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1253. (1911) L’attitude du lyrisme contemporain pp. 5-466

Introduction Ce livre, bien ou mal venu, est le résultat de plusieurs années de méditation. Il ne se présente pourtant, dans ma pensée, que comme un entraînement à un ouvrage plus considérable sur la genèse et les tendances du lyrisme contemporain, lequel ouvrage doit lui-même prendre rang dans une série d’études touchant la sensibilité moderne, dont notre poésie n’est qu’une manifestation entre beaucoup d’autres. Avant que soit menée à bien cette lourde tâche, sorte d’essai collectif sur l’esthétique de la fin du xixe  siècle et d’analyse générale des conditions psychologiques et morales de l’art actuel, j’ai voulu relire, la plume à la main, quelques œuvres représentatives et préciser ce vaste plan. Les réflexions que m’a fournies cette lecture je les offre, aujourd’hui, un peu éparses et sans les trop appuyer, en attendant de les coordonner dans une synthèse plus ample. Tout historien, tout homme de science ne commence-t-il pas par tracer de nombreuses monographies avant d’arrêter ses conclusions ?

1254. (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314

Ils parlèrent de Rome.

1255. (1914) Une année de critique

Et toutes ces rues mènent à Rome, quand elles ne s’arrêtent point à Utrecht ou à Munich.

1256. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

Il dira, en éveillant une image hideuse : « le chancre rongeur de Rome », ou une image dégoûtante : « D’Aubigny, archevêque de Rouen, excrément de séminaire ». […] Contre les jésuites, c’est un Protée déployant mille ruses et mille ressources, la poche pleine d’histoires de toute espèce, tantôt profitant d’une confidence de Maréchal, premier chirurgien, pour montrer dans le général de l’ordre une sorte de Vieux de la Montagne catholique qui tient le poignard suspendu sur la tête de tous les rois, tantôt se délectant à conter par le détail quelque bon tour de jonglerie qui lui arrive de Cadix ; tour à tour sarcastique et mielleux, souple, insinuant, d’une franchise brutale ; terrible quand, d’un geste doux et rapide, sans même se détourner, il jette, sur la Compagnie, un trait de satire ineffaçable : « Lorsque le Père Daniel, dans son Histoire de France, arrive aux matières de Rome et de la Ligue, c’est plaisir de le voir courir sur ces glaces avec ses patins de jésuite » ; mais plus terrible encore quand l’épouvante lui coupe la voix et lui ôte jusqu’à l’envie de railler, comme dans ce cabinet sombre où le Père Tellier, s’entretenant avec lui de la bulle Unigenitus, se laisse aller tout à coup à lui révéler ses plans et ceux de la Société : « Il me dit tant de choses si énormes, si atroces, si effroyables, que j’en tombai en véritable syncope.

1257. (1925) Proses datées

Malgré ces réserves et ces dégoûts, vous l’aimiez, cette Venise, en sa somptueuse et sordide bazarrerie, et vous en avez écrit un tableau délicieusement vivant, et même ne l’avez-vous pas regrettée, lorsqu’il vous fallut troquer, au départ, pour la chaise de poste, cette gondole, cette « douce gondole » où, en robe de chambre et en pantoufles, vous écriviez à M. de Blancey voire dernière lettre vénitienne qu’en devaient suivre tant d’autres datées de Bologne, de Rome, de Naples, tant d’autres qui ont perpétué jusqu’à nous le souvenir de votre Italie ?

1258. (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265

Que de grandes leçons nous passons sous silence, Depuis ce « Væ Victis » dit à Rome à genoux Qui, s’il jeta d’un brenn l’épée en la balance, Par le fer de César est retombé sur nous !

1259. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

Ainsi, l’expression ridicule Décadents l’expression obscure Symbolistes ont dérouté pendant bien des années des lecteurs pourtant attentifs et curieux ; ils crurent que Verlaine était vraiment pareil à quelque affranchi de la Rome impériale, aussi débauché de mœurs que de langage, amusé à corrompre et à torturer la belle langue que lui avaient léguée les sévères romantiques ; son éditeur, borné dans un commerce obscur, propageait sottement ce préjugé que les œuvres de Verlaine étaient « des curiosités littéraires » et il les vendait quasiment au poids de l’or, — et des Américains croyaient acheter des cartes transparentes d’art !

1260. (1930) Le roman français pp. 1-197

Il n’en faut pour preuve que, sous la Révolution, la faillite de la Constitution civile du Clergé, qui tendait à créer en France une église nationale, assez semblable à celle d’Angleterre, Pour des raisons de discipline religieuse, parce que cette Constitution ne tenait pas compte de l’obédience nécessaire à Rome, ce petit clergé refusa de l’accepter, et les fidèles firent comme lui : ce qui prouve qu’en un siècle, par la dignité de sa vie, par la solidité de sa direction sur les âmes, il avait acquis l’autorité qui, auparavant, lui manquait.

1261. (1911) Nos directions

C’est à dessein que je ne parle pas de Rome.

1262. (1927) Les écrivains. Deuxième série (1895-1910)

Il avait, ensuite, saisi, corps à corps, les miracles, l’Église et la Ville… Lourdes, Rome, Paris, trois énigmes par lui déchiffrées… Après cette analyse formidable, après ces synthèses de l’histoire, après la coordination passionnée et logique de ses travaux, il lui fallait une réalisation plus grande, un couronnement en vigueur et en lumière de tout son énorme labeur… Peintre épique du vrai, observateur tour à tour minutieux et largement intuitif de la nature et de la vie, il avait fait, de la réalité, une chose infinie.

1263. (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341

Pourtant, à leur vue, le cœur vous bat dans la poitrine, à cause de la grande ombre de Rome qui plane encore sur eux.

1264. (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire

En-tête de l’édition nouvelle La Poésie de Stéphane Mallarmé, épuisée depuis longtemps, paraît ici à nouveau, en édition définitive, avec des corrections et des additions assez nombreuses. Elle paraît à un moment où le nom et l’influence de Mallarmé ont atteint le plus vif éclat. Il y a dix à quinze ans, Verlaine et les poètes proprement symbolistes, ces derniers enveloppés aujourd’hui d’une ombre passagère, brillaient plus glorieusement que Mallarmé. Aujourd’hui ce rapport est renversé. Le rayonnement et l’influence de Mallarmé n’ont fait que croître.

1265. (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88

* *   * On lit cette phrase dans l’Artiste : « Rome, ce vrai sanctuaire pour tous ceux qui croient en Dieu et à ces admirables maîtres qui s’appellent Léonard de Vinci, Michel Ange, Raphaël, Corrègel. » * *   * Les nouvelles religions se mitonnent, il y a des têtes où il se fait des niches pour loger de nouveaux saints, de nouveaux anges et de nouveaux dieux.

1266. (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257

Ruskin lui-même connaîtrait-il aussi bien Venise, Rome ou les Alpes, sans ces chemins de fer qu’il maudit en les pratiquant, et qui sont une des conditions du progrès esthétique chez l’homme ?

1267. (1802) Études sur Molière pp. -355

Euripide et Archippus avaient traité ce sujet chez les Grecs, Plaute le transporta sur le théâtre de Rome, et c’est la pièce de ce dernier que notre auteur a imitée ; il lui doit tant de choses, que nous ne pouvons nous dispenser d’en faire un extrait un peu étendu.

1268. (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286

Athènes et Rome se sont inclinées devant lui.

1269. (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle

Par sa nature antithétique elle a séduit les civilisations vieillissantes, et on la voit qui plane sur les grandes décadences de l’Asie ou sur la longue orgie de la période impériale à Rome.

1270. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

L’auteur de Rome vaincue, M. 

1271. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

Madame Lambelle vient de marier son fils, récemment de retour de Rome où il a passé quatre ans, sa vie de sacrifice et de dévouement lui semble terminée, et elle va à L’Hay, sur la tombe de son mari, n’aspirant plus qu’au dernier repos.

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