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274. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 419-420

A l’excellent Livre dont nous venons de parler, M. l’Abbé Nonote en a fait succéder un autre également estimable & dans son motif & dans la maniere dont il est traité ; tel est le Dictionnaire anti-philosophique.

275. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 374-376

Quoiqu’il ait fait plusieurs Ouvrages estimables, on ne connoît à présent que sa Pharsale, dont on a dit, dans tous les temps, beaucoup de bien & beaucoup de mal, & qui fournit également matiere à la louange & à la critique.

276. (1930) Les livres du Temps. Troisième série pp. 1-288

Le beau style et le style vrai sont également légitimes. […] Elle en eut une également avec Vigny, d’après M.  […] ; on ne peut les aimer tous également. […] L’imagination constructive également. […] Il s’efforce également d’être impartial et objectif.

277. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Jodelle fit représenter également, en 1552, sa tragédie de Didon se sacrifiant. […] La Grange-Chancel et Voltaire ont également fait leur tragédie de Sophonisme. […] Nitetis, tragédie représentée en 1663, fut également bien accueillie du public. […] Montezume réussit également, grâce à un grand luxe de décors et de costumes. […] En 1700 et en 1703, il fit représenter Thésée et Corésus, qui réussirent également.

278. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -

On est également revenu des Cartésiens, & de Mallebranchistes. […] Le plaidoyer fut également applaudi à l’impression. […] La conscience étoit également l’excuse ordinaire de leurs ennemis. […] Les jeunes gens qu’on y élevoit, furent également dispersés. […] Les jésuites faisoient également de leur mieux.

279. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

L’action que produisent sur nous certains vers, ainsi détachés de leur contexte, est également immédiate, soudaine et dominatrice. […] ibant obscuri sola sub nocte per umbram… en imaginer deux, comme le veut Thibaudet, et distinctes, et séparées, c’est les détruire également l’une et l’autre ; opposer la mystique lamartinienne de l’inspiration à la mystique valéryenne de la fabrication, c’est rendre également à la prose, c’est démysticiser, du même coup, et le lac et le cimetière marin. que cherchent-ils l’un et l’autre. […] Cependant ce qui est vrai de la poésie, considérée par un effort d’observation, dans sa pure essence, n’est plus également vrai de l’œuvre infiniment complexe où cette poésie se trouve réalisée. […] Jadis, je n’aurais pas hésité, mais peu à peu un doute m’est venu, que je vois qui tourmente également M.  […] D’où ce composé paradoxal que tout poème nous présente, ce mélange de pur et d’impur, où la prose et la poésie ont également le droit de se reconnaître.

280. (1813) Réflexions sur le suicide

Cette réflexion n’est point en opposition avec ce que j’ai dit sur les ménagements qu’on doit aux diverses manières de sentir : sans doute le bonheur de l’un peut être en désaccord avec le caractère de l’autre ; mais la résignation convient également à tous. […] Cependant ces variétés comme ces ressemblances ne sont-elles pas pour la plupart compensées, et ne sont-elles pas toutes, je le répète, également comprises dans les lois de la nature ? […] -C. est descendu sur la terre ; et ces trois vertus tendent toutes également à soulager les malheureux. […] La volonté de Dieu ne nous a-t-elle pas également donné l’une et l’autre ? […] On appelle également bonheur, le contentement intérieur et les prospérités de la terre, et cependant rien ne diffère autant que ces deux sources de jouissances.

281. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DÉSAUGIERS. » pp. 39-77

L’autre professeur de rhétorique, dont le jeune Désaugiers suivait également les leçons, était un M. […] L’évêque de Verdun, dont il est question dans cette lettre, était M. de Villeneuve, compatriote également de Désaugiers, et qui avait conseillé à son père, au sortir des études, de le placer dans l’Église, si bien que le jeune homme passa six semaines au séminaire de Saint-Lazare. […] Une couple de fois, il parut vouloir tenter une scène plus haute : en 1806, il donna seul le Mari intrigué, comédie en trois actes et en vers, très-faible, qui fut jouée au théâtre de l’Impératrice, autrement dit théâtre Louvois ; en 1820, il atteignit aux cinq actes, également en vers, et fit jouer à l’Odéon, une comédie, l’Homme aux précautions, dont je n’ai rien absolument à dire. […] La sensibilité, chez Désaugiers, se glisse quelquefois dans l’air, même lorsqu’elle n’est pas dans les paroles. — Comme pendant à cette délicieuse chanson, il faut prendre aussitôt celle du Réformé content de l’être (1814), dont le refrain est d’un effet tout contraire au précédent, et dont l’air également va en sens inverse du trait final : Tout va bien (bis), Grâce au Ciel, je n’ai plus rien, Je n’ai plus rien, je n’ai plus rien.

282. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »

Vogi épousa Mademoiselle Therese Thosu, qui fut également engagée et resta avec lui au théâtre de Münich. […] Un fait également certain est l’absolue différence du langage musical employé par ces premiers artistes et de notre langage moderne. […] Les musiciens de ce temps, Haydn et Mozart, firent une musique à peine moins simple et naïve, mais plus finement spirituelle que la musique de Bach, ils employèrent le même langage, mais également rendu plus spirituel, débarrassé encore de formules trop savantes, qui ne convenaient point à la disposition renouvelée des esprits. […] « Il m’a été impossible de serrer la main, en leur disant adieu, à chacun des membres de cette superbe réunion d’artistes qui, dans ces heureux jours de mai, venant de maintes contrées lointaines, se sont groupés autour de moi pour célébrer notre grand Beethoven, et il m’est également difficile maintenant de leur adresser, même par écrit, ce salut d’adieu.

283. (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60

J’ai travaillé d’après ces idées le plus exactement que j’ai pû ; et je soûmets également à la décision des sçavans, et les réflexions et l’ouvrage. […]également pour la satyre et pour la loüange, ses railleries pénétroient d’autant plus qu’elles étoient moins grossiéres ; et ses loüanges dégagées de cet air de flaterie qui rebute, pouvoient plaire même à ceux à qui elles ne s’adressoient pas. […] Enfin Horace a presque traité tous les sujets, toujours d’une maniére nouvelle, avec des figures et des expressions également heureuses et hardies. […] Cela est presque devenu le style de l’ode : les bons et les mauvais auteurs l’employent également ; et moi-même, à proportion, je suis tombé là-dessus dans les plus grands excès.

284. (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »

Si l’homme est le seul animal connu qui soit moral et religieux, n’est-il pas également le seul qui soit vraiment politique, selon la définition d’Aristote ? […] La méthode de Bacon est également bonne pour les deux espèces de réalité. […] De même, tous les jugements qui dérivent de ces principes et composent l’ordre entier des sciences de raisonnement, sont également inexplicables par la même théorie, par cela seul qu’ils ont les mêmes caractères de nécessité et d’universalité. […] Toutes deux concourent également à l’œuvre de la science de l’homme, et chacune d’elles y a son rôle à part, de manière à ne pouvoir se passer l’une de l’autre.

285. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 371-373

On peut lire avec fruit quelques-uns de ses Ouvrages de Physique, de Littérature & de Morale ; car il s’est également exercé dans les Sciences & dans les Belles Lettres.

286. (1913) Le bovarysme « Deuxième partie : Le Bovarysme de la vérité — I »

Le boudhisme n’a pas reculé devant cette déduction à laquelle s’est également attaché, avec Schopenhauër, tout le pessimisme contemporain.

287. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Malherbe et son école. Mémoire sur la vie de Malherbe et sur ses œuvres par M. de Gournay, de l’Académie de Caen (1852.) » pp. 67-87

Son genre d’esprit et de génie avait besoin d’ailleurs d’un régime fixe, régulier ; l’ordre public rétabli par Henri IV devait naturellement appuyer et précéder cet ordre tout nouveau à établir également dans les lettres et dans les rimes. […] J’indiquerai également, comme sorties du même courant et de la même source, comme inspirées par un semblable et pur amour de la campagne, les belles et douces stances de Lamartine dans ses secondes Méditations poétiques : « Ô vallons paternels ! […] Racan, tout ignorant qu’il était, a encore imité Horace avec bonheur dans son ode au comte de Bussy : « Bussy, notre printemps s’en va presque expiré… » Son cousin, également, lui aura traduit ce jour-là le « Quid bellicosus Cantaber ».

288. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. De Pontmartin. Causeries littéraires, causeries du samedi, les semaines littéraires, etc. »

Il était par sa mère cousin germain d’un jeune homme également distingué, Henri de Cambis, mort trop tôt avant son digne père, le marquis de Cambis, que nous À tous, qui sous la Restauration suivions les cours de MM.  […] Les trois ordres de la société, selon lui, « la société chrétienne au nom de sa foi, le monde aristocratique au nom de son honneur et de son orgueil, la classe bourgeoise au nom de ses intérêts, tous s’accordent dans un sentiment de répulsion et d’alarme à l’endroit de la littérature. » Recherchant les causes de cet abaissement général, de ce désaccord de la littérature avec la société, il en demande compte à la critique ; il partage celle-ci en trois catégories, et toutes les trois également impuissantes ou stériles, sous lesquelles il ne tient qu’à nous de mettre des noms : la critique dogmatique et immobile (Gustave Planche, probablement) ; la critique qui se joue en de fantasques arabesques (apparemment Janin, ou Gautier, ou Saint-Victor) ; et celle qui se réfugie dans le passé pour n’avoir pas à se déjuger et à se contredire dans le présent (c’est moi-même, je le crois). […] » Lorsque Gustave Planche vivait, il m’était impossible de le lire sans me rappeler aussitôt le modèle du critique que rêvait Pope : je m’en souviens, et par contraste également, lorsque j’en lis d’autres aujourd’hui.

289. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. (suite et fin). »

Un juge impartial, le chancelier d’Aguesseau, a heureusement défini son principe de conduite, et a tracé de lui, à cette occasion, le beau portrait dont voici les points principaux : « François de Harlay, prélat d’un génie élevé et pacifique, auquel il n’aurait rien manqué s’il avait su autant édifier l’Église qu’il était capable de lui faire honneur par ses talents et de la conduire par sa prudence, se conduisait lui-même avec tant d’habileté qu’il réussissait presque toujours également à contenir la vivacité de ceux qu’on appelait Jansénistes, et à éluder, au moins en grande partie, les coups des Jésuites. […] Dans l’Assemblée du Clergé de 1682, le prélat avait également déployé avec une supériorité incomparable toutes ses qualités de président, et il avait mérité d’être ainsi défini dans ce dernier rôle par un des évêques témoins et admirateurs, M. de Cosnac, lequel savait d’ailleurs saisir le fort et le faible des gens : « Sa civilité et sa conversation étaient charmantes et auraient été pourtant mieux reçues, si elles n’eussent pas été également répandues à tous ceux qui le voyaient.

290. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512

Des ouvrages d’imagination Il est facile de signaler les défauts que le bon goût fait toujours une loi d’éviter dans les ouvrages littéraires ; mais il ne l’est pas également d’indiquer quelle est la route que l’imagination doit se tracer à l’avenir pour produire de nouveaux effets. […] La littérature des pays libres a été, comme je l’ai dit, rarement célèbre en bonnes comédies, la facilité de réussir par des allusions aux circonstances du moment, et le sérieux des grands intérêts politiques, ont également nui tour à tour, chez divers peuples, à l’art de la comédie. […] Il faut être hardi dans la conception, mais prudent dans l’exécution, et suivre à cet égard en littérature un principe qui serait également vrai en politique : plus l’ensemble du projet est hasardé, plus les précautions de détail doivent être soignées, presque timidement.

291. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Essai sur Amyot, par M. A. de Blignières. (1 vol. — 1851.) » pp. 450-470

Sur le meilleur pied à la Cour, voyant son élève chéri, le petit Charles IX, devenu roi dès l’âge de onze ans, et ne cessant jusqu’à la fin de le considérer comme le plus gentil et le plus doux des princes ( natura mitissimus erat ) ; également estimé et honoré de son autre élève Henri III, grand aumônier de France sous tous deux, bientôt évêque d’Auxerre, Amyot avait réalisé le plus beau rêve d’un savant et d’un lettré au xvie  siècle. […] Ce sont là les mérites de ce traducteur incomparable, venu à un moment décisif et où il pouvait se permettre ce qui, depuis lors, n’eût plus été également accordé. […] À côté de ces pages de la Vie de Numa, il faudrait en rappeler d’autres également connues de la Vie de Lycurgue, et dans lesquelles est nettement et vivement défini le caractère des jeunes guerriers spartiates avant et pendant le combat (chap. 

292. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237

 » Qualifiant l’influence alors régnante, la double influence inverse, mais également dangereuse, de Rousseau et de Voltaire, il dit : Les Français vivant sur deux opinions également dangereuses, l’une formée par un éloquent écrivain qui a grandi toutes les petites choses, l’autre formée par un écrivain railleur qui s’est plu à dégrader tout ce qui était grand, il faut s’écarter avec soin de l’une et de l’autre route, pour refaire l’opinion publique et en revenir, comme au vieux temps, à la simplicité et au sérieux. […] Toutes les parties de cette Correspondance ne sont pas également intéressantes et dignes de mention.

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