVI. Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. »

Sa gaieté au milieu des combats, ses bons mots dans la pauvreté et le malheur, toutes ces saillies d’une âme vive et d’un caractère généreux, cette foule de traits que l’on cite, et qui sont à la fois d’un homme d’esprit et d’un héros, semblaient peindre en même temps l’imagination française, et le genre d’esprit avec le caractère national. […] Enfin, je citerai encore un de ces discours, dont l’exorde m’a paru aussi simple que touchant.

696. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « SAINTE-BEUVE CHRONIQUEUR » pp. -

Dans ses articles sur Mathieu Marais (Nouveaux Lundis, tome IX), il cite une lettre de Bayle, remerciant son correspondant parisien de le mettre si constamment au courant des affaires littéraires de Paris : après quoi, le philosophe conseille à son ami d’avoir en Hollande ce que Sainte-Beuve appellera tout à l’heure un autre lui-même, — c’est-à-dire un ami sûr et fidèle interprète de sa pensée, — à qui il adressera les éléments d’un Journal, publié par les soins de cet ami, de ce fidus Achates.

697. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « I » pp. 1-8

— Parmi les journaux religieux assez en vogue dans un certain monde, j’ai omis de vous citer l’Union catholique, journal rédigé par les Jésuites, par eux positivement.

698. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Note »

Comme exemple de la manière absurde dont tout se défigure et dont les incidents de société se déforment avec le temps et même avant le temps, je citerai encore un estimable écrivain, M.

699. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « Mme DESBORDES-VALMORE. (Pauvres Fleurs, poésies.) » pp. 115-123

Je citerai, comme échantillon, celle-ci : RÊVE D’UNE FEMME.

700. (1874) Premiers lundis. Tome II « Deux préfaces »

Toutes les fois qu’on peut les passer sous silence on le fait ; on les pille sans mot dire ; on ne met pas son amour-propre à les citer à tout propos, à les louer à tort et à travers, comme cela a lieu à l’égard de ceux qui ont passé le niveau.

701. (1874) Premiers lundis. Tome II « H. de Balzac. Études de mœurs au xixe  siècle. — La Femme supérieure, La Maison Nucingen, La Torpille. »

Je ne sais pourquoi M. de Balzac a gâté le mot charmant qu’il cite de Mme de Maintenon.

702. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIX. De la littérature pendant le siècle de Louis XIV » pp. 379-388

Ces dogmes, ces cérémonies, cet appareil religieux, étaient alors la seule barrière de la puissance : on la citait devant l’éternité ; et si les hommes abandonnaient à un homme la disposition de leur existence, ils en appelaient à Dieu, qui faisait trembler les rois.

703. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre V. Résumé. »

De là un déluge de plaisanteries sur la religion ; l’un citait une tirade de la Pucelle ; l’autre rapportait certains vers philosophiques de Diderot… Et d’applaudir… La conversation devient plus sérieuse ; on se répand en admiration sur la révolution qu’avait faite Voltaire, et l’on convient que c’était là le premier titre de sa gloire. « Il a donné le ton à son siècle, et s’est fait lire dans l’antichambre comme dans le salon. » Un des convives nous raconta, en pouffant de rire, qu’un coiffeur lui avait dit, tout en le poudrant : « Voyez-vous, monsieur, quoique je ne sois qu’un misérable carabin, je n’ai pas plus de religion qu’un autre »  On conclut que la révolution ne tardera pas à se consommer, qu’il faut absolument que la superstition et le fanatisme fassent place à la philosophie, et l’on en est à calculer la probabilité de l’époque et quels seront ceux de la société qui verront le règne de la raison  Les plus vieux se plaignaient de ne pouvoir s’en flatter ; les jeunes se réjouissaient d’en avoir une espérance très vraisemblable, et l’on félicitait surtout l’Académie d’avoir préparé le grand œuvre et d’avoir été le chef-lieu, le centre, le mobile de la liberté de penser. « Un seul des convives n’avait point pris de part à toute la joie de cette conversation… C’était Cazotte, homme aimable et original, mais malheureusement infatué des rêveries des illuminés.

704. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dierx, Léon (1838-1912) »

Je citerai encore les Yeux de Nyssia.

705. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sully Prudhomme (1839-1907) »

Ces productions sont trop connues évidemment des lecteurs de ces biographies sommaires pour les énumérer ou en citer quelque chose.

706. (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -

Parmi les modernes, il faut citer M. 

707. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144

Quant aux autres types, il serait difficile de désigner les noms véritables des acteurs qu’on voulut copier dans cette fête royale ; quelques-uns des noms que l’on cite, Colas, maître Philippes, n’ont point une physionomie italienne, et sans doute ces personnages n’avaient appartenu qu’accidentellement à la comédie de l’art.

708. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 439-450

Palissot de pouvoir citer une seule phrase des Trois Siecles pillée dans ses Mémoires.

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