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571. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75

Je cause rarement ici de poésie, précisément parce que je l’ai beaucoup aimée et que je l’aime encore plus que toute chose : je craindrais d’en mal parler, ou du moins de n’avoir pas à en bien parler, à en dire assez de bien. […] Que ta manne, en tombant, étouffe le blasphème ; Empêche de souffrir, puisque tu veux qu’on aime ; Pour qu’à tes fils élus, tes fils déshérités Ne lancent plus d’en bas des regards irrités. […] Une de ses pièces irréprochables, et qu’on aime toujours à citer, est son Élégie à la Voulzie, jolie rivière ou ruisseau du pays où il était venu passer son enfance, Bluet éclos parmi les roses de Provins. […] Mais j’aime la Voulzie et ses bois noirs de mûres, Et dans son lit de fleurs ses bonds et ses murmures. […] Les personnes de Provins qui ont le plus connu et le mieux aimé Moreau de son vivant, ont paru me savoir gré de ce sentiment à la fois de réserve et de sympathie.

572. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

Ces hommes ont des destinées diverses, traversées ; ils souffrent, ils combattent, ils aiment. […] Contradiction sublime et qu’on aime dans la vie du grand poëte ! […] De telles imitations, loin de nous refroidir envers notre poète, nous sont chères ; nous aimons à les rechercher, à les poursuivre jusqu’au bout, dans un intérêt de parenté. […] Vous me direz sans doute qu’il faut être poëte pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je crois qu’il n’y a qu’une sorte d’amour, et que les gens qui n’ont point senti de semblables délicatesses n’ont jamais aimé véritablement. […] Dix mois avant sa mort, Molière, par la médiation d’amis communs, s’était rapproché de sa femme qu’il aimait encore, et il était même devenu père d’un enfant qui ne vécut pas.

573. (1929) Amiel ou la part du rêve

Il adore la liberté, comme il aime, aimerait ou aimera les femmes. […] J’aime cet indice de vitalité. […] Il aimait, et plus encore il eût aimé se sentir quelqu’un à Genève. […] Et pourquoi m’ont-elles aimé ? […] Elle l’aime parce qu’elle l’admire.

574. (1884) La légende du Parnasse contemporain

Il s’effaçait paisiblement, doux, aimable, aimé. […] Ils s’aimèrent tendrement et fidèlement. […] Je l’aime, je l’aime ! […] Nous avions pris l’habitude de l’aimer sans le connaître encore. […] Parce qu’il nous aimait, il n’était pas indulgent.

575. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La réforme prosodique » pp. 120-128

Il est vrai que je l’aime tant que j’aurais peur à la fin d’aimer en lui jusqu’à un défaut. […] ni la rime artésienne ou picarde, pomme et Bapaume, ni la méridionale, Grasse (la ville) et grâce, ni même la normande, aimer et mer, bien que consacrée par Corneille et aussi par Racine. […] folle que tu es Comme je t’aimerais demain si tu vivais !

576. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Son époux converti ne perdait aucune occasion de lui répéter « tout ce que la charité peut faire dire sur la plus grande de toutes les affaires à la personne du monde à qui elle importe le plus et que l’on aime le mieux. […] À la tête du parti qui n’aime pas la guerre, et qui travaille pourtant contre la paix, est le duc de Newcastle, qui passe pour regretter sa place, et qui n’y peut revenir que par le bouleversement du ministère. […] Mais sa personne est aimée et justement aimée, et l’on a fort applaudi ces vers de duc et d’amateur. » Il ne passait pas à Paris un souverain étranger, un prince Henri de Prusse, une grande-duchesse de Russie, que le duc de Nivernais ne les fêtât par quelques couplets impromptus, ou même par quelque opéra de sa façon. […] Je ne sais pas ce que penseront vos clients, mais, pour moi, si j’avais actuellement une affaire à moi entre vos mains, j’aimerais mieux perdre mon procès que de vous y voir travailler. — Ménagez-vous, mon voisin, je vous en conjure, et ne me répondez pas, mais aimez-moi et croyez-moi, etc. […] À sa manière, ce petit-neveu de Mazarin n’a pas fait honte au courage d’esprit de son grand-oncle, et il a montré que, s’il aima de tout temps les muses légères, il avait bien réellement en lui une parcelle de l’âme d’Horace.

577. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME GUIZOT (NEE PAULINE DE MEULAN) » pp. 214-248

Or nous vivons dans un temps où le public aime autant être averti d’avance et officieusement sur les qualités d’un quelqu’un que d’avoir à les découvrir de lui-même. […] Elle aime à citer le philosophe Lichtenberg. […] Elle n’aimait pas l’art avant tout, et voyait le fond plutôt que la forme, préférant la pensée moderne à la beauté antique. […] Elle avait un goût vif pour la conversation ; elle l’aimait, non pour y briller, mais par mouvement et exercice d’intelligence. […] On ne succombe au regret que lorsqu’il n’existe plus aucun sentiment capable de vous en distraire ; et celui qui perd ce qu’il aime le mieux n’en mourra point, s’il aime encore quelque chose. » (12 prairial an XII, à propos d’un conte de Mme de Genlis.)

578. (1888) Études sur le XIXe siècle

J’avais devant moi la mère de mes fils, que j’aimais tant, un cadavre ! […] « Je t’aime lorsque tes colères se brisent sur le rivage, à la lueur funèbre des éclairs, — j’aime tes flots énormes et leurs mugissements. […] Il convertit au modérantisme jusqu’à la femme qu’il aimait. […] À vrai dire, il doute encore un peu, il est beaucoup plus froid que son amie, il s’aperçoit de temps en temps, non sans honte, qu’il aime moins qu’il n’est aimé. […] Aucune ne t’a aimé comme elle, — aucune.

579. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

On aurait tort de dire qu’il aime, il se laisse aimer l’argent. […] Nous oublions qu’elle n’a pas même aimé sa fille. […] on n’est pas aimé à moins pour soi-même en 1858. […] Il aima mieux s’y enfoncer chaque jour davantage. […] que ce mot est cruel quand on aime !

580. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Une ville avide à la fois de louanges et de blasphème ; elle aime à s’entendre dire : je vous hais, et je vous admire. […] jetez-vous, à corps perdu, dans les bras de la fée lumineuse embrassez-la, qu’elle vous aime, vous encourage et vous console ! […] adieu, pour jamais ; adieu à ce beau geste que j’aimais tant ; adieu à cet esprit si fin qui s’en va d’où il est venu, qui retourne à Molière ! […] » Elle aimait M.  […] Voici en revanche un paysage (le lecteur aime le repos et le contraste), où se fait sentir, dans toute sa grâce et dans tout son charme, le repos rustique !

581. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

Necker et dont sa fille aimait chaque fois à le faire ressouvenir. […] Racine et Molière, qui ne s’aimaient pas, se turent l’un sur l’autre, et on leur sut gré de cette convenance morale. […] Mais elle s’aperçut alors que, pour tant souffrir, on ne mourait pas ; que les facultés de la pensée, que les puissances de l’âme grandissaient dans la douleur ; qu’elle ne serait jamais aimée comme elle aimait, et qu’il fallait pourtant se proposer quelque vaste emploi de la vie. […] Une personne d’esprit écrivait : « Comme j’aime certaines poésies ! […] comme elle lui eût fait aimer la vie, la gloire !

582. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »

Ces caractères vivent ; nous les connaissons, nous les aimons. […] Elle résiste à y croire ; elle montre quelque étonnement d’avoir à se reprocher jusqu’à sa reconnaissance pour Orosmane, et d’être forcée de haïr celui qu’elle aime. […] Zaïre ne peut plus être à Orosmane ; mais elle l’aime encore. […] S’il fallait donner la préférence, j’aimerais mieux la peinture à la fresque. […] Il aime les palmiers, les oasis, le soleil du désert ; même il n’a pas de répugnance pour le poignard du mélodrame.

583. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — I. » pp. 495-512

C’est pourquoi j’aime mieux mettre ma personne et ma femme et mes enfants en la main de Dieu, que de faire tel dommage à tant de monde qu’il y a céans. […] s’écrie Mézeray, n’est-ce pas plus aimer ses sujets que soi-même ?  […] Quant à Napoléon… Ceux qui aiment à retourner en idée les caractères par tous les aspects, peuvent s’exercer et faire leur rêverie là-dessusl. […] Ne les contredisez pas… Les légions romaines aimaient toutes les religions… Le pillage déshonore les armées et ne profite qu’à un petit nombre… La ville qui est devant tous et où vous serez demain a été bâtie par Alexandre ! […] Ceux qui aiment à retourner en idée les caractères par tous les aspects, peuvent s’exercer et faire leur rêverie là-dessus.

584. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413

L’ouvrage dormit cinquante ans et plus, au fond d’une cassette, après quoi il fut imprimé (1810) et devint tout d’un coup aux yeux de tous un de ces tableaux véridiques, naturels et terribles, comme les aime la Postérité, cette grande curieuse et cette décacheteuse de lettres, et comme, de leur côté, les familles ont grand’raison de les redouter. […] Née en 1709 et de trois ans plus âgée que lui, de bonne heure elle aima ce frère plus que tout. […] Mariée par une boutade de son père au prince héréditaire de Bareith, qu’elle ne connaissait pas auparavant, elle en parle toujours avec estime et affection ; elle l’aima, s’attacha tendrement à lui, et n’eut pas d’effort à faire pour mettre son âme en accord avec ses devoirs. […] Je le verrai quand tout sera fini ; mais, à la longue, j’aime mieux vivre avec Maupertuis qu’avec lui. […] Frédéric, qui aimait à contredire à son tour et à croiser le fer sans céder du terrain, rencontrait en lui un interlocuteur exclusif et tranchant : c’étaient, après tout, deux esprits rois ; ils pouvaient avoir de belles entrevues, plutôt qu’une habitude et une égalité d’entretiens.

585. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »

Je n’aime pas les portraits de convention ; le public les aime assez : il est toujours délicat de déranger un de ces portraits tels qu’il les a vus et tels qu’il les veut ; il semble qu’en y remettant les verrues et les taches, on ait dessein de le salir et de l’outrager. […] Convenez-en, Monsieur, cela ne suffit-il pas pour faire aimer l’existence ? […] Joseph Bernard : « Mon cher ami, je ne peux pas être dur avec leshommes qui aiment leurs semblables, quels que soient les torts dont ces bons cœurs se rendent coupables. […] … Je crois que j’aurais mieux aimé six mois de plus en prison, même sous M.  […] Le négliger c’est ne pas aimer assez les idées qu’on veut faire adopter aux autres.

586. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les fondateurs de l’astronomie moderne, par M. Joseph Bertrand de l’académie des sciences. »

Joseph Bertrand voulant écrire pour le public, c’est-à-dire pour la moyenne des gens instruits, a éludé ce genre de difficulté autant que possible : il eût pu trancher davantage et mettre plus en relief et en vedette les résultats scientifiques, sauf au lecteur à ne prendre que ce qu’il en pourrait saisir ; il a mieux aimé accuser moins à nu les côtés sévères pour fondre plus couramment le ton de l’ensemble. […] Dans sa notice, si claire, si animée, si constamment instructive, de Newton, j’aurais aimé que les taches, les faiblesses et petitesses du grand inventeur, tout en étant indiquées au net, fussent moins étalées et mises moins soigneusement en balance avec sa grandeur. […] Nous avons changé de forme de bel esprit, voilà tout ; nous aimons l’emphase, le lyrisme ; nous poussons à l’enthousiasme : M.  […] maintenant je vous aime, rayonnantes Pléiades ; je vous aime, ravissantes Etoiles ; je vous aime comme le pèlerin aime les villes de son pèlerinage, comme il aime l’autel où tendent ses vœux, et où il déposera un jour le baiser de ses aspirations les plus chères !

587. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Les Confessions de J.-J. Rousseau. (Bibliothèque Charpentier.) » pp. 78-97

La pure forme du xviie  siècle, telle que nous aimons à la rappeler, n’a plus guère été qu’une antiquité gracieuse et qu’un regret pour les gens de goût. […] qu’a-t-elle aimé ? […] Ces races aristocratiques et fines, douées d’un tact si exquis et d’un sentiment de raillerie si vif, ou n’aimaient pas ces choses simples, ou n’osaient pas le laisser voir. […] Un des reproches qu’il faisait au grand romancier Richardson, c’était de n’avoir pas rattaché le souvenir de ses personnages à une localité dont on aurait aimé à reconnaître les tableaux. […] La nature sincèrement sentie et aimée en elle-même fait le fond de l’inspiration de Rousseau, toutes les fois que cette inspiration est saine et n’est pas maladive.

588. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — II. (Suite et fin.) » pp. 421-440

Mme de Maintenon affecte de paraître moins qu’elle n’est, et aime à laisser deviner plus qu’elle ne montre ; elle s’esquive, se dérobe en partie, se fait petite et modeste, allant jusqu’à dire qu’elle ignore comment il faut traiter avec les grands. […] Il n’y a rien que j’aime tant que de faire raisonner les personnes qui font une figure distinguée dans le monde, et qui ont eu occasion, par de longues expériences, de remarquer les fautes de la plupart des hommes, aussi bien que leurs bonnes qualités ; on peut tirer une grande utilité de ces connaissances. […] M. de Silly, dont il est ici question, était l’officier envoyé par le maréchal de Berwick pour annoncer la victoire ; c’est le même (pour le dire en passant) que Mlle de Launay, l’auteur des agréables Mémoires, a tant aimé. […] Elle fait l’Agnès : « Je suis un peu comme Agnès ; je crois ce qu’on me dit et ne creuse point davantage. » Elle fait aussi la régente : « Je n’oserais montrer votre lettre ; on n’aime pas ici que les dames parlent d’affaires. » À toutes ces ironies fines et serrées, son adversaire répond par des ironies plus hautes, et aussi avec des éclats de colère qui déclarent une nature plus franche du collier : Tant mieux, répond-elle, si on n’aime pas en France que les femmes parlent d’affaires ! […] J’aime les femmes modestes, sobres, gaies, capables de sérieux et de badinage, polies, railleuses d’une raillerie qui enferme une louange, dont le cœur soit bon et la conversation éveillée, et assez simples pour m’avouer qu’elles se sont reconnues à ce portrait que j’ai fait sans dessein, mais que je trouve très juste.

589. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Marguerite, reine de Navarre. Ses Nouvelles publiées par M. Le Roux de Lincy, 1853. » pp. 434-454

Ce sage monarque de la littérature, ce véritable empereur de la latinité à son époque, choisissant pour consoler Marguerite le moment où elle était sous le coup du désastre de Pavie, lui écrivait : Il y a longtemps que j’ai admiré et aimé en vous tant de dons éminents de Dieu, une prudence digne même d’un philosophe, la chasteté, la modération, la piété, une force d’âme invincible, et un merveilleux mépris de toutes les choses périssables. […] Un frère de Brantôme, le capitaine Bourdeilles, avait connu à Ferrare, chez la duchesse du pays (fille de Louis XII), une dame française, Mlle de La Roche, dont il s’était fait aimer ; il l’avait ramenée en France, et elle était allée en la cour de la reine de Navarre, où elle était morte : il n’y pensait plus. Un jour, trois mois après cette mort, le capitaine Bourdeilles passant à Pau, et étant allé saluer la reine de Navarre comme elle revenait de vêpres, reçut d’elle un excellent accueil, et, de propos en propos, tout en se promenant, la princesse l’emmena doucement dans l’église, du côté où était la tombe de cette dame qu’il avait aimée : Mon cousin, lui dit-elle, ne sentez-vous rien mouvoir sous vous et sous vos pieds ? — Non, madame, répondit-il. — Mais songez-y bien, mon cousin, lui répliqua-t-elle. — Madame, j’y ai bien songé, mais je ne sens rien mouvoir, car je marche sur une pierre bien ferme. — Or je vous advise, dit alors la reine sans le tenir plus en suspens, que vous êtes sur la tombe et le corps de la pauvre Mlle de La Roche, qui est ici dessous vous enterrée, que vous avez tant aimée, et, puisque les âmes ont du sentiment après notre mort, il ne faut pas douter que cette honnête créature, morte de frais, ne se soit émue aussitôt que vous avez été sur elle ; et, si vous ne l’avez senti à cause de l’épaisseur de la tombe, ne faut douter qu’en soi ne se soit émue et ressentie ; et, d’autant que c’est un pieux office d’avoir souvenance des trépassés, et même de ceux que l’on a aimés, je vous prie lui donner un Pater noster et un Ave Maria, et un De profundis, et l’arroser d’eau bénite ; et vous acquerrez le nom de très fidèle amant et d’un bon chrétien. […] « Ne parlons point de celle-là, dit le roi, elle m’aime trop : elle ne croira jamais que ce que je croirai, et ne prendra jamais de religion qui préjudicie à mon État. » Ce mot résume le vrai : Marguerite ne pouvait être d’une autre religion que son frère, et Bayle a très bien remarque, dans une très belle page, que plus on refuse à Marguerite d’être unie de doctrine avec les protestants, plus on est forcé d’accorder à sa générosité, à son élévation d’âme et à son humanité pure.

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