/ 3057
1643. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Janin » pp. 159-171

Je connais aussi la chose, au contraire, avec laquelle il n’y a jamais de génie, mais avec laquelle il y a souvent beaucoup d’art et de profondeur. […] Ce sont deux portraits du même homme, et, vous le savez, c’est bien moins le mérite du modèle que l’art du peintre qui fait la valeur des portraits.

1644. (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265

Les unes ont trop de métier, et pas assez d’art, et pas assez d’âme ; chez les secondes, âme, art, métier, tout est nul. […] Pour employer des mots allemands, peut-être la femme est-elle destinée à dépasser l’homme dans l’art subjectif ; l’art objectif lui restera sans doute éternellement fermé. […] Elle n’a pas besoin de donner beaucoup de son âme et de son esprit, puisqu’elle sait l’art de vendre l’esprit et l’âme d’autrui. […] Car l’effort de ramener la diversité à l’unité et les conséquences au principe ; l’art de définir, l’art de découvrir le centre d’un être et ses limites ; la création refaite par la synthèse est déjà œuvre virile. […] La formule d’art de Marcelle Tinayre rencontrera sûrement des imitatrices : elle est à la fois si ingénieuse et si simple !

1645. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jhouney, Alber (1860-1926) »

Il a appris l’art des saintes colères est le secret de ne point rire, même de soi.

1646. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 144

Peu d’Orateurs ont possédé mieux que lui l’art de simplifier les faits les plus compliqués, les incidens les plus accumulés, & de les réduire à une proposition unique, capable de répandre la lumiere sur les objets qui en paroissoient auparavant le moins susceptibles.

1647. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 362-363

On peut juger par la maniere dont il a écrit sur l’Art Vétérinaire, qu’il auroit pu se faire, aussi bien & mieux que tant d’autres, un nom distingué dans la Littérature.

1648. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 362

On ne sauroit trop désirer que cet Ouvrage fût plus connu ; il contient dans un petit espace ce que nous avons de plus sensé & de mieux écrit sur cette partie de l’Art oratoire.

1649. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Hallé » p. 199

Personne ne sait ce que c’est que votre Vierge avec son enfant, vos deux petites Pastorales, votre Abondance répandue sur les arts, ni votre Combat d’Hercule, et d’Achéloüs.

1650. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « À Monsieur P. Bottin-Desylles »

Elle est dans un charme qui n’est ni la Littérature, ni l’Art, ni la Science.

1651. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Discours prononcé à la société des visiteurs des pauvres. » pp. 230-304

Il reste que je « juge », si j’ose encore m’exprimer ainsi, les cinq dernières productions de notre art dramatique d’une manière toute subjective et sur le plaisir qu’elles m’ont fait. […] L’art de M.  […] … Comme il sut préserver son cœur des basses corruptions de l’amour, son esprit des pestilences de l’art ! […] quelle incompréhension de la poésie et de l’art ! […] quel sentiment de l’art !

1652. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXX » pp. 321-322

La poésie et les arts ont en eux deux représentants de plus ; décidément c’est l’heure de ce qu’on a longtemps appelé les jeunes générations ; elles arrivent, elles se casent, elles s’assoient.

1653. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Braisne, Henry de (1855-19..) »

Un poème dédié à Rodin nous montre le sublime artisan : … Retrouvant dans l’art gothique Le sens profond des imagiers.

1654. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jaubert, Ernest (1856-1942) »

Jaubert arrivera à formuler, débarrassé de la lourdeur présente de son style, des sensations d’un art simple et tendre.

1655. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Montégut, Maurice (1855-1911) »

Les défauts sont de ceux qui disparaissent avec les années ; les qualités sont de celles que l’art et l’effort seraient impuissants à acquérir, un don des privilégiés et la marque des élus.

1656. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 350

Ils ont beau revêtir leurs paradoxes de l’appareil d’un raisonnement captieux, répandre sur leur style les charmes de l’éloquence, employer toutes les ressources de l’art pour séduire les esprits, l’illusion n’a presque jamais son effet, ou, si elle subsiste quelques momens, la réflexion la proscrit bien vîte, & l’Auteur paradoxal ne recueille que le blâme qui lui est dû.

1657. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 85-86

Il avoit un esprit pénétrant & fécond, une facilité étonnante pour tout apprendre & tout retenir, l’art de développer & de communiquer ses idées ; ce qui l’a rendu, à juste titre, un des plus célebres Professeurs en Droit que la France ait eus.

1658. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 140-141

Son Art de ne point s’ennuyer produit précisément un effet tout contraire.

1659. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 64-65

Sa Rhétorique, ou l’Art de parler, sans être le meilleur Ouvrage que nous ayons dans cette partie, est néanmoins très-propre, par l’érudition & la profondeur des réflexions qui y dominent, à former l’esprit, & à lui faire contracter l’heureuse habitude de juger des choses sur des principes clairs & solides.

1660. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 198

Ils ne sont, à proprement parler, qu’un long Commentaire de l’Art Poétique de Despréaux, accompagné d’exemples choisis, propres à rendre les remarques plus sensibles.

1661. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Des livres classiques. » p. 533

Un bon livre classique suppose que l’art ou la science touche à sa perfection.

/ 3057