Un jour, c’était dans la seconde Fronde, le prince de Condé, avec qui il était déjà en de très intimes rapports, lui fait sentir de quelle importance il serait d’enlever de Paris le coadjuteur (le cardinal de Retz) qui gouvernait le duc d’Orléans, et de le mettre en lieu d’où il n’intriguerait pas. […] Étant convenu que j’écrirais à Paris pour savoir s’il n’allait pas toujours à sa maison de campagne, comme il avait accoutumé de faire, on me manda qu’il y allait encore souvent. M. de Sillery et M. de La Mothe jetèrent les yeux sur huit personnes pour faire ce coup, tant officiers que cavaliers, de ceux-là mêmes que j’avais fait venir de Paris pour l’affaire de M. le coadjuteur. […] La paix conclue, il est le premier à en porter la nouvelle à Paris ; il devance les courriers et fait pièce au gentilhomme que dépêchait M. de Vendôme. […] En passant par Paris, il apprit qu’on lui avait fait son procès et qu’on l’avait pendu en effigie.
Paul Léautaud Déjà collaborateur à la Revue de Paris, M. […] Et lisant les pages de la Revue de Paris, et prenant comme étant de Paul Verlaine le Menuet de M. […] Par une lettre rectificative adressée à l’Écho de Paris et parue dans ce journal au numéro du 30 août 1896, honnêtement il la révéla.
Il flotte de projets en projets : tantôt il voudrait attirer son frère à Paris pour y fonder en commun avec lui quelque journal ou revue ; tantôt il rêve de se retirer avec lui à La Chesnaie, et là de se livrer uniquement à la composition d’une Histoire ecclésiastique dont il a le plan en tête, « ouvrage de toute une vie » ; tantôt il n’ambitionne que de finir un autre ouvrage projeté ou même commencé, l’Esprit du Christianisme : « Ce serait un bel ouvrage, écrit-il de Paris (5 novembre 1814). […] Il est vrai que son livre de la Tradition, qui vient de paraître, ne trouve pas d’acheteurs : « (Paris, 22 octobre 1814)… Il n’y a qu’une voix sur la Tradition ; tout le monde loue et personne n’achète. […] Il écrit de Londres à son frère, le 19 octobre 1815 : « … Il paraît certain que nous serons à Paris vers la mi-novembre. […] Je désirerais vivement que tu pusses venir à Paris vers le même temps ; marque-moi si tu penses que cela soit possible. […] Ainsi, dans une lettre à l’abbé Jean, datée de Paris 5 janvier 1816, la Mennais lui dit : « N’oublie pas les intentions de messes pour M.
En 1588, étant à Paris, il est mis un jour à la Bastille par la Ligue. […] III, Paris, A. […] Éd. de Mlle de Gournay : Paris, 1595, in-fol. ; 1635, in-fol. (texte rajeuni) ; de Naigeon, Paris, Didot, an X (1802), 4 vol. in-8 ; de V. […] Bonnefon, Montaigne, l’homme et l’œuvre, Paris, 1893, in-4 ; P.
. — Les Bêtes à Paris (1886). — Héros légendaires (1889). — Aventures du Prince Frangipane (1890). — L’Ïle des Parapluies (1890). — Trop grande (1890). — La Vision de l’écolier puni (1890). — En bouteille (1893). — Seule à treize ans (1893). — Les Chasseurs d’édredons (1895). — L’Hommage à Flipote (1896). — Au bout du monde ! […] Charles Le Goffic Poète, il est l’auteur de la Lanterne en verres de couleurs ; des Baisers ; du Harem ; du Grand Saint-Antoine-de-Padoue ; des Bêtes à Paris. […] Tout en fréquentant les sombres bureaux de rédaction et en vivant de la vie enfumée, poussiéreuse et énervante de Paris, il laissait son imagination s’envoler vers les pays lointains : amour boréal, amour africain, idylles chinoises et coloniales, tout le captivait, et son Harem n’est autre chose qu’un Tour du Monde en vingt-cinq parties.
Cet Historien vint à Paris avec la Reine Marguerite, qui le fit depuis Maître des Requêtes de son Hôtel. […] DUPONT, [Pierre-Samuel] des Sociétés d’Agriculture de Soissons & d’Orléans, né à Paris en 1739 ; Auteur de plusieurs Ouvrages sur l’économie politique, & un des Coopérateurs du Journal des Ephémérides. […] DUPRÉ DE SAINT MAUR, [Nicolas-François] Maître des Comptes, de l’Académie Françoise, né à Paris, mort en 1774.
Pezzi par Nourrisson, citée par Egger, date de 1875 (Paris, Sandoz et Fischbacher, 243p.)] […] Georges Harris et Georges Perrot, Paris, Durand et Pedone-Lauriol, 1867-1868, 2 vol.] […] [Albert Lemoine (1824-1874), De la physionomie et de la parole, Paris, Baillière, 1865. […] III de ses Œuvres inédites, Paris : Dezobry, E. […] Cours de philosophie par l’abbé Roques, Paris, Impr. de Pillet et Dumoulin, 1877, 4 vol. (1.
M. Paulin Paris, en cinq parties, un autre plan non moins suivi. […] De retour à Paris, sur la scène du jeu de paume des Métayers, M. […] Ce n’est pas une raison de conclure qu’au mois de décembre 1646 Molière fût à Paris. […] On l’admirait d’ailleurs à Paris beaucoup moins qu’à Berlin ou qu’à Gotha. […] Ce fut son retour à Paris qui le tua.
Le fait est qu’il manœuvra avec tant d’habileté que son ouvrage devint célèbre à Paris et en Europe longtemps avant d’être connu. […] Puis il fut décidé qu’on la jouerait à Paris même. […] L’auteur d’une thèse présentée en 1875 à la Faculté des lettres de Paris, M. […] Mais la victoire de la France sur Paris n’a pas eu pour résultat le rétablissement de la monarchie. […] Paris brûlait.
Même le commerce s’est élargi, on a pris un associé fraternel et la maison, dont le chiffre d’affaires va augmentant, est avantageusement connue sur la place de Paris sous la raison sociale Paul et Victor Margueritte. […] Donc Paris bloqué essaie en vain de trouer les lignes allemandes et la Province tente en vain de secourir Paris. […] On peut aussi créer soi-même l’unité : en choisissant Paris comme centre et en traduisant le récit direct des efforts de la Province par l’émotion qu’ils apportent aux assiégés ; ou en s’attachant à la pensée de Gambetta et en regardant les événements se refléter vibrants dans cette âme. […] Privée de son cœur, ce Paris de qui elle était accoutumée à recevoir le sang vivace, l’impulsion des idées… » Diable, diable !
Paris, 20 juillet 1860. […] Il appela Pie VII à Paris pour le sacrer, comme un autre Charlemagne. […] Tout s’assoupit dans cette situation aussi fausse pour la papauté que pour la France jusqu’au congrès de Paris de 1856. […] Ce droit d’intervention réciproque émané du congrès de Paris en 1856 est la fin du droit public européen : finis Poloniæ ! Que dirions-nous si Naples ou le pape s’arrogeaient le droit de contrôle et d’intervention intérieure à Paris, à Londres, à Turin ?
Enfin il part pour Paris (1741). […] Rousseau, Paris, 1890, in-8. […] , Paris, 1891, 2 vol. in-8 (au l. […] II, Paris, 1894, in-12. […] , Paris, 1895, in-8.
Un Théâtre-Wagner à Paris est non seulement inutile, il serait à tous les points de vue nuisible. […] Il faut donc s’opposer résolument à toute introduction des drames de Wagner à Paris. […] Il prit aussi une part importante à l’affaire de Tannhæuser à Paris. […] V, Delagrave, Paris, 1910, p. 128). […] Il enseigna au Conservatoire de Paris entre 1841 et 1868.
Chaque semaine, tous les personnages de l’histoire et du roman, depuis la famille des Atrides jusqu’au monde de Rétif de La Bretonne, sont les têtes de Turc, par-dessus lesquelles il tape sur ses contemporains, et il se figure, avec une candeur qui étonne, que tout Paris, toute la France, toute l’Europe le comprend et saisit les masques. […] — Il était de Bourmont et ami de la famille, à ce qu’il paraît, et c’est lui qui payait à Paris les quartiers de pension de ton oncle et de ton père. […] Mille propositions de courriers de Paris, de biographies, etc., etc. […] Nous étions Saint-Victor, le marquis de Belloy, un gros gaillard sanguin, à la tournure d’un gentilhomme de cheval et de chasse ; Paul d’Yvoy, un Belge, chargé de raconter tous les jours Paris à Paris, les cheveux blancs, la figure aimable, l’air d’un hussard de cinquante ans ; Augier, un académicien qui fume la pipe, gras et nourri comme la prose de Rabelais, et bon vivant et beau rieur, et portant tout autour de son crâne, un peu dénudé, une couronne de petites mèches frisées, autour desquelles se sont enroulées nombre d’amours de femmes de théâtre, et Murger en habit noir. […] Et je pensais très tristement, que si demain Montmartre devenait un Vésuve, et qu’il enterrât sous sa lave Paris, je pensais à l’étonnement des fouilleurs des siècles futurs, quand sortirait de la lave ou de la cendre, le Priapeion célèbre de Paris.
Quatre fois par semaine, j’ai mes jours de courrier : le lundi, en Savoie ; le mercredi, à Modène ; le jeudi et le dimanche j’écris de très longues lettres à ma tante à Hanovre ; de six à huit heures, je me promène en voiture avec Monsieur et avec nos dames ; trois fois par semaine, je vais à Paris, et tous les jours j’écris à mes amies qui y demeurent ; je chasse une ou deux fois par semaine ; c’est ainsi que je passe mon temps. […] La régence de son fils ramena du monde de la Cour chez Madame, et d’ailleurs le séjour plus ordinaire à Paris durant cette régence lui permettait moins la retraite que ne l’avait fait le séjour à Versailles. […] Dès qu’elle y retournait, elle se sentait dans son élément : Je me trouve bien à Saint-Cloud où je suis tranquille (mai 1718), tandis qu’à Paris on ne me laisse jamais un instant de repos. […] Cette honnête princesse vint visiter sa mère à Paris dans ces années de la Régence (février 1718). […] Je ne crois pas qu’il y ait dans Paris, tant parmi les ecclésiastiques que parmi les gens du monde, cent personnes qui aient la véritable foi chrétienne, et même qui croient en notre Sauveur ; cela me fait frémir. » Le peuple de Paris sentait dans Madame une princesse d’honneur, de probité, incapable d’un mauvais conseil et d’une influence intéressée ; aussi elle était en grande faveur auprès des Parisiens, et plus même qu’elle ne le méritait, disait-elle, se mêlant aussi peu des affaires.
Santeul, né en 1630, était un enfant de Paris, d’une ancienne famille bourgeoise : son père était un riche marchand de fer de la rue Saint-Denis. […] Ce vœu ne paraît pas avoir été complètement rempli ; mais il y avait encore pour lui hors du Louvre et dans Paris assez de place pour s’étendre et se développer. Santeul, sorti de la bourgeoisie et connu des principaux de la robe, fut de bonne heure employé par la ville de Paris, par le prévôt des marchands et les échevins, pour les inscriptions des fontaines publiques et des monuments ; il fut le poète municipal, pensionné comme tel, avant d’être le vates ecclesiasticus et le fabricateur d’hymnes. […] Il fit un distique pour mettre sur la porte de la chambre criminelle de Paris ; Hic scelerum Poenae ultrices posuere tribunal. […] C’est ainsi qu’en se promenant dans tout Paris, Santeul se voyait comme le roi dans sa bonne ville, et ne trouvait que des occasions de s’applaudir.
Le roi était revenu de l’armée à Paris dès le 14 juin, pour assister aux premières couches de la dauphine : c’était une infante d’Espagne. […] Le comte de Loss, envoyé de Saxe à Paris, à qui ces bonnes idées vinrent coup sur coup, ne perdit pas un instant pour les produire, et à peine l’agrément obtenu de sa Cour, il en parla au marquis d’Argenson, notre ministre des Affaires étrangères. […] Il avait une sœur naturelle, légitimée, fille d’Auguste II et d’une danseuse, la princesse de Holstein ; séparée de son mari, elle avait longtemps vécu à Venise, et c’était lui qui, en un jour de belle humeur et de bienveillance, l’avait fait venir à Paris, il l’avait même installée à sa terre des Pipes (ou Piples), il avait fait donner un régiment à son fils. Mais cette sœur du côté gauche, un mariage royal échéant, devenait un inconvénient grave ; elle avait, si l’on en juge par les lettres de son frère à elle adressées, le ton libre et les mœurs à l’avenant ; elle était femme, pour subvenir à sa dépense, à tenir chez elle à Paris quelque brelan. […] Le maréchal demanda donc, avant tout, à la Cour de Varsovie qu’on ordonnât à la princesse de Holstein de déguerpir de Paris et de s’en retourner à Venise.
Talleyrand est donc rentré en France sous le Directoire ; l’ancien constituant a été amnistié, et mieux qu’amnistié ; mais du moment qu’il a remis le pied dans Paris, ce n’est pas pour y rester observateur passif et insignifiant : partout où il est, il renoue ses fils, il trame, il intrigue ; il faut qu’il soit du pouvoir, et il en sera. […] « Paris, le 6 thermidor an V (24 juillet 1797). […] Mais avec lui les absents bientôt avaient tort : il aima mieux oublier l’Orient, laisser le conquérant lointain courir ses risques, et rester à Paris ministre d’une politique qui était sans doute beaucoup trop révolutionnaire et propagandiste pour qu’il l’acceptât sincèrement, mais à laquelle aussi, à travers les remaniements des petits États, il y avait beaucoup pour lui à gagner, à pêcher, comme on dit, en eau trouble. […] Il est donc très-certain encore, pour ne s’en tenir qu’à ce qui a éclaté, que Talleyrand, ministre des relations extérieures sous le Directoire, profita de la saisie des navires américains à la suite du traité de commerce des États-Unis avec l’Angleterre, pour attirer à Paris les commissaires de cette république munis de pleins pouvoirs et tâcher de les rançonner19. […] Cet engagement, formellement exigé et positivement consenti, avait été mis en oubli : non seulement Talleyrand était resté à Paris, mais aucune négociation n’avait eu lieu.
Personne ne peut parler du roi à Paris sans se faire rire au nez. […] Croirait-on qu’entraîné par sa conviction, par son courage, Mallet du Pan, au lendemain de la Terreur, au printemps de 1795, sans y être obligé en rien que par son ardeur de plume et son besoin d’aller au feu, ait été près de retourner à Paris ? « Croiriez-vous, écrivait-il à l’abbé de Pradt à cette date, qu’on me presse chaque semaine de revenir à Paris ? […] On m’a fait de Paris des instances réitérées à ce sujet. […] Son but a été de dire ce que ne peuvent et n’osent dire à Paris une foule de gens sensés.