« De l’esprit, des manières, du penchant à l’étude, pourvu néanmoins qu’on lui choisît une étude agréable » ; tel d’Olivet nous le peint dès les premières années, et tout ce début de la Notice de d’Olivet est à citer comme touchant déjà à fond le caractère : Patru fit excellemment ses humanités ; en philosophie, au contraire, la barbarie des termes le révolta. […] La première phrase de son seizième plaidoyer a été citée comme une des deux périodes françaises les plus régulières : nous pourrions la lire cent fois sans nous en douter. […] Mézeray, qui faisait l’office de secrétaire, lut le mot Jeu ; mais le hasard est souvent malin ; parmi les façons de dire proverbiales qui étaient citées, il y avait : Jeux de prince, qui ne plaisent qu’à ceux qui les font, « pour signifier une malignité ou une violence, faite par quelqu’un qui est en puissance ». […] Patru acquérait de plus en plus d’autorité en vieillissant, et l’on cite de lui de ces mots qui sont des traits de caractère et d’indépendance. […] Amédée de Bast, sur les dernières années et la mort de Patru (10 et 14 mai 1846) : le curieux auteur, que j’ai lu avec intérêt, entre dans beaucoup de détails dont plus d’un a de la nouveauté et serait à citer : je voudrais seulement que M. de Bast, s’il fait réimprimer ces articles, indiquât, dans le récit qu’il a voulu dramatiser, les parties tout à fait exactes et historiques.
Je citerai celle-ci, par exemple, qu’il intitule : Domine, non sum dignus : C’était dans l’épaisseur du bois le plus profond, Une source coulait et murmurait au fond Sur un lit de sable ou de pierre ; Et quand je fus auprès, sans que je visse rien, Une voix m’appela, disant : « Regarde bien, C’est la fontaine de ton Père. » Oh ! […] Turquety, de le citer en ce que sa poésie a d’aimable, plutôt que d’insister sur ce qu’elle laisse à désirer pour l’idée. […] J’en citerai une fort belle, traduite avec un grand bonheur par le prince Mestscherski.
Ils devraient dire tout au plus : Voilà à quoi s’expose le philosophe qui n’a pas ce qu’il faut pour être poète ; ils devraient sentir et reconnaître, pour ne pas citer d’autres exemples, quel prix la philosophie ajoute à la versification brillante du plus célèbre de nos écrivains. […] Aussi, quoiqu’on le cite quelquefois, on le loue encore plus qu’on ne le cite.
— Un homme d’esprit classique, mais qui l’est véritablement, et comme on l’était dans l’ancienne littérature, ayant lu la tragédie de Lucrèce, m’en faisait hier de grandes critiques ; il s’étonnait qu’on eût fait à cette pièce la réputation d’être classique comme on l’entendait de son temps ; il m’en citait des vers étranges selon lui, et d’autres qui sentent leur latinisme comme si l’auteur fût resté à moitié chemin en traduisant. Il trouvait que le tout était fortement mêlé de vers à la moderne, à la Victor Hugo ; il me citait, par exemple, cette apostrophe de Brutus qui se dit à lui-même de dissimuler encore : Noble sang des aïeux, qui me gonfles le cou, Redescends, indigné, dans les veines du fou !
Et Bûchette et Jeanie, qui regarde en dedans, et Ilsée, Ilsée qui est l’apparition la plus essentielle que je sache ; et Marjolaine qui, la nuit, jette des grains de sable contre les sept cruches multicolores et pleines de rêves, et Cice, la petite sœur de Cendrillon, Cice et son chat qui attendent le prince ; et Lily, puis Monelle qui revient… Je ne puis tout citer de ces pages, les plus parfaites qui soient dans nos littératures, les plus simples et les plus religieusement profondes qu’il m’ait été donné de lire, et qui, par je ne sais quel sortilège admirable, semblent flotter sans cesse entre, deux éternités indécises… Je ne puis tout citer ; mais, cependant, la Fuite de Monelle, cette Fuite de Monelle qui est un chef-d’œuvre d’une incomparable douceur, et sa patience et son royaume et sa résurrection, lorsque ce livre se renferme sur d’autres paroles de l’enfant, qui entourent d’âme toute l’œuvre, comme les vieilles villes étaient entourées d’eau… [Mercure de France (août 1894).]
J e vous prie, Monsieur, de m’accorder une place dans votre Journal, pour réclamer contre les faits & les Pieces citées dans une brochure qu’on vient de publier. […] De prouver qu'aucune des Lettres, dont on cite des morceaux, pag. 17, 18, 19 & suiv. ait été écrite audit Abbé, comme l'assure le Libelliste : je dis plus, de me montrer dans toutes ces Lettres une seule expression, un seul mot écrit de ma main, qui dénote que ce soit à un Abbé, ou à un Ami, ou même à un François qu'elles ont été adressées. […] Je ne rapporterai pas non plus les choses horribles qu'on m'apprend sur son compte, quoiqu'on me permette de les rendre publiques : je me bornerai à citer les Morceaux où l'Auteur de la Lettre exprime le regret qu'il a de s'être fait l'organe du mensonge & l'instrument de la méchanceté. […] J'ai vérifié la plupart des faits qu'il rapporte sans preuve & sans citer les sources, & je puis vous assurer que je suis parvenu à découvrir leur vérité, c'est-à-dire, à trouver des autorités capables de les appuyer, & qui prouvent du moins que M. de Voltaire ne les a point imaginés. […] Je vous en citerai un exemple.
Les lettres qu’écrivait M. de Talleyrand n’étaient pas toujours aussi courtes et aussi concises que celles que j’ai citées. […] Dans ce choix un peu arbitraire que j’ai fait, il faut, je crois, citer tout d’abord celle des lettres de M. […] « J’aurais bien envie de connaître cette correspondance dont vous me citez des mots intéressants. […] On citait de lui, dès 1809, ce mot qui dispense de tous les autres : « Je ne connais pas de plus grande bête au monde que M. […] » répondait Montrond. — On cite encore ce court dialogue : « Savez-vous, duchesse, pourquoi j’aime assez Montrond ?
Quelques cas singuliers, quelques anecdotes citées et répétées sur la foi des premiers auteurs, suffisent-elles pour permettre de tirer une conclusion aussi générale et aussi défavorable à la faculté judicieuse du grand roi, faculté si véritablement judicieuse en effet, qu’elle l’a conduit à discerner les hommes les plus capables, en chaque genre, et à les employer à propos ? […] « Après avoir donné les premiers moments aux mouvements de la nature, de l’amitié et de la considération que j’avais pour ce prince, et avoir donné au duc d’Enghien, son fils, la patente de général de mes armées, je m’appliquai à pourvoir à la sûreté de mes troupes… » Quoique je cite beaucoup, j’abrège encore. […] Et Goethe que l’on peut citer à côté de Boileau, Goethe le grand et judicieux critique, a observé excellemment que « lorsqu’une famille s’est fait remarquer durant quelques générations par des mérites et des succès divers, elle finit souvent par produire dans le nombre de ses rejetons un individu qui réunit en lui les qualités et les défauts de tous ses ancêtres : il en est de même, ajoute-t-il, des peuples célèbres qui, la plupart, ont vu naître dans leur sein des hommes profondément empreints de la physionomie nationale, comme si la Nature les avait destinés à en offrir le modèle. » Et il cite en exemple Voltaire, le plus Français des hommes, celui que la Nature semble avoir chargé de représenter la France à l’univers. Mais, comme phénomène non moins mémorable, il remarque que « dans les diverses classes et jusque dans les rangs les plus élevés de l’ordre social, des hommes se sont produits qui en ont rassemblé en eux tous les traits caractéristiques, au point d’identifier leur nom avec l’idée même de ces rangs et de ces classes, et d’en paraître comme la personnification vivante. » Et il cite pour exemple Louis XIV, que la Nature créa, dit-il, l’homme souverain par excellence, le type des monarques, le roi le plus vraiment roi qui ait jamais porté la couronne.
Annibal, les légions romaines, Alexandre, il les cite au moment qu’il faut, et n’en abuse pas ; ce sont choses à lui familières. […] , et qui n’avait pas cinquante ans, est un modèle achevé ; je le citerais bien, si je ne craignais qu’avec notre besoin de couleurs il ne parût trop simple. […] J’ai dit que je n’osais citer ce portrait de Kléber ; mais, maintenant que j’ai pris mes précautions, pourquoi ne le citerais-je pas ? […] On citerait tel endroit où l’image se lie si étroitement à la pensée qu’elle n’en est pas séparable et qu’elle n’est autre que l’idée même.
— Comme guinné du feu, je ne vois guère à citer que les taloguina. […] Je citerai dans cette catégorie des animaux-guinné : Niabardi Dallo le caïman, Ninguinanga le boa et le lièvre de Féna. […] Comme exemple de ces dernières unions, je citerai les contes de Mamadou et d’Anta la guinné, — La guiloguina, La tâloguina, — La mounou de la Falémé, — Kelimabé et Moussa Nyamé (Contes des Gow. […] Comme végétaux figurant dans les contes il y a lieu de citer le riz (V. […] Talismans Les talismans sont nombreux et variés Citons : La bague (Bissimillaye et Astafroulla, La bague aux souhaits — Mamadou et Anta la guinné — Mâdiou le charitable).
Je voudrais citer des exemples et certes ils ne manquent pas ; mais pour accentuer le contraste, je voudrais commencer par un exemple extrême ; pardon, si je suis obligé de le chercher auprès de deux mathématiciens vivants. […] Citons quelques exemples. […] Dans l’exemple que je viens de citer, elles sont presque toujours évidentes, mais j’aurais pu en trouver d’autres où elles auraient été beaucoup plus cachées ; souvent il faut pour les découvrir une perspicacité peu commune. […] Hermite, par exemple, que je citais tout à l’heure, ne peut être classé parmi les géomètres qui font usage de l’intuition sensible ; mais il n’est pas non plus un logicien proprement dit.
On remarquera que les trois hommes dont je vais citer l’opinion représentent des nuances différentes du plus pur sentiment français. […] Demolins qui inspira les phrases citées plus haut à M. […] Je sais bien qu’il y a quelque dilettantisme et quelque littérature dans les phrases pessimistes que nous venons de citer, et que leurs auteurs ne sont peut-être aussi persuadés qu’ils en ont l’air. […] Il a pu vous approuver, lorsque vous citiez des faits irrécusables, mais vous ne parviendrez pas à lui arracher ce sentiment que la France est, par sa nature même, la nation supérieure, immortelle, et qu’en dépit des prophètes de malheur, sa victoire finale est inscrite là-haut, dans le livre des décrets célestes.
génies gauches, malencontreux, amers ; poètes sans nom ; amants sans amour ou défigurés ; toi, Rabbe, qu’une ode sublime, faite pour te consoler, irrita ; toi, Sautelet, qui méditais depuis si longtemps de mourir ; et ceux qui vivent encore, et dont je veux citer quelques-uns ! […] Ses lettres, pleines d’éloquence et de vertueuse tristesse, ont souvent des pages dignes d’Oberman ; l’inspiration grandiose est la même, et il le cite à tout moment. […] Ce sentiment paisible, je n’irai point le chercher dans les Alpes ; ce n’est qu’ici que je puis le trouver : il y a quelque chose de délicieux pour moi dans la vue du bois de Champ-Rose au loin, dans l’aspect de certains arbres, dans l’étendue de nos plaines. » Et encore, car, si je m’écoutais, je ne pourrais me lasser de citer : « Que tes lettres m’ont causé de plaisir !
Enfin, si elle cite toujours avec orgueil et louange le beau nom de M. de Chateaubriand, elle a trop de circonspection, de sagesse et d’amour du vrai en lui-même pour suivre dans ses déportements d’éloquence et d’imagination cet aventureux génie89. […] Je citerai surtout l’endroit où, discutant la loi du sacrilége de 1825, il se met lui-même en scène par un brusque mouvement, et se peint tel qu’il était alors sur ces matières avec les agitations de son esprit et les perplexités de sa conscience. […] Je citerai encore, comme beauté du même genre et naïve expansion d’une nature croyante qui confesse ses plus chères illusions, tout le passage de l’utopie rêvée durant l’année Martignac.
Comme exemple, je citerai deux axiomes de la critique française, que bien certainement aucun esprit assez mal fait, en France, n’a jamais eu, n’aura jamais l’idée de mettre en doute. […] Si vous dites, pour citer une théorie qui jouit aujourd’hui d’une faveur incroyable, non seulement parmi les pauvres sols tout éplorés qu’Alfred de Musset traîne à ses talons, mais auprès des esprits les plus graves de notre époque, si vous dites que le vrai poète doit être une espèce de don Juan fatal, victime prédestinée de cet insatiable besoin d’aimer qu’on appelle le génie, et semblable au pélican qui donne à ses petits son propre cœur en pâture, s’il vous plaît de répéter cette déclamation, nous vous laisserons faire, et, quand vous aurez fini, nous vous rappellerons simplement l’admirable possession de soi d’un Cervantes et surtout d’un Shakespeare, qui dans la force de l’âge et du talent, cesse tout à coup d’écrire et se met à cultiver son jardin, comme Candide, après avoir eu la tête traversée par un effroyable torrent d’idées et d’images, dont quelques flots auraient suffi pour faire perdre l’équilibre à la plus ferme de nos cervelles. […] Pour citer seulement ici deux noms bien originaux, M.
Il y en a deux autres, dans le cours de cet Apologue, que j’ai vu citer et appliquer à un très-méchant homme, qui était destiné à avoir de grands moyens de servir et de nuire, et qui avait au moins le mérite d’être attaché à ses amis. […] Vous surpassez Lambert, etc… On peut appliquer ici ma remarque sur l’Amérique dans la fable de la tortue et des deux canards ; il était bien de citer Philomène, mais un musicien contemporain détruit l’illusion du lecteur. […] Ce vers est devenu proverbe ; et on le cite souvent à l’occasion de ceux qui se sont mis dans le même cas.
Les meilleurs styles en contiennent, et je vais vous en citer. — Observer l’harmonie ? […] Brunetière déclare le conseil sans portée, et, pour montrer qu’une métaphore suivie peut être ridicule, il cite celle que Molière met plaisamment dans la bouche de Trissotin : Pour cette grande faim qu’à mes yeux on expose, Un seul plat de huit vers me semble peu de chose, Et je pense qu’ici je ne ferai pas mal De joindre à l’épigramme ou bien au madrigal Le ragoût d’un sonnet, qui, chez une princesse, A passé pour avoir quelque délicatesse. […] Nous citions même, pour la blâmer, une image de Bossuet qui se suit trop. — Par contre, voici une métaphore comme les admet M.
Bien citer, quand il s’agit de ces vieux poëtes, c’est les faire apprécier de la meilleure manière, c’est déjà les juger soi-méme avec sagacité et discernement. […] il nous sert toute vive sa plus jolie pièce, ce baiser tout enflammé : Qui a leu comme Vénus, etc., qu’on ne pourrait citer ici, dans une Revue2, mais qu’on aime fort à trouver dans un livre sous le couvert de l’érudition.
L'Auteur du Poëme de la Religion en cite quelques-uns avec des éloges qu'ils justifient. […] Piron, entre autres, lui écrivit une Lettre que nous citons avec plaisir.
Un bon poëte lyrique, quelque riche que sa veine puisse être, ne mettra gueres dans ses ouvrages de vers pareils à ceux de Corneille que j’ai citez. […] Il n’y a pas de comparaison entre les deux strophes que je vais citer, quand elles sont déclamées.
— On vient de recueillir dans la Bibliothèque Charpentier les œuvres de Théophile Gautier ; son volume de vers, qui en contient un assez grand nombre d’inédits, aura un certain succès auprès de ceux à qui la grâce de la fantaisie et la vivacité de la couleur suffisen On peut citer comme une élégie d’un paganisme très-nu, mais très-gracieux (le genre admis), son Premier rayon de mai. […] Voici de ce volume une des jolies pièces, une de celles qui se peuvent citer (car toutes à beaucoup près ne sont pas dans ce cas) ; le poëte qui l’a intitulée Fatuité ne fait qu’y exprimer bien sincèrement sa manière d’être le plus habituelle, sa façon de vivre, de porter la tête et de respirer ; on y sent déborder à chaque mot l’orgueil de la vie.
Je ne puis citer tous les collaborateurs, auteurs de notices, et qui sont la plupart connus eux-mêmes en qualité de poëtes distingués, Léon de Wailly, Banville, Philoxène Boyer, Baudelaire, etc. ; mais j’ai remarqué, entre les noms que je connaissais moins, celui de M. […] Parmi les poëtes dont les extraits font l’honneur et l’agrément du volume, il me prend envie d’en mentionner trois ou quatre à peu près au hasard : ce sera une occasion pour moi de citer d’eux quelques échantillons de rare et fine poésie. […] Celles qu’on a citées sont d’ailleurs fort bien, mais la précédente, ce me semble, est unique.
Il cite les grands maîtres de l’art, Haydn, Beethoven, Weber, Mendelssohn, qui, tous, ont été occupés à la description. […] Comme exemple à l’appui de son opinion, il cite l’invasion des mots français dans la langue allemande. […] [NdA] On ne peut citer, par exemple, toutes les séances données, en mars, par l’orchestre de Meiningen (direct. […] Baudelaire le cite dans son article Richard Wagner et Tannhäuser (1861). […] Il cite un autre texte important Une communication à mes amis, paru en 1852 à Leipzig qui, avec la Lettre sur la musique, résume bien la théorie wagnérienne.
Collé aime le latin et en sème volontiers ses lettres : souvent il cite de l’Horace ; une fois il cite de l’Ovide ou plutôt il le parodie : c’est pour s’avertir soi-même qu’il est temps de finir et de ne pas pousser trop loin sa carrière d’auteur : « Crois-moi, vieillard : celui qui se tait fait bien, et chacun doit plutôt rester au-dessous que viser au-dessus de son âge : « Crede, senex : bene qui tacuit bene fecit, et infra Ætatem debet quisque manere suam. […] Collé est mieux, il est tout à fait bien et comme dans son élément quand il parle de Beaumarchais ; à propos des fameux Mémoires, il dit de lui dans une page qu’il y a plaisir à citer : « Cet homme a tous les styles. […] Dans sa Correspondance avec le jeune homme, seule partie assez intéressante du volume et qui ne l’est encore que médiocrement, Collé se montre à nous avec la douce manie des vieillards ; il revient sur le passé, sur ses auteurs classiques, sur Horace « le divin moraliste » qu’il cite sans cesse et qu’il a raison d’aimer, mais tort de parodier en de mauvais centons latins ; il voudrait que son jeune financier apprît le grec « à ses heures perdues », ce qui est peu raisonnable. […] Je conseille à tous ceux qui veulent connaître Collé de chercher les feuilletons où Mlle de Meulan a parlé de lui, et de lire les anecdotes qu’elle cite.
Je citerai notamment : La fille d’Aoua Gaye — Service de nuit — Le cabri — Une ronde impressionnante. […] Parmi ceux du présent recueil je citerai tant comme romanesques qu’anecdotiques : Bala et Kounandi — La Mauresque — Les inséparables — Le couard devenu brave — Les deux intimes. […] Parmi les apologues symboliques il y a lieu de citer : Le guehuel et le damel — Kahué l’omniscient — La tête de mort — Trois frères en voyage — Le fils du sérigne — Le choix d’un lanmdo, etc. […] Comme contes simplement humoristiques ou satiriques, je citerai entre autres : Hâbleurs bambara. — L’avare et l’étranger ; ceux qui racontent les exploits de quelques joyeux sacripants : tels que Fountinndouha (les méfaits de Foutinndouha). — Les fourberies de M. […] A citer encore : Le plus brave des trois
Mesnard concernant le caractère de Racine et sa position à la Cour, je citerai le passage suivant des Mémoires de Spanheim, lequel était en ce temps-là l’envoyé de l’électeur de Brandebourg et son chargé d’affaires à Paris. […] Les lettres que nous avons à citer nous-même auront toute leur valeur et tout leur prix, quand on les mettra en opposition avec ce jugement dont elles sont la meilleure réfutation et dont elles montrent l’injustice. […] Mais la réflexion que vous faites, monsieur, sur cette belle circonstance de l’histoire de ces anciens enfants des Saints, convient tout à fait à la haute idée qu’une religion aussi éclairée que la vôtre donne de l’image de Dieu qui est dans l’homme, et de l’alliance que Jésus-Christ a élevée à ia dignité de sacrement… » Et il prenait de là occasion pour citer, à son tour, plus d’une parole de l’Écriture se rapportant à l’union mystique du Verbe avec la nature humaine et du Sauveur avec son Église, toutes choses divines dont le mariage humain, en tant que sacrement, n’est que l’ombre et la figure. […] Voici deux de ces couplets, les seuls qu’on puisse citer, et les seuls aussi qui nous intéressent : De par l’abbé Testu, qu’en mitre Ne verront jamais ses amis, On a convoqué le Chapitre De nos seigneurs les beaux esprits, Qu’il a repris, Qu’il a repris, Moins pour avoir lu cette Épitre Que pour n’en avoir rien omis.
Mais, comme je l’ai déja dit, la chose n’arrive point, et je ne pense pas qu’on puisse me citer une seule piece françoise rejettée par le public lorsqu’il la vit dans sa nouveauté, laquelle le public ait trouvée bonne dans la suite, et quand les conjonctures qui l’auroient fait tomber auroient été changées. Au contraire, je pourrois citer plusieurs comédies et plusieurs opera tombez dans le temps de leur nouveauté, et qui ont eu le même malheur quand on les a remis au théatre vingt ans après.
Pour en citer en ce moment un seul parmi les travaux contemporains, je choisirai la belle série de recherches de M. […] Les véritables savants, les hommes voués aux études positives, en sont encore à demander vainement à ces psychologues de citer une seule découverte réelle, grande ou petite, qui soit due à cette méthode si vantée. […] Il serait aisé d’en citer des exemples frappants, si je ne craignais d’accorder ici trop d’extension à une telle discussion : voyez, entre autres, ce qui est arrivé pour la théorie des signes. […] On en peut citer aisément des exemples très marquants, que je signalerai soigneusement, à mesure que le développement naturel de ce cours nous les présentera. J’en pourrais citer, dans le passé, un exemple éminemment mémorable, en considérant l’admirable conception de Descartes relative à la géométrie analytique.
Je pourrais citer encore, dans ce genre-là, Un Animal dans la lune, l’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits et l’Horoscope. […] A citer encore comme discours philosophique les Lapins, où il n’y a pas de fable du tout et qui sont une dissertation sur la légèreté du cœur humain. […] Forcé de me hâter un peu, je passe au dix-huitième siècle, et je ne vous citerai que deux ou trois noms. […] Je tiens à vous citer la jolie strophe de Victor Hugo sur La Fontaine qui vaut d’être citée. […] Je citerai Nisard, qui, il faut lui en faire honneur, s’est aperçu, pour ce qui est des contemporains, d’une chose très vraie : c’est qu’un grand poète contemporain, Alfred de Musset, rappelait souvent La Fontaine et lui ressemblait.
L’auteur cite plusieurs exemples de l’urbanité des plus illustres Romains du temps de la république, « même de ce fâcheux et insupportable homme de bien, Caton le censeur. […] Les grâces parurent encore sous les empereurs, mais elles parurent seules, car la majesté des paroles se perdit avec la liberté. » L’auteur rapporte les paroles de Cassius à Brutus avant les ides de mars : « Ces paroles, madame, sont les dernières que prononça la république avant de rendre l’âme… C’était le caractère de l’esprit de Rome, citait la langue naturelle de la majesté. » L’auteur finit par des observations sur les monuments qui restent de la conversation et des mœurs privées des Romains ; il exprime ses regrets sur leur rareté. […] Page pénultième des Mémoires de Dumaurier, citée dans le Ducatiana, ire partie, p. 103.
Or, Rivarol a dit, avec plus de hardiesse que Quitard qui le cite : « Les proverbes sont les fruits de l’expérience des peuples et comme le bon sens de tous les siècles réduit en formules. » Cela est incroyable, mais malheureusement textuel. […] Seulement, si cet esprit, qu’on aime toujours trop, avait laissé beaucoup de mots pareils dans l’histoire, Quitard ne le citerait pas, car ce ne serait plus Rivarol. […] Heureusement pour Rivarol, le mot que cite Quitard ne prouve qu’une chose, assez triste du reste : c’est que le talent le plus héroïquement et le plus fièrement spirituel put se laisser enfiler par une idée vulgaire, comme un grand homme par un goujat ; mais il ne détruit nullement cette certitude : que ce qu’on appelle le bon sens des peuples et des siècles, c’est l’intelligence des grands hommes — ignorés ou connus — qui ont fait tradition et rencontré leur écho.
La page vaut d’être citée tout entière. […] Il faudrait ici tout citer. […] J’en citerai un exemple très significatif, me semble-t-il. […] Je cite au hasard de mes propres souvenirs. […] Combien d’autres noms il y aurait à citer !
Citons-en quelques-uns. […] Je ne ferai que citer à la file nombre de ces tentatives moins ambitieuses de réhabilitation, ou plutôt de ces exhumations toutes provinciales de poètes du xvie siècle : Alexandre, surnommé le Sylvain de Flandre, et dont le vrai nom était Van den Bussche, qui vint en France à la Cour des Valois, se polir, se galantiser, rimer dans le goût, du temps et mériter ce nouveau nom travesti de Sylvain ; qui fut mis en prison pourtant l’année même de la Saint-Barthélemy, et peut-être pour n’en avoir pas approuvé les horreurs54 ; — et Blaise Hory, un poète Suisse de Neufchâtel, pasteur d’un petit village bernois55, — et Loys Papon, chanoine de Mont-brison, cher aux Forésiens et aux bibliophiles plus à bon droit qu’aux poètes56 ; — et Julien Riqueur de Séez, l’ami de Bertaut57 ; — et Guy de Tours58 ; — et André de Rivaudeau, le poitevin59, etc., etc. : — et Nicolas Ellain, poète parisien, aussi enterré qu’un poète de province60. — Enfin, nous attendons de jour en jour Pierre de Brach, le poète bordelais, l’ami de Montaigne, que le jeune érudit, M. […] Folie, citée à comparaître, demande qu’un dieu plaide pour elle : elle craindrait, si elle plaidait en personne, les murmures de la cabale des jeunes dieux, toujours portés « du côté d’Amour. » La Folie n’est pas si folle. […] Son discours est un discours d’avocat, un peu long, éloquent toutefois ; je n’en veux citer que deux passages comme exemples d’excellente prose. […] Enfin, je signale dans ce même petit volume une pièce déjà citée par M.
D’ailleurs, il n’a aucun goût sensible pour les écrivains éloquents ou les poètes ; il cite une fois, sur « la crainte qui serait la cause première des religions (Primus in orbe Deos, etc.) », un mot de Pétrone ou de Stace, qu’il attribue par mégarde à Lucrèce : jamais il ne lui arrive de citer Virgile, Horace, un vers d’Homère, ce qui fait la douceur habituelle de ceux qui ont pratiqué ces sentiers de l’Antiquité ; il ne fleurit jamais son chemin d’un souvenir : avec des connaissances si approfondies et si particulières, il n’a pas plus la religion de la Grèce que celle de Sion. […] Parlant des auteurs de mémoires personnels, il a un morceau très vif contre Jean-Jacques Rousseau et Les Confessions, qu’il estime un livre dangereux et funeste : S’il existait, s’écrie-t-il, un livre où un homme regardé comme vertueux, et presque érigé en patron de secte, se fût peint comme très malheureux ; si cet homme, confessant sa vie, citait de lui un grand nombre de traits d’avilissement, d’infidélité, d’ingratitude ; s’il nous donnait de lui l’idée d’un caractère chagrin, orgueilleux, jaloux ; si, non content de révéler ses fautes qui lui appartiennent, il révélait celles d’autrui qui ne lui appartiennent pas ; si cet homme, doué d’ailleurs de talent comme orateur et comme écrivain, avait acquis une autorité comme philosophe ; s’il n’avait usé de l’un et de l’autre que pour prêcher l’ignorance et ramener l’homme à l’état de brute, et si une secte renouvelée d’Omar ou du Vieux de la Montagne se fût saisie de son nom pour appuyer son nouveau Coran et jeter un manteau de vertu sur la personne du crime, peut-être serait-il difficile, dans cette trop véridique histoire, de trouver un coin d’utilité… Volney, en parlant de la sorte, obéissait à ses premières impressions contre Rousseau, prises dans le monde de d’Holbach ; il parlait aussi avec la conviction d’un homme qui venait de voir l’abus que des fanatiques avaient fait du nom et des doctrines de Rousseau pendant la Révolution, et tout récemment pendant la Terreur. […] Je les citerais s’ils n’étaient trop à notre désavantage et sans compensation. […] Son compatriote Bodin, qui, au tome II de ses Recherches sur l’Anjou, l’a jugé au moral bien sévèrement, cite de lui des lettres de vieillard assez agréables et assez souriantes.
Panizza cite cette opinion de Paulsen qui écrivit dans son Ethique : « On a souvent remarqué que, parmi les grands philosophes qui ont ouvert de nouvelles voies à la pensée, la plupart étaient célibataires ; certainement cela n’est pas par hasard. […] En revanche, il est facile de citer les grands génies qui ont été de grands sensuels : les Shelley, les Gœthe, les Hugo et les Wagner. […] Je me permettrais de citer George Sand, Elisabeth Browning, Berthe de Suttner, Olive Schreiner, qui ont su, il me semble, concilier l’amour sexuel avec l’intellectualité la plus haute. […] Si l’excitation sexuelle, lorsqu’elle naît et s’élève en nous, éveille et fait briller nos facultés cérébrales, lorsqu’elle se prolonge, elle ne fait que les engourdir et les paralyser, et l’on ne peut citer de meilleure preuve de cet engourdissement que les « maux de tête » qui en résultent presque toujours. […] Panizza citer plus haut une phrase empruntée au volume : L’abstinence sexuelle comme nécessité monde, vient d’en faire paraître un second, où son formidable individualisme éclate et resplendit dans toute sa puissance.
On ne pouvoit donc citer à la lettre tous les passages qu’on a emprunté d’eux ; si on l’avoit fait, on auroit laissé le lecteur dans l’incertitude. […] Parmi les Livres auxquels j’ai eu recours, je dois citer avec reconnoissance la Bibliothèque Françoise de M.
J’ai cité déjà et citerai encore quelques observation de M. […] Je cite une fois de plus M. […] Je n’en cite que quelques-uns, d’après un critère spécial : Nietzsche, Ibsen, deux étrangers dont l’influence (si diverse !) […] Faut-il citer des noms ? […] Je ne cite pas Tolstoï, à dessein.
On pourrait citer des morceaux très travaillés et d’un gracieux effet, tels que celui qu’on lit dans son introduction sur l’antique mythologie : « Tous les matins ; une jeune déesse, etc… » ; et aussi la peinture célèbre du printemps de Délos : « Dans l’heureux climat que j’habite, le printemps est comme l’aurore d’un beau jour… » (Chap. […] Sa description, dont je ne cite qu’une partie et que les curieux peuvent chercher en entier (chap. […] … » Ici Barthélemy a beau mettre une note pour citer son auteur, ce mot de singe, prononcé tout d’abord et dès l’exorde, en un tel lieu et dans un tel ordre d’idées, détonne et jure. […] Si vous voulez faire parler Platon au Sunium (ce qui est difficile), inspirez-vous de lui à l’avance, remplissez-vous de son esprit et de ses formes ; et alors, si l’imagination vous le dit, parlez de source et en toute abondance de cœur, improvisez un moment ; mais ne venez point citer de mémoire des centons cousus ensemble de ses pensées.
On citerait, à la douzaine, des romans qui ont souillé des imaginations, troublé des cervelles et des cœurs, et qui renferment quatre pages finales de la plus belle envolée, d’une philosophie acceptable et même excellente. […] La difficulté n’est pas de citer des exemples, mais de les imiter. […] Peut-être ne peut-on citer avec assurance que Guy de Maupassant, et, après lui, Alphonse Daudet. […] Sans doute, le rêve d’un écrivain sera d’être compris, jusqu’aux nuances les plus secrètes de sa pensée, par une intelligence sœur de la sienne ; mais ce rêve n’est point incompatible avec celui d’être lu par la foule, de parler à l’âme d’un pays, ne fût-ce que par une page, par une phrase reproduite dans les journaux, citée dans des discours, traduite dans une chanson, et possédée et gardée ensuite par des milliers d’êtres humains dans le trésor des vérités acquises.
Cousin cite un autre billet « d’une légèreté tout à fait remarquable. » Que dites-vous de cette légèreté ? […] Saint-Simon cite deux duchesses qui, s’étant disputées le pas dans une cérémonie publique, s’injurièrent, se poussèrent du coude, et, à la fin, « en vinrent aux griffes. » On sait le nombre infini de disputes, de négociations, de traités en règle que produisirent les questions de tabouret. […] I, p, 185. » Et il cite Retz tout au long. […] Un peu avant, il institue un procès entre Mme de Longueville et M. de La Rochefoucauld ; il cite et pèse un nombre infini de témoignages ; il établit que celui de La Rochefoucauld tourne contre La Rochefoucauld.
Il est certain que les ouvrages qui joignent l’instruction à l’agrément, ont la première place auprès de moi ; et ce même Horace, que je ne me lasserai point de vous citer, pensait aussi de même : souvenez-vous de l’ omne tulit punctum qui miscuit utile dulci . […] Donnez-moi des images poétiques semblables à celles de la ceinture de Vénus, à celles des prières dans Homère, de la Renommée dans Virgile, de Didon mourante et ouvrant les yeux pour les refermer, et mille autres aussi belles que je pourrais citer encore, j’admirerai le poète avec enthousiasme. […] Combien d’excellents vers on peut citer ou il n’y a pas l’ombre d’image ?
J’en pourrais citer mille exemples, mais lisez, seulement pour le savoir, ce récit, d’un délicieux rire, de ce sanglier qui s’est échappé d’une des cours d’hôtel qui entourent la place de la Madeleine et qui va faire « ses petites emplettes » chez Houbigant. […] Que de mots de conversation on y trouve, tantôt laissés tomber, tantôt jaillissant de la plume, qu’on ne saurait citer, tant ils sont nombreux ! […] Nous sommes en pleine femme naturelle et mondaine, en pleine femme vraie, en plein génie de légèreté, en pleine légèreté de génie ; de ce génie qui nous donne, par exemple, la sublime lettre sur la robe à huit volants, que j’aime mieux, pour ma part, que tous les tricots, compliqués et savants, des pages les plus citées, en littérature !
Ôtez les vers de lord Byron qu’à chaque page on cite ; ôtez les fragments des Mémoires de lord Byron qu’on y ajoute ; ôtez les faits connus et trimbalés partout sur ce génie, déjà légendaire ; ôtez enfin tout ce qui n’est pas de l’auteur de Robert Emmet, et il ne restera rien et ce sera son livre ! […] Mais l’aimable, c’est encore l’auteur qui cite tout ce monde pour se faire un livre. […] Elle est pourtant allée en Angleterre dans l’intérêt de ces deux volumes, mais elle n’en a rien rapporté… Elle a beau citer les plus splendides vers de lord Byron, à toutes places, pour nous empêcher de fermer le livre et de la planter là, nous voyons mieux à ce soleil des vers de, Byron, qu’elle n’est que la lune de tout le monde.
En ces Idylles qui cachent des élégies, mais des élégies qui pleurent du sang, comme Le Jour des Morts, Les Femmes violées, Les Allemands, Le Jeune Prussien (je ne puis pas tout citer) ; dans ces Idylles où se rencontrent quelques notes simplement touchantes et tendres, ce qui vibre avec le plus de profondeur, c’est la haine, — la haine du Prussien, — et même encore plus (du moins dans ma sensation, à moi !) […] Encore une fois, je ne puis citer et j’en suis désolé ; car il faudrait citer tout.
Je n’en citerai que deux, que le nom seul de leur auteur suffirait pour rendre célèbres ; l’un est le panégyrique de Louis XV, et l’autre l’éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. […] On citerait les grandes actions ; on citerait cette foule de traits qui, dans le cours d’une campagne ou d’une guerre, échappent à des héros que souvent on ne connaissait point ; car il est des hommes qui, simples et peu remarqués dans l’usage ordinaire de la vie, déploient dans les grands dangers un grand caractère, et révèlent tout à coup le secret de leur âme.
Nous allons citer un morceau du Tableau philosophique de son Esprit, où se trouvent rassemblées les principales injures qu’il lui a prodiguées, dans un Libelle intitulé, Défense de mon Oncle. […] On y cite, corrige, compare, concilie 167 Auteurs anciens ; on y indique 248 noms différens de cette mere des Amours, 104 de ses Statues, 7 de ses Tableaux, 185 de ses Temples, & 24 Artistes célebres qui avoient travaillé pour elle.
En effet, on ne peut guères citer quelque chose de Bouniol. […] Ainsi, par exemple, quoique nous ne voulions rien citer, il y a dans cette superbe satire sur la Morgue, où il a dépassé en pathétique amer et sombre l’auteur de L’Hôpital, du Village abandonné, etc., le poète Crabbe, un passage que nous risquons en finissant, et dans lequel vous trouverez le mouvement et le procédé d’émotion à l’aide desquels le poète moraliste a l’habitude de nous atteindre.
Je crois avoir montré pourtant qu’elles se rattachent logiquement à un tout ; j’aurai l’occasion, plus d’une fois encore, de citer telle autre idée de M. […] Je ne cite que trois passages ; dans le dernier, D’Annunzio a mis au futur le passé du texte d’Ézéchiel. […] On pourrait citer d’autres exemples, multiplier les points d’interrogation, pour conclure enfin que le raisonnement de Brunetière ne saurait ni concerner la seule tragédie, ni s’appliquer toujours à elle. […] Pour ne citer qu’un seul des éléments importants du problème : l’usage des vers reviendra-t-il ? […] On pourrait citer encore sa Logica come scienza del concetto puro (2e éd.
» Dans les deux phrases citées par M. […] Brachet cite : tonstrix pour tonsorix et même Istraël pour Israël . […] Dunn, dans son Glossaire canadien, cite la forme agglutinée lévier (pour l’évier) comme champenoise ; au Canada on dit aussi lavier et même lavoir. […] Pour expliquer cruche, il suffit de citer bête, butor, andouille, brute, pioche, daim, tourte, jocrisse, mots qui, avant d’être à la fois des adjectifs et des substantifs, furent d’abord exclusivement des substantifs. […] L’Anonyme cite agoniser pour agonir (de sottises) ; il y en a bien d’autres, et on les constaterait surtout dans le langage des enfants.
« Représentant de la philologie allemande en Franco, appliquant et développant les principes sur lesquels repose la critique des textes, son exemple eut certainement de l’action sur ses contemporains immédiats, et aussi sur les plus jeunes qui ont succédé : il ne m’appartient pas de citer les noms. […] Il prodiguait généreusement les trésors de sa judicieuse et saine critique, et il fallait lutter avec lui pour obtenir la permission de le citer. […] Et, pour finir, je demande à citer sans plus de façon la réponse même que je fis aux objections de M.
Puisque je viens de citer Martial, je le citerai encore ; j’y pensais involontairement, tandis qu’on célébrait et (qui plus est) qu’on récitait avec sensibilité les vers touchants de la Pauvre fille ; ce n’est qu’une courte idylle, et voilà qu’entre toutes les œuvres du poëte elle a eu la meilleure part des honneurs de la séance. […] … Nos petites pièces, au moins, sont exemptes de toute ampoule ; notre muse ne se renfle pas sous les plis exagérés d’une creuse draperie. — Mais, diras-tu, ce sont pourtant ces grands poëmes qui font honneur dans le monde, qui vous valent de la considération, qui vous classent. — Oui, j’en conviens, on les cite, on les loue sur parole, mais on lit les autres : Confiteor : laudant illa, sed ista legunt. » Ainsi, qu’a-t-on lu l’autre jour ?
J’en citerai deux pour exemple, le reste se trouvera dans les notes de l’ouvrage. […] Godwin aussi, dans son ouvrage sur la justice politique, soutient le même système ; mais, quoique ce soit un homme de beaucoup d’esprit, sa raison ne m’a pas paru assez sûre pour le citer jamais comme une autorité. […] Je défie qu’on cite une seule idée de cet ouvrage que j’aie mise dans le mien, excepté le système de la perfectibilité de l’espèce humaine, qui heureusement n’appartient pas plus à moi qu’à Godwin.
Ainsi, encore, elle appelle Mgr Dupanloup, non pas seulement un grand Évêque, — ce qui serait déjà bien joli et peut-être embarrassant pour l’humilité de ce prélat, — mais elle l’appelle le Grand Évêque, ce qui est insolent pour les autres, et elle cite de lui, pour lui être agréable, avec une émotion maladroite, une petite sottise oratoire, sur la corruption glacée de notre temps. « Le feu ne prend pas dans la boue », avait dit Mgr Dupanloup. […] Et si je voulais citer, que de citations ! […] Certes, une femme même timide, pouvait se risquer à dire cela sans citer si majestueusement Aristote !
Flourens a voulu montrer, par ces manuscrits dont il nous cite beaucoup de passages, à quel point l’esprit attentif de Buffon s’imprimait encore en corrections, sur les pages qu’il n’avait pas tracées ; mais réellement, pour nous, peu importe ! […] Flourens cite un mot de cette Mme de Pompadour que Voltaire le familier avait bien raison d’appeler Pompadourette, qui rime a grisette, et qui dit bien le ton de fille de cette femme-là : « Vous êtes un joli garçon, monsieur de Buffon, on ne vous voit jamais ! […] Les idées de Buffon sur l’économie animale, sur la génération et sur la dégénération des animaux, etc., etc., etc., toutes ces diverses vues sont passées au crible de la plus subtile et de la plus patiente analyse, mais, la conclusion que nous venons de citer l’atteste, ce qui reste au fond du crible, c’est le génie de l’homme qui a remué toutes ces questions !
est une élégie de tant de douleur qu’elle ferait saigner le papier sur lequel j’écris, si je vous la citais. […] On ne peut pas citer les poètes comme Saint-Maur ; on aurait trop à citer et un chapitre n’y suffirait pas.
Si l’on ne s’explique plus devant des Claude Monet ou des Renoir les rafales de rire des anciennes expositions d’impressionnistes, encore moins peut-on s’imaginer comment en 1875 des personnes amoureuses de musique se dirigeaient vers le Châtelet avec des sifflets quand on y devait donner la Danse macabre, comment Carmen échoua, comment jadis des hommes d’intelligence pratique réelle eurent horreur d’Hernani, comment Baudelaire scandalisa, comment Flaubert froissa ; et je ne cite que des nouveautés où l’élément d’art était le seul en question, admettant que le naturalisme fut d’abord discuté simplement au nom de la morale, et que le patriotisme seul amena les Parisiens à manifester contre Lohengrin… En tout cas, le jour de Tannhauser ils n’avaient encore d’autres raisons que l’horreur du nouveau. […] J’entre donc dans le détail théorique et pour ce faire je vous citerai ce que je publiais sur la question en 1888 dans la Revue Indépendante 1 : « Il faut bien admettre que, ainsi des mœurs et des modes, les formes poétiques se développent et meurent, qu’elles évoluent d’une liberté initiale à un dessèchement, puis à une inutile virtuosité ; et qu’alors elles disparaissent devant l’effort des nouveaux lettrés préoccupés, ceux-ci, d’une pensée plus complexe, par conséquent plus difficile à rendre au moyen de formules d’avance circonscrites et fermées. […] Nos jeunes confrères indiquent dans leur désir d’un instrument rythmique plus libre qu’il est inutile d’attribuer un sexe aux rimes, ils expliquent comment on peut dissoner sur les vieilles habitudes en prolongeant les masculines sur les féminines pour résoudre au gré de l’alternance classique, mais au moment choisi par le poète, ce qui donne un effet agréable de surprise euphonique ; ils citent les allitérations et les arabesques de voyelles, et signalent l’existence d’équilibres phonétiques, plus curieux parfois que l’allitération et l’assonance pure (l’allitération qui n’a pas l’air d’allitérer)… bref tous moyens employés pour remplacer une symétrie au métronome, dure et pesante, par une symétrie très complexe, consistant non point dans la répétition régulière en coups de marteau de forge des mêmes sonorités, mais dans des effleurements ingénieusement variés des sonorités semblables à des intervalles dictés non plus par l’arithmétique, ou plutôt la numération, mais par un instinct de musicien qui manierait tantôt des leitmotiv, tantôt des rappels de timbre. […] Théophile Gautier, que nous aimons et connaissons plus et mieux que les fils de Parnasse, disait : « Je vois le monde extérieur et j’écris des métaphores qui se suivent. » Nous, nous avons cherché à voir le mieux possible le monde extérieur, à traduire quelques nuances, (le plus possible) du monde intérieur, ce qu’on en peut saisir, chacun dans les limites de ses forces, et nous avons cherché à créer des métaphores qui s’engendrent les unes les autres ; nous n’avons pas souvent tenu à les exprimer entièrement mais pour ainsi dire à les citer, à les énumérer.
Je cite quelques passages essentiels de cette préface : « Aux temps primitifs, … l’homme chante comme il respire… Il est jeune, il est lyrique. […] Il me serait facile de citer un grand nombre de cas typiques ; toutefois cette discussion nous mènerait à l’esthétique pure, et je ne veux faire, ici, qu’une esquisse historique. En passant, je citerai quelques exemples, à titre de simples indications pour un ouvrage futur ; le lecteur attentif appréciera la portée de ces indications. […] Il est incontestable que toutes les grandes époques sont animées d’un certain esprit, dirigées par un certain principe (différent selon les époques), qui pénètre la masse entière et qui oriente les efforts de tous vers un même but ; pour ne citer qu’un seul grand exemple : Louis XIV disant « l’État, c’est moi » ne fait que résumer l’esprit de son époque, et, dans la littérature, Malherbe, Chapelain, Balzac et Corneille l’ont préparé, aussi bien que Descartes dans la philosophie et Richelieu dans la politique.
Quant aux œuvres dans lesquelles vous ne trouvez pas de morceau à citer, vous vous contentez de n’en rien dire. […] Je ne cite que par fragments. […] Parmi les pages les plus curieuses citées par le directeur de la Revue rétrospective, je citerai celle-ci, relative aux massacres de septembre. […] Cottin, les témoignages qu’il cite ne sont pas faits pour lever les doutes en faveur de l’Angleterre. […] Je ne citerai à l’appui de ce que j’avance que quelques passages de la correspondance du lieutenant général marquis Dauvet, datée de 1770 à 1773.
Je pourrais citer de Joachim Du Bellay plus d’une chanson agréable dans le goût d’Anacréon. […] Il nous serait aisé de citer plusieurs autres morceaux aussi estimables.
Mais dans un de ses jolis contes, après avoir peint délicieusement sa Touraine voluptueuse et molle, cette abbaye de Thélème, comme il l’appelle, cette Turquie de la France, il a pris soin d’observer que le Tourangeau transplanté développe souvent les qualités les plus actives, et il cite à l’appui Rabelais et Descartes, Béroalde de Verville et Paul-Louis Courier. […] Je la citerai ici pour montrer à M. de Balzac un excellent modèle en certaines parties de lui-même, et pour dédommager le lecteur de ces querelles de langue par une plus gracieuse image. […] Après avoir réfléchi mûrement, je pris la résolution de vivre au sein de l’obscurité sans éclat, et de borner mon ambition à faire des heureux en secret, sans me faire connaître. » C’est le jeudi saint 1831, à 10 heures 7 minutes du matin, que l’alchimiste avait opéré seul la transmutation ; il a noté le jour et l’heure comme Dante et Pétrarque ont fait pour le jour et l’instant béni où ils virent leurs divinités, et la page que je viens de citer du bon alchimiste me semble presque rappeler en naïve allégresse certains passages de la Vita Nuova. […] Un homme d’esprit à qui je citais, comme singulier, ce rapprochement qu’on avait fait des premiers écrits de M. de Balzac avec Pigault, n’en parut pas étonné : « Mais encore maintenant, me dit-il, voyez ! […] C’est ce qui fait dire au sévère ami que je cite quelquefois : « C’est drôle !
Mill est en parfait accord avec eux et les cite fort longuement. […] Comme exemple de combinaison mentale, on peut citer la couleur blanche résultant de la succession rapide des sept couleurs du prisme devant notre œil. […] Cela fait, ses déductions doivent être reconnues comme loi de conduite et on doit s’y conformer, sans estimation directe. » L’auteur que nous citons éclaircit la doctrine par une comparaison : l’astronomie a parcouru deux périodes ; l’une empirique, chez les anciens, où les phénomènes étaient prédits en gros et approximativement ; l’autre rationnelle, chez les modernes, où la loi de gravitation a permis des déterminations rigoureuses et vraiment scientifiques. […] Mill, outre l’aveugle-né de Platner, en cite deux autres, l’un qui fut opéré par le Dr Franz de Leipzig en 1841 ; l’autre plus récemment et dont parle le professeur Fraser dans la North British Review. […] Mill cite comme le seul ouvrage ayant paru en France, sur ce sujet, l’Étude sur l’association des idées de M.
Le défenseur du Nord vous sera mon garant : Je vais citer un prince aimé de la Victoire. […] Ai-je besoin de vous citer la fameuse fable de Garo, de Garo prétendant que la Providence aurait dû suspendre les citrouilles au chêne, et adapter les glands à une plante qui rasât la terre ? […] Je pourrais citer beaucoup de fables dans le sens de la croyance en la Providence. […] Vous savez la fable que je vous ai déjà citée et qui commence par ces très beaux mots : Il se faut entr’aider ; c’est la loi de nature. […] Il y a trois grands noms à vous citer ; c’est le nom de Jean-Jacques Rousseau, le nom de Lamartine et le nom de Napoléon Ier.
Si le grand orateur que nous venons de citer, avait fait un livre de synonymes latins, comme l’abbé Girard en a fait un de synonymes français, et que cet ouvrage vînt à tomber tout à coup au milieu d’un cercle de latinistes modernes, j’imagine qu’il les rendrait un peu confus sur ce qu’ils croyaient si bien savoir. On pourrait encore le prouver par d’autres exemples, tirés de Cicéron même ; mais celui que nous venons de citer nous paraît plus que suffisant. […] On peut citer aussi ce que disait M. de Fontenelle : J’ai fait dans ma jeunesse des vers grecs, et aussi bons que ceux d’Homère, car ils en étaient. […] Mais Molière dont nous parlions tout à l’heure, et qu’on ne saurait trop citer ici, est plein de gallicismes ; aucun auteur n’est si riche en tours de phrases propres la langue française ; il est même, pour le dire en passant, beaucoup plus correct dans sa diction qu’on ne pense communément : d’après cette idée, un étranger qui écrirait en français, croirait, bien faire que d’emprunter beaucoup de phrases de Molière et se ferait moquer de lui ; faute d’avoir appris à distinguer dans les gallicismes, ceux qui sont admis dans le genre le plus noble, ceux qui sont permis dans le genre moins élevé, mais sérieux, et ceux qui ne sont propres qu’au genre familier. […] De-ne pas citer à deux reprises différentes (pag. 23 et 178 de sa brochure) l’article Astronomie, comme contenant des choses qui ne s’y trouvent nullement. 3°.
Volontiers il citerait Platon et remonterait au déluge pour expliquer les faits et les gestes d’une belette, et, si l’on juge par l’issue »,… Il n’a pas bien vu toute la malice du bonhomme remontant exprès aux sources, aux citations, aux causes bizarrement éloignées ; il n’a pas bien vu tout ce qu’il y a de Molière comique dans La Fontaine, et cette fausse ou amusante érudition, qui n’est qu’une parodie amusée de l’érudition cuistre ; il enrégimente un peu vite son auteur parmi les historiens modernes. […] Le bonhomme avait prévu tout cela ; il en avait prévu bien d’autres ; il avait, croyons-le, nommément prévu Taine ; il savait qu’un faisceau est plus et autre que la somme arithmétique des dards ; il savait que l’homme est plus et autre que la somme arithmétique des sections, qu’un livre est plus et autre que la somme arithmétique des chapitres ; séparer les éléments du faisceau, c’est le meilleur, c’est le seul moyen de le rompre ; mais dans l’histoire il ne s’agit pas de rompre la réalité, de briser son auteur, de fracturer son texte ; il faut les rendre, les entendre, les interpréter, les représenter ; on me permettra de citer sur une édition non savante : Un vieillard près d’aller où la mort l’appeloit, Mes chers enfants, dit-il, (à ses fils il parloit), Voyez si vous romprez ces dards liés ensemble. […] Si je voulais chercher dans l’Avenir de la science tout cet orgueil, toute cette assurance et cette naïve certitude, il me faudrait citer tout l’Avenir de la science, et une aussi énorme citation m’attirerait encore des désagréments avec la maison Calmann Lévy ; ce livre n’est rien s’il n’est pas tout le lourd et le plein évangile de cette foi nouvelle, de cette foi la dernière en date, et provisoirement la définitive ; tout ce livre admirable et véritablement prodigieux, tout ce livre de jeunesse et de force est dans sa luxuriante plénitude comme gonflé de cette foi religieuse ; on me permettra de n’en point citer un mot, pour ne pas citer tout ; nous retrouverons ce livre d’ailleurs, ce livre bouddhique, ce livre immense, presque informe ; car j’ai toujours dit, et j’ai peut-être écrit que le jour où l’on voudra sérieusement étudier le monde moderne c’est à l’Avenir de la science qu’il faudra d’abord et surtout s’attaquer ; le vieux pourana de l’auteur, écrit au lendemain de l’agrégation de philosophie, comme elle était alors, passée en septembre, écrit dans les deux derniers mois de 1848 et dans les quatre ou cinq premiers mois de 1849, le gros volume, âpre, dogmatique, sectaire et dur, l’énorme paquet littéraire, le gros livre, avec sa pesanteur et ses allures médiocrement littéraires, le bagage, le gros volume, le vieux manuscrit, la première construction, les vieilles pages, l’essai de jeunesse, de forme naïve, touffue souvent abrupte, pleine d’innombrables incorrections, le vieil ouvrage, avec ses notes en tas, le mur aux pierres essentielles, demeure pour moi l’œuvre capitale de Renan, et celle qui nous donne vraiment le fond et l’origine de sa pensée tout entière, s’il est vrai qu’une grande vie ne soit malheureusement presque toujours qu’une maturité persévérante réalisée, brusquement révélée dans un éclair de jeunesse ; Renan lui-même en a beaucoup plus vécu, encore beaucoup plus qu’il ne l’a dit dans sa préface ; et le vieux Pourana de l’auteur est vraiment aussi le vieux Pourana du monde moderne ; combien de modernes, le disant, ne le disant pas, en ont vécu ; aujourd’hui encore, inconsciemment ou non, tous nous en vivons, sectaires et libertaires, et, comme le dit Hugo, mystiques et charnels. […] Mais, je le répète, la supériorité intellectuelle entraîne la supériorité religieuse ; ces futurs maîtres, nous devons les rêver comme des incarnations du bien et du vrai ; il y aurait joie à se subordonner à eux. » J’arrête ici ma citation, parce qu’il est très long de copier, et parce qu’ici, comme dans l’Avenir de la science, il faudrait tout citer, tant tout est plein : curieux, inquiétant, nouveau, passionnant ; pourtant il faut que je recommence : « L’univers serait ainsi consommé en un seul être organisé, dans l’infini duquel se résumeraient des décillions de décillions de vies, passées et présentes à la fois. » Or il est évident qu’un tel résumé ne pourrait s’obtenir que par une totalisation de la mémoire universelle, donc par une globalisation, par un achèvement, et par un arrêt de l’histoire. […] Si telle est vraiment l’atteinte obtenue par les théories particulières, quelle ne sera pas la totale atteinte obtenue par la conclusion, où se ramassent et culminent toutes les ambitions des théories particulières ; je ne puis citer les théories particulières ; il faudrait remonter de la fin du volume au commencement, il faudrait citer presque tout le volume ; je cite au long la conclusion ; pourquoi n’éprouvons-nous que de l’indifférence quand nous découpons notre exemplaire de Taine, et pourquoi ne pouvons-nous découper sans regret notre exemplaire de Renan ; ce n’est point, comme le dirait un historien des réalités économiques, parce que les Renan coûtent sept cinquante en librairie et parce que les Taine, chez Hachette, ne coûtent que trois francs cinquante ; et pourquoi, découpant du Renan, recevons-nous une impression de mutilation que nous ne recevons pas découpant du Taine ; c’est que, malgré tout, un livre de Taine est pour nous un volume, et qu’un livre de Renan est pour nous plus qu’un livre ; et pourquoi ne peut-on pas copier du Taine, et peut-on copier du Renan, en se trompant, il est vrai ; et pourquoi est-ce un bon plaisir que de corriger sur épreuves un texte de Renan, et se fait-on un devoir de [corriger sur épreuves un texte de Taine ; telle est la différence que je vois entre les héritages laissés par ces deux grands maîtres de la pensée moderne. « J’ai voulu montrer », dit Taine en forme de conclusion : « J’ai voulu montrer la formation complète d’une œuvre poétique et chercher par un exemple en quoi consiste le beau et comment il naît.
Pour citer un exemple qui m’est personnel, j’ai causé indéfiniment avec M. […] Ceux de Mme de Lafayette, de l’abbé Prévost, de Voltaire, de Balzac, que je citais tout à l’heure, sont du nombre. […] Le ton d’une de ses phrases les plus souvent citées n’indique pas qu’il l’ait pratiquée avec beaucoup de ferveur. […] Je m’étonne de n’avoir pas vu citer plus souvent, quand on a discuté chez nous les théories de M. […] Je citerai, en particulier, celle qu’il lui adresse quand le Père Hyacinthe quitte l’Église.
On pourrait citer des exemples de pareils changements, arrivés pendant des inondations, même sans aucun mouvement du sol. […] J’ai fait à ce sujet quelques expériences, mais je ne citerai ici qu’un des faits les plus frappants entre ceux que j’ai constatés. […] On pourrait citer un nombre considérable de faits de détail très remarquables concernant les habitants d’îles très éloignées. […] Je citerai seulement un de ces cas difficiles. […] On pourrait donner d’innombrables exemples de cette loi ; je n’en citerai qu’un, celui de l’Archipel Galapagos, situé sous l’équateur, entre 500 et 600 milles des rivages de l’Amérique du Sud.
D’ailleurs, parmi les poètes que cite Verlaine, M. […] Je cite au hasard de la mémoire : Le trou hagard que fait un boulet de canon… Ô Maître !
On peut citer des femmes et en citer un grand nombre qui ont fait de grandes actions ; où est celle qui ait écrit un bel ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, un beau poëme, une belle harangue ?
Cette entrée tumultueuse, la sollicitation du candidat, l’assurance donnée à Cowper, qui s’en défend de son mieux, qu’il a de l’influence, beaucoup d’influence, l’espoir qu’il voudra bien en user en faveur de celui qui l’en remercie à tout hasard ; les poignées de mains et les embrassades à toute la maison, y compris la servante ; tout ce petit tableau compose une page des plus piquantes, et qu’on cite ordinairement quand on a à parler de la correspondance de Cowper20. […] N’oublions pas non plus l’ironie, la malice, une raillerie fine et douce comme elle paraît dans les lettres que j’ai citées. […] [NdA] Cette lettre a été citée par Jeffrey dans l’article qu’il donna autrefois dans la Revue d’Edimbourg (juin 1804), sur la Vie de Cowper, par Hayley. Je la trouve citée aussi et traduite dans la Bibliothèque universelle de Genève, qui contient un travail bien fait sur Cowper (janvier et février 1854).
L’on n’a guère vu jusqu’à présent, a dit La Bruyère, un chef-d’œuvre d’esprit qui soit l’ouvrage de plusieurs ; et il cite comme irrécusable exemple l’Iliade. […] Dugas-Montbel (je le cite comme plus à portée de tout lecteur) commence par produire les deux scholies qui servent de base au système ; l’une des deux renferme une erreur grossière, et c’est pourtant sur ce scholiaste inepte qu’on s’appuie, en même temps qu’on trouve moyen d’infirmer le témoignage gênant de Plutarque, qui tendrait à faire remonter jusqu’à Lycurgue l’existence prouvée des poëmes homériques. […] On cite Vico et sa phrase spécieuse qui fait de la Grèce tout entière le poëte qu’il ne faut plus réclamer ailleurs.
Ce fut l’ode de Malherbe sur la mort de Henri IV, qui éveilla le talent de La Fontaine ; et qui n’a entendu citer ces vers sur la mort de mademoiselle du Périer, Elle était de ce monde où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses, L’espace d’un matin ? […] Dans l’Art poétique, il les cite tous deux comme dignes d’éloges dans deux genres différents : Malherbe d’un héros peut vanter les exploits ; Racan chanter Philis, les bergers et les bois. […] V, pag. 282, cite en note une réponse du roi au reproche la tyrannie que lui faisait le prince de Condé : « Je n’ai fait en ma vie acte de tyrannie que quand je vous ai fait reconnaître pour ce que vous n’étiez point. » Ces paroles se rapportent à la cassation ordonnée par le roi, d’un arrêt qui déclarait enfant adultérin le prince de Condé.
Je ne veux pas citer les éloges que les écrivains grecs ont fait du goût et de l’esprit des atheniens. […] Ce que dit Monsieur Racine dans la préface des plaideurs, que les atheniens étoient bien sûrs quand ils avoient ri d’une chose qu’ils n’avoient pas ri d’une sotise, n’est que la traduction du latin que nous venons de citer, et ceux qui ont repris l’auteur françois de l’avoir écrit, lui ont donné, pour me servir de l’expression de Montagne, un soufflet sur la jouë de Ciceron, témoin qu’on ne peut reprocher dans le fait dont il s’agit. […] Je ne veux pas citer des livres odieux, mais qu’on s’informe des hollandois mêmes si leurs compatriotes établis dans les Indes orientales, y conservent les moeurs et les bonnes qualitez qu’ils avoient en Europe.
Telles la prose de Voltaire, pour citer deux exemples typiques, et celle de Gautier. […] Rappelez-vous, pour ne citer qu’un de ses récits, la fable du Rouge et le Noir. […] J’en citerai comme exemple l’Insurgé, de Vallès. […] Je cite de nouveau, au hasard de ma mémoire, d’autres livres de tout premier ordre également. […] Je cite au hasard.
Comme exception au grand fait que je signalais tout à l’heure, on cite M. l’abbé de Cazalès, fils de l’illustre Constituant ; après des études approfondies qu’il est allé suivre à Rome, il a été ordonné prêtre depuis quelque temps. […] Si vous citez de Saint-Marc quelque chose de l’article très-piquant qu’il a fait il y a trois semaines environ, dans les Débats, sur l’ouvrage de M. de Rémusat (Essais de philosophie), article qui a l’air flatteur et qui est bien malicieux, ne dites rien qui ne soit bien pour M. de Rémusat, si généreux sous son scepticisme, si probe, si désintéressé, et (entre nous) si supérieur vraiment à l’autre.
» « Les vierges sentent le lys. » Et voici une pensée religieuse : « La Théologie est une reine qui a les Arts pour chambellans et les Sciences pour dames d’atours. » Je vous jure que tout est de cette force, sauf une douzaine de pensées que j’ai mises à part et que je ne citerai pas, crainte d’aggraver l’état d’âme inquiétant que nous révèle la Préface Cette préface est un morceau bien curieux. […] … » Et il cite la page de M.
Il cite bien l’expression dont Seneque se sert pour dire qu’elle étoit la jeune personne de son tems la plus enjouée ; festivissimam omnium puellarum. […] Je n’en citerai qu’un exemple, ce que dit Nicomede à Flaminius, l’ambassadeur des romains auprès du roi Prusias son pere.
Le soir, disait-on, le prêtre, au moment où il fermait les portes du temple de Delphes, l’appelait à haute voix par ces mots : « Pindare le poëte est invité au souper du Dieu. » Cette vocation religieuse semblait attachée de naissance il la personne du poëte, venu au monde durant une des fêtes du Dieu, comme l’attestent quelques mots d’un de ses hymnes perdus29 : « C’était la fête qui revient tous les cinq ans, où, pour la première fois, je fus nommé, enfant chéri dans les langes. » Et, selon le commentaire ancien qui cite ces paroles, elles rappellent le cri Évoé, qui commençait les mystères d’un autre Dieu. […] Son nom demeura consacré dans l’admiration de la Grèce, comme celui d’un de ses génies les plus grands et les plus rares, d’autant plus qu’Athènes elle-même, cette Athènes si renommée pour la poésie et l’éloquence, n’avait produit, selon Plutarque34, aucun poëte lyrique, mais seulement un faiseur obscur de dithyrambes, Cinésias, dont il cite le nom avec ironie.
On ne pourrait citer un seul de nos animaux domestiques qui n’ait pas en quelque contrée les oreilles pendantes. […] Il est difficile au contraire, et peut-être impossible, de citer un seul exemple d’hybrides provenant de deux espèces évidemment distinctes qui se soient montrés cependant parfaitement féconds. […] Si l’espace ne me manquait, je pourrais citer de nombreux textes empruntés à des autorités hautement compétentes. […] Je pourrais citer plusieurs ouvrages d’une haute antiquité qui prouvent qu’on en a très anciennement reconnu l’importance. […] Darwin cite comme un exemple de variations analogues chez les espèces d’un même genre (voir plus loin, Chap.
Pourriez-vous nous citer quelque fait significatif ? […] Percevoir l’enchaînement des idées dans un raisonnement juridique, discerner le général et le particulier, distinguer l’argument et l’exemple, toutes ces opérations élémentaires de notre technique (et j’en pourrais citer bien d’autres) paraissent dépasser le niveau de leurs forces intellectuelles. […] Et si l’on me reproche de citer les « têtes », il n’y a qu’à se rappeler le grand nombre d’oratoriens ayant jeté leur froc par-dessus la guillotine qui, à la Convention et en mission, se donnaient des airs de proconsuls. […] Edmond Sée Il m’est difficile de vous citer des exemples témoignant d’une décadence de l’esprit français. […] Ni les faits que vous pourrez citer, et qui sont innombrables, ni les arguments que vous pourrez faire valoir, n’auront de prix à leurs yeux.
Je recommande la pièce intitulée Rupture et qui commence ainsi : « Brisons des nœuds dont l’étreinte vous blesse… » ; mais j’aime mieux citer la pièce qu’il a appelée Dernière élégie. […] Romancier, il a fait huit ou neuf romans, desquels on ne cite plus que Fragoletta (1829) et la Correspondance de Clément XIV et de Carlin (1827). […] Tout à côté il citait les billets de consolation qu’il avait reçus le matin. […] Mme Sand cite quelques jolis extraits de ses lettres ; mais elle n’en peut citer une seule tout entière.
On cite encore à ce sujet les faits & gestes du petit Pere André. […] Chacun le citait comme autorité & l’interprêtait à sa maniere. […] Il m’en resterait bien d’autres à citer. […] Il lui cita pour précepte ces vers du Législateur de notre Parnasse. […] En citer des exemples formerait ici un hors d’œuvre.
Dacier, antérieurs à leur mariage, les endroits où ils aiment à se citer l’un l’autre, et à se faire en quelque sorte la cour sous le couvert des anciens110. Ainsi, dans ses notes sur Anacréon, Mlle Le Fèvre cite volontiers M. […] Dacier, dans les premiers volumes de sa traduction d’Horace, cite quelquefois Mlle Le Fèvre, tantôt à propos de Callimaque, tantôt au sujet de Sapho. […] » La préface de la première édition de l’Iliade se terminait par une page touchante et souvent citée, mais qui montre trop bien Mme Dacier au naturel pour devoir être omise toutes les fois qu’on veut lui faire honneur : Après avoir fini cette préface, disait-elle, je me préparais à reprendre l’Odyssée et à la mettre en état de suivre l’Iliade de près ; mais, frappée d’un coup funeste qui m’accable, je ne puis rien promettre de moi, je n’ai plus de force que pour me plaindre.
Je commencerai par citer tout d’abord de lui une page célèbre, et qui rassemble, dans un exemple sensible, la fleur de ses plus habituelles et coutumières qualités. […] Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie, citait Amyot comme exemple de ce qu’il y a de plus regrettable dans le vieux langage. […] Bernardin de Saint-Pierre, qui cite perpétuellement Plutarque, ne le fait que dans le texte d’Amyot. Un critique de nos jours que j’aime à citer comme le plus fin et le plus délicat des esprits, M.
Bien que Mme de Motteville aimât à se rappeler et à citer ces vers galants de son oncle : Et constamment aimer une rare beauté, C’est la plus douce erreur des vanités du monde, elle avait le cœur plus fait pour l’amitié que pour l’amour ; elle était faite en tout pour les sentiments réguliers et justes, et pour une égalité heureuse ; elle en a exprimé le vœu en plus d’un endroit. […] Elle conclurait volontiers sur le chapitre de la Cour comme a fait La Bruyère : « Un esprit sain puise à la Cour le goût de la solitude et de la retraite. » Elle aime dans ses Mémoires à moraliser, à donner des réflexions sérieuses qu’elle relève de citations agréables ; elle cite volontiers les poètes espagnols ou italiens, quelquefois Sénèque, plus souvent l’Écriture. […] S’il fallait trouver une parenté historique à Mme de Motteville, je la trouverais plutôt dans les Mémoires du sage chambellan Philippe de Commynes qu’elle aime à citer, et dont elle rappelle parfois les fruits de saine et judicieuse expérience. […] Cette parole, infectés de l’amour du bien public, a souvent été citée ; mais il n’y faudrait pas voir une naïveté de Mme de Motteville : elle savait ce qu’elle disait en parlant ainsi, et en qualifiant de maladie et de peste le faux amour dont cette population séditieuse était éprise en ce moment.
Ce que je pardonne encore moins à l’auteur si estimable par son sçavoir & par sa probité, c’est de citer des vers classiques qui doivent mourir dans les lieux où ils sont nés. […] Les morceaux qu’il cite sont pris très-souvent dans des Orateurs qui avoient plus d’esprit que de goût. […] Le critique en cite ensuite quelques-uns de ceux que Rapin a censurés ; mais ils sont si peu connus que le tems a prouvé que le Jésuite n’a voit pas tort. […] Le Jésuite blâme les Prédicateurs qui citent les auteurs payens, parce que, dit-il, c’est donner une pierre à un enfant au lieu de pain, un scorpion au lieu de poisson.
A-t-il occasion d’observer que beaucoup de choses se passent en deux années, il cite en preuve la première Restauration, les Cent jours et la seconde Restauration. […] Je voudrais pouvoir citer le début du vingt-troisième chapitre, qui est d’un charme infini.
Je le cite parce qu’il est typique. […] Je ne cite pas Albert Fleury.
Nous regrettons de ne pouvoir citer tout entière l’Épître aux Martyrs, devenue plus intéressante pour nous depuis la persécution de Robespierre : « Illustres confesseurs de Jésus-Christ, s’écrie Tertullien, un chrétien trouve dans la prison les mêmes délices que les prophètes trouvaient au désert… Ne l’appelez plus un cachot, mais une solitude. […] C’est le jugement de La Harpe, dont il faut toujours citer l’autorité en critique.
Le public justifia bien la prédiction de l’auteur de l’art poëtique, et depuis long-temps les françois citent le Misantrope comme l’honneur de leur scéne comique. […] Des auteurs citez par Aulugelle avoient écrit que des cens comédies composées par Menandre, il n’y en avoit eu que huit assez heureuses pour remporter le prix que les anciens donnoient au poëte qui avoit fait la meilleure piece de celles qui se représentoient à l’occasion de certaines solemnitez.
Pélissier nous excusera de préférer l’opinion de ces trois auteurs, pour ne citer que ceux-là, et d’avoir écrit un ouvrage dont ils nous indiquaient si clairement l’utilité, le sujet et même le titre, sans qu’ils crussent pour cela se « rabaisser » ni rabaisser n’importe qui. […] Les « grands exemples » de labeur qu’il nous cite, nous les avons précisément exposés, détaillés et étudiés dans notre dernier livre, dont il se moque et qu’il n’a pas lu.
Même les ennemis religieux et politiques de l’auteur, qui n’auraient, pour perdre Michelet comme historien, qu’à citer les faits étrangement immondes dont son livre est plein, ne peuvent pas justement les citer !!!
On pourrait citer une multitude d’exemples d’espèces très voisines qu’on n’a que très rarement ou même jamais pu faire se reproduire ensemble ; tandis que, d’autre part, des espèces très tranchées s’allient avec la plus grande facilité. […] On pourrait encore citer un grand nombre de faits analogues. […] On pourrait citer d’autres exemples non moins frappants. […] Quand les métis et les hybrides les plus féconds se reproduisent pendant plusieurs générations, on constate dans leur postérité une variabilité excessive ; mais on pourrait citer quelques exemples, soit d’hybrides, soit de métis, qui ont gardé pendant longtemps l’uniformité de caractères. […] Qu’on songe encore à ce fait si remarquable des variétés diversement colorées de Molènes (Verbascum), et aux autres exemples que l’auteur cite un peu plus loin.
Il est inutile que je cite des exemples. […] Poirier, par exemple, pour ne citer que celui-là. […] On citerait cent faits de cette nature. […] On pourrait citer des noms de grands prosateurs, surtout à Rome. […] Armand Silvestre cite Charles de Bernard, et constate qu’on ne le lit plus.
Les comparaisons, si l’on pouvait s’y étendre et citer, seraient un autre champ bien vaste, et où l’on ferait ressortir dans toute sa variété le caractère de génie du poëte. […] Nous en pourrions citer de piquants exemples chez les Modernes, mais qui égayeraient trop. […] En se ressouvenant de ces pages immortelles qu’ils ont toujours aimé à citer, ne leur ont-ils rien dû de cette énergie presque antique qu’ils ont portée en leurs entreprises ?
Mon livre viendra, malgré tout, en son temps. » 46 De la même maladie Aubryet nous laisse, outre des descriptions exactes à en frissonner comme celles précédemment citées, une très curieuse étude de « Psychologie mondaine ». […] Comme les intoxications précédemment citées, sa caractéristique est de « n’être apaisé dans sa souffrance que par une satisfaction qui l’entretient et qui l’augmente sitôt après » 60. […] Inutile de citer, bénévoles ou passifs, tous les adeptes de l’intoxication-amour dans le monde des lettres.
Il allait même jusqu’aux portraits, et on le voit citer sérieusement comme une autorité le portrait de Moïse ! […] Enfin l’on cite de nombreux cas de lucidité intellectuelle coïncidant avec les lésions de la partie antérieure du cerveau. […] Sur ces faits et tous ceux que je cite plus loin, on peut consulter : Rejet de l’organologie, par le docteur Lélut, De la phrénologie, par M.
Amédée Renée ne croit guères au mariage clandestin d’Anne d’Autriche, et le dément par des lettres fort curieuses qu’il cite. […] On pourrait citer celle de Cateau-la-Borgnesse (page 178), et la plaisanterie un peu forte de l’accouchement supposé de Marie-Anne Mancini, à qui, jeune fille, le cardinal Mazarin voulut persuader qu’elle avait fait un enfant (page 372). Renée, qui cite souvent madame de Sévigné, se fie-t-il à l’enchantement de cette belle diseuse (comme il l’appelle) pour voiler gracieusement un fond de choses qui n’a rien d’élevé et de pur ?
Il faut le citer pour donner une idée de cette correcte et insignifiante manière, qui ne manque absolument que… de tout, en croyant ne rien oublier. […] Des noms qu’on cite ne sont pas une société. […] Eh bien, excepté quelques lettres de cet enragé de vieillir et de mourir qu’on appelle Chateaubriand, et qui est le saule pleureur d’avant sa tombe, excepté plusieurs de ces lettres, dont les meilleures furent publiées dans le Congrès de Vérone, et une ou deux venant d’autres mains, il n’y a rien qu’on puisse citer comme dépassant le niveau épistolaire de tout le monde, et c’est à se demander si c’est vraiment là la plus grande société du monde dans son intimité.
Villemain, dans sa jolie page d’il y a trente ans, citée par M. […] Patin, le rédacteur, de citer à la rencontre un ou deux vers de l’abbé Delille, il s’élève d’ordinaire, au seul nom du spirituel poëte tombé en disgrâce, une sorte de murmure défavorable ou même de clameur ; on chicane les vers cités, on en conteste la langue ; rarement on leur fait grâce. […] Villemain, dans sa jolie page d’il y a trente ans, citée par M. […] Je citerai encore ce passage judicieux : « On convient assez généralement que la manière de M. l’abbé Delille n’est ni grande ni large ; que souvent même elle est froide et pénible. […] I, p. 156), cite une requête en vers adressée à Bonaparte par le libraire de Delille, et il l’attribue sans hésiter à celui-ci ; mais les vers sont si mauvais qu’on a le droit d’en douter.
La justice du souverain Être, selon lui, peut être désarmée quelquefois par sa clémence en faveur du repentir, et il en cite des exemples ; mais aussi, de la même main dont il caresse et couronne la vertu obscure, il foudroie les mauvais princes sur leurs trônes et les ensevelit sous les ruines de leur grandeur. […] Un volume entier ne suffirait pas pour les citer. […] Aussi l’empereur les oblige à la cultiver sans cesse, par les questions subites et imprévues qu’il leur fait ; ils n’auraient garde, dans leurs réponses, de risquer un mot hasardé : ils citent leurs garants, d’après la critique la plus sévère. […] Comme cette Encyclopédie n’est qu’une pure compilation, dans les premiers chapitres on cite les textes originaux des auteurs selon leur rang d’autorité, c’est-à-dire qu’on cite d’abord les King, grands et petits ; puis les livres de l’ancienne école de Confucius et des écrivains d’avant l’incendie des livres. […] On laisse au lecteur le soin d’en sentir la vérité, la beauté et la supériorité sur celle des autres livres qu’on cite, lors même qu’ils la contredisent.
Citons entre autres les publications si remarquables de M. […] La phrase que je viens de citer est de 1847. […] Je cite au hasard de ma mémoire. […] Dans un passage cite plus haut, on a pu voir quelle valeur M. […] Reprenons une par une les nouvelles citées précédemment.
La Boétie a été la passion de Montaigne ; il lui a inspiré son plus beau chapitre, ou du moins son plus touchant ; leurs deux noms sont à jamais inséparables, et sitôt qu’on parle d’amitié, on les rencontre des premiers, on les cite inévitablement, de même que lorsqu’on parle de l’amour d’une mère pour sa fille, on nomme Mme de Sévigné. […] J’ai voulu citer cette expression fidèle d’un regret d’amateur, parce qu’elle se rattache à un sentiment plus général, à celui que porte tout antiquaire et tout ami des souvenirs dans l’objet favori de son culte, dans ce coin réservé du passé où l’on a mis son étude, son investigation sympathique et pieuse, une part de son imagination et de son cœur, et où l’on ne voudrait appeler que ceux qui sont dignes d’en tout apprécier et comprendre. […] Parmi les exemples, que j’emprunte toujours de préférence à la littérature la plus connue de nous et à notre portée, je citerai l’affection de M. […] Mais je ne sais personne qui en ait mieux parlé dans la pure nuance et la juste mesure qu’un auteur du commencement de ce siècle, que je cite quelquefois, et à qui la France doit un souvenir, puisqu’il est du petit nombre des étrangers aimables qui ont le mieux écrit en Français : Malgré les treize lustres qui pèsent sur ma tête, écrivait M.
Il a sur notre nation et sur notre caractère des observations très originales, et s’il dit des vérités aux autres peuples, il nous en adresse assez à nous-mêmes les jours d’éloges, pour qu’on puisse tout citer sans faire de jaloux : On ne le croirait pas, dit-il, la nation française est, des nations de l’Europe, celle dont les peuples ont communément plus de jugement mêlé avec le plus d’esprit. […] Je me bornerai à en citer deux ou trois des plus marquants, en avertissant bien à l’avance que d’Argenson ne se fait aucune illusion sur l’homme éminent qu’il admire ; il qualifie nettement ses défauts de caractère et de conduite, et il a même à ce sujet des paroles parfois si crues qu’on n’aime pas à s’en faire l’écho à cette distance. […] Si je pouvais citer un plus grand nombre de ses jugements, je ne les donnerais pas comme vrais, mais comme siens, et à ce titre presque toujours remarquables. […] Mon esprit a peu de curiosité d’autres esprits, mais mon imagination aime les images, et le bonheur coule de là chez moi par les sens, Je ne puis cependant ne pas dire un mot du livre des Considérations sur le gouvernement de la France, qui est ce qu’on cite d’abord quand on parle du marquis d’Argenson.
Son monde à lui, en effet, selon ses goûts, aurait été plutôt celui dont elle citait là les noms, ou encore le monde de Mme de Lambert et de M. de Fontenelle. […] De grandes autorités furent invoquées ; on cita le grand Condé, alors duc d’Enghien, aux prises avec Voiture et Mlle de Scudéry ; on cita M. le Duc son fils, à la maison de Gourville à Saint-Maur, tenant tête à Mmes de Coulanges et de La Fayette, en leurs grands jours de subtilités. […] Et comme quelques-uns se récriaient sur ce lustre tracé au compas, M. de Malezieu, l’oracle, et qui avait connu La Bruyère, cita de lui ce mot : « En amour, il n’y a guère d’autre raison de ne s’aimer plus que de s’être trop aimés. » M. de Murçay et Mme de Pontivy se regardèrent et rougirent ; ils se taisaient dans une même pensée plus sérieuse que tous ces discours.
On cite de son enfance des réparties heureuses et des traits d’une prodigieuse mémoire : il retint un jour par cœur un sermon de l’abbé Poulle, pour l’avoir entendu une fois, et il l’écrivit au sortir de l’église. […] Je pourrais citer des traits piquants, incroyables, que je tiens de témoins dignes de foi, et qui prouveraient de reste son avarice et l’habituelle licence de ses propos. Quand je dis que je pourrais les citer, je me trompe, je ne saurais les écrire. […] Et un moment après, voulant citer en latin les dernières paroles de Ganganelli expirant, le cardinal Maury lâcha un solécisme, et M. de Maistre, devant qui cela ne pouvait passer inaperçu, remarque qu’avec un tel système d’études, ce n’est pas étonnant en effet qu’il ait donné un soufflet à la syntaxe.
Ces seuls articles que je cite prouveraient que le projet était déjà arrêté et mûri dans sa pensée dès avant 1830. […] Qu’on lise, pour ne citer presque qu’au hasard, la note sur Le Drapeau blanc (22 janvier 1830), celle sur le Journal des débats (22 février), où les mots de lâcheté et de fausseté résonnent ; la réplique (22 mars) à La Quotidienne qui a crié tout haut : Vous mentez , et où il est dit : « Ces choses-là s’entendent d’autant mieux qu’on les dit plus bas et de plus près. » Et plus tard qu’on lise encore la réponse au Constitutionnel (14 septembre 1830) ; la réplique au Messager (4 janvier 1831), celle au journal Le Temps (16 et 18 mars 1831). […] On cite plus d’un cas épineux où il parvint à rétablir l’accord. […] qu’on ne le cite jamais, ou bien que l’on médite profondément l’histoire de cet illustre fondateur de la royauté consentie des Anglais !
Il avoue que les anciens, quelque inégaux et peu corrects qu’ils soient, ont de beaux traits ; il les cite, et ils sont si beaux qu’ils font lire sa critique. […] Quelques-uns de ceux qui ont lu un ouvrage en rapportent certains traits dont ils n’ont pas compris le sens, et qu’ils altèrent encore par tout ce qu’ils y mettent du leur ; et ces traits ainsi corrompus et défigurés, qui ne sont autre chose que leurs propres pensées et leurs expressions, ils les exposent à la censure, soutiennent qu’ils sont mauvais ; et tout le monde convient qu’ils sont mauvais : mais l’endroit de l’ouvrage que ces critiques croient citer, et qu’en effet ils ne citent point, n’en est pas pire. […] Mais sans citer les personnes graves ou les esprits forts qui trouvent du faible dans un ris excessif comme dans les pleurs, et qui se les défendent également : qu’attend-on d’une scène tragique ?
Cassagnac cite aussi les paroles de Target et de Cerutti. Il cite Morellet, le philosophe. Il cite enfin tous les révolutionnaires d’intention alors, et d’action plus tard, qui trouvaient dans le peuple une argile rebelle à pétrir. […] Ici, je voudrais pouvoir citer Cassagnac lui-même, et faire apparaître, les uns après les autres, tous ces grands hommes de la Révolution, qui l’ont créée à leur image.
La fougue du poète y est plus fréquemment tempérée par la grâce ; on peut citer le Sylphe, bien plus aimable que le Cauchemar, et la Grand mère, qui appelle un piquant contraste avec son homonyme dans Béranger. […] Hugo dans les pièces délicieuses intitulées Encore à toi et Son nom ; les citer seulement, c’est presque en ternir déjà la pudique délicatesse.
Je ne cite cela qu’à titre d’exemple, car les modifications que l’on pourrait essayer seraient évidemment susceptibles de varier à l’infini. […] Les lois sont plus simples, mais elles sont de toute autre nature et pour ne citer qu’une de ces différences, pour les harmoniques d’ordre élevé le nombre des vibrations tend vers une limite finie ; au lieu de croître indéfiniment.
Il cite avec admiration la page de Werther où ce comédien de Goethe fait le bouddhiste de la nature et parle de s’abîmer et de succomber, lui, Goethe (monsieur le conseiller !) […] Il aime beaucoup Maurice de Guérin, le grand poète panthéiste, l’auteur du Centaure, et il en cite des fragments sublimes dans lesquels Guérin, qui ne joue pas, lui, la comédie, comme ce Protée de Goethe, s’anéantit dans la nature au lieu de simplement s’y évanouir.
. ; surtout cette pièce de La Leçon de flûte, que je citerai tout entière pour donner une idée de ce poète qui rappelle ici André Chénier et le Poussin : J’étais resté longtemps les yeux sur un tableau Où j’avais retrouvé Théocrite et Belleau, Fraîche idylle aux bosquets de Sicile ravie Ayant bu la lumière et respiré la vie. […] on savait, bien longtemps avant ce recueil, que Monselet était un chanteur plein de verve et de fantaisie et dont on citait et on répétait les chansons, mais le poète d’âme, on le savait moins, et lui-même se méconnaissait : Entre les noms dont se contente Avec grand’peine maint rimeur, Il n’en est qu’un seul qui me tente : Poète de la bonne humeur.
La Monnoye, dans ses notes sur La Croix du Maine, en a usé à son exemple ; il cite sur Louise Labé un petit distique et un quatrain qu’on ne trouve point, dit-il, dans la guirlande de vers à sa louange ; je le crois bien, car ces petits vers salaces ont tout l’air d’être de la façon du malin commentateur lui-même. […] Les diverses sortes d’amour et d’amitié, l’amour conjugal, fraternel, y sont célébrés ; Apollon cite Oreste et Pylade, et n’oublie pas David et Jonathas ; Mercure à son tour citera Salomon. […] Je suis obligé, bien qu’à regret, d’y renvoyer le lecteur curieux, pour ne pas trop abonder ici en ces sortes d’images12 ; mais j’oserai citer au long le sonnet xiv, admirable de sensibilité, et qui fléchirait les plus sévères ; à lui seul il resterait la couronne immortelle de Louise : Tant que mes yeux pourront larmes espandre, A l’heur passé avec toi regretter ; Et qu’aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth, pour tes grâces chanter ; Tant que l’esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre ; Je ne souhaite encore point mourir. […] Que si l’on nous pressait trop sur cette théorie des Lyonnaises que nous ne croyons que vraie, il serait possible de citer à l’appui, aujourd’hui encore, celui des noms célèbres de femmes qui résume le mieux la grâce elle-même14.
On cite Monsieur le Ministre comme son chef-d’œuvre. […] J’ai regret à n’en pouvoir rien citer. […] Comme romancier, on cite de lui Possédée d’amour et Le Satyre. […] Citons pour leur excellent esprit Le Pompon vert de M. […] Je citerai le plus court de ces admirables morceaux : Nocturne.
de citer quelques-uns de ces accents d’une femme également morale et religieuse, de les citer, non par aucun rapport de comparaison ou de ressemblance, mais simplement comme son de l’âme et comme accent. […] L’autre pièce que j’ai à citer est intitulée Le Retour, c’est l’être humain (homme ou femme) qui, après avoir vécu, souffert et failli, revient au lieu natal, dans le manoir domestique, et y retrouve tous les anciens témoins de son innocence et de son bonheur : « Nous reviens-tu avec le cœur de ton enfance, un cœur libre, pur, aimant ?
Je sais des hommes d’étude et de lecture approfondie qui placent Fleury très haut, plus haut qu’on n’est accoutumé à le faire aujourd’hui, qui le mettent en tête du second 265 rang ; ils disent « que ce n’est sans doute qu’un écrivain estimable et du second ordre, mais que c’est un esprit de première qualité ; que ses Mœurs des israélites et des chrétiens sont un livre à peu près classique ; que son Traité du choix et de la méthode des études, dans un cadre resserré, est plein de vues originales, et très supérieur en cela à l’ouvrage plus volumineux de Rollin ; que son Histoire du droit français, son traité du Droit public de France, renferment tout ce qu’on sait de certain sur les origines féodales, et à peu près tout ce qu’il y a de vrai dans certains chapitres des plus célèbres historiens modernes, qui n’y ont mis en sus que leurs systèmes et se sont bien gardés de le citer ; que Fleury est un des écrivains français qui ont le mieux connu le Moyen Âge, bien que peut être, par amour de l’Antiquité, il l’ait un peu trop déprécié ; que cet ensemble d’écrits marqués au coin du bon sens et où tout est bien distribué, bien présenté, d’un style pur et irréprochable, sans une trace de mauvais goût, sans un seul paradoxe, atteste bien aussi la supériorité de celui qui les a conçus. » Pour moi, c’est plutôt la preuve d’un esprit très sain. […] J’ai sous les yeux quelques-unes de ces traductions en vers de Bossuet, notamment celle du beau psaume mélancolique : Super flumina Babylonis ; je croirais faire injure à cette grande mémoire que d’en citer même une seule stance. […] je voulais citer en preuve quelques passages du journal ; en est-il besoin ?
Bontemps l’assura qu’il pouvait donner cette bonne nouvelle à celui que cela regardait ; enfin, ils s’expliquèrent plus clairement, et M. de Nangis, fort embarrassé de savoir si, sur cette conversation, il devait profiter de la permission, dit à Bontemps qu’il irait dès le lendemain, et que, si le Roi le trouvait mauvais, il le citerait. […] Le cuisinier, bien loin de chercher à le détromper, lui répondit toujours avec esprit et légèreté, lui dit qu’il avait eu l’honneur de lui donner à dîner plusieurs fois en Espagne, lui cita même un tel jour où tels et tels étaient à dîner avec M. de Tessé, lui ajouta même que M. de Tessé, à Madrid, n’avait guère fait de dîners sans lui. […] C’est un joli tour de finances, un joli coup joué au profit de l’État76.On en peut tirer une leçon d’économie politique, et M. de Luynes n’y manque pas ; car il cite à ce propos la réponse du roi de Pologne, Auguste le Magnifique, à l’avare roi de Prusse, qui s’étonnait qu’il pût suffire aux dépenses de son camp de plaisance à Muhlberg, et qui lui demandait son secret.
Broca en cite deux autres qu’il emprunte aux recherches personnelles de Gratiolet. […] Gratiolet cite encore le cerveau de Schiller, dont les dimensions, mesurées par Carus, ne dépassent pas les conditions ordinaires. Enfin il cite le crâne de Descartes, qui est assez petit, mais dont l’authenticité n’est peut-être pas suffisamment établie26.
Nous ne citons pas ici le célèbre Sume, tege, de saint Augustin. […] Egger ne veut pas citer cette parole comme parole intérieure morale à proprement parler, parce qu’elle surgit dans une voix réelle d’enfant — même si ce chant est un peu insolite — qui prend pour Augustin une signification providentielle à cause de ses réflexions du moment (XII, 28 : « Je jetais des cris pitoyables : ‘Dans combien de temps ? […] » Le texte n’impose pas ce sens : […] est aussi bien adverbe de temps qu’adverbe de lieu, et, dans tous les autres textes que nous citons, jamais la voix ne vient du dehors. […] » Il ne pouvait pas, entre la question et la réponse intercaler mentalement la longue phrase que je viens de citer ; il l’avait donc réduite à deux mots : « Eh ! […] Dans cette nouvelle, un jeune homme, Gilbert, commence à s’intéresser à la jeune comtesse Emmeline qui ne semble pas très heureuse dans son mariage avec M. de Marsan, et après la scène citée par Egger où songeant à elle, il heurte un passant au carrefour Bussy « à qui il venait de dire tout haut : ‘Si je vous le disais, pourtant, que je vous aime ?’
Je n’en citerai qu’un seul exemple, et c’est au fabliau du Vilain Mire que je l’emprunterai. […] J’en citerai quelques exemples. […] Je cite les expressions du nouvel éditeur. […] Peut-être a-t-elle donné quelques représentations dans les villes voisines, parmi lesquelles on cite Vienne. […] Là-dessus, on citera Chénier : « Veut-on que l’art dramatique se soutienne ?
Dès qu’on parle de l’expression enflammée d’une passion vraie, il est de bonne rhétorique de citer les Lettres portugaises, et les esprits les plus forts d’appréciation comme les plus faibles, les esprits qu’on bride le plus et les esprits qu’on bride le moins, ou qui sans bruit vont sur la foi d’autrui, reprennent alors la phrase d’admiration qui traîne partout et y ajoutent leur petite arabesque… Écoutez tous ceux qui ont dit leur mot sur les lettres de la Religieuse portugaise, depuis madame de Sévigné, la Célimène de la maternité… — et qui ne sait pas plus que l’autre Célimène ce que c’est qu’une passion trahie, ce que c’est que cette morsure de l’Amour, qui s’en va après l’avoir faite, — jusqu’à Stendhal, le Dupuytren du cœur, et qui n’aurait pas dû se tromper sur les tressaillements de ses fibres, et vous entendrez de tous côtés le même langage : une symphonie de pâmoisons. […] Nous portons le défi à la critique la plus amoureuse de la Religieuse portugaise de citer une seule phrase de ces lettres où la passion vraie, la passion presque sainte de vérité, même quand elle est coupable, halète et frissonne !
Je ne veux citer qu’un trait de sa loyauté désintéressée à l’usage des monarchies, même des monarchies représentatives. […] Vu de ce profil, c’est, si vous le voulez, un très-bel esprit, nerveux, brillant et mondain, qui a lu beaucoup d’in-folios et qui les cite : le goût peut trouver à y redire ; les allusions aux choses lues et les citations sont trop fréquentes. […] On pourrait citer nombre de ces vérités dues à de Maistre, auxquelles on ne se serai ! […] Quant à Bacon, il y mit plus de temps et de détours ; il aimait évidemment à le lire et à le citer. […] Cette phrase fameuse, un peu composite, je le répète, a été citée et commentée dans les Lettres d’Eugène Rodrigue, mort très-jeune, et l’un des plus vigoureux penseurs de l’école saint-simonienne.
Liriez-vous jamais à haute voix, devant des femmes, une page comme celle que je vous cite ? […] Aussi, est-ce un grand charme que le repos des gros mots (que je ne veux pas citer) dans un roman moderne. […] À l’appui de son plaidoyer, il cite certain manuscrit écrit par un homme enfermé pour cause de démence. […] Je passe rapidement sur des pages que je voudrais citer. […] Citons une autre pièce extraite d’une brochure intitulée : Écrits pour l’art.
Il ne cite donc pas de faits. […] On pourrait citer, dans ce genre, bien des morceaux de Saint-Lambert, Fénelon, Thomson, Raynal, Marmontel. […] Nous pourrions continuer à citer de pareils extraits pris dans Dupaty, Saint-Lambert, Delille, etc. […] Citons-en quelques-uns. […] Les pieds dont il foule vos citez, d’où les a-t-il, s’ils ne sont des vostres ?
Vous ajoutez que, parvenus à l’égalité, nous voulons dominer, et qu’une fois dominateurs, nous sommes aussi dédaigneux que vous mêmes, et vous citez la noblesse impériale. […] Bonaparte, pour ne citer qu’un moment décisif, pouvait ne pas être au 13 vendémiaire sous la main de Barras ; il pouvait être allé se promener à la campagne ce jour-là, et, la Convention une fois renversée par les sections, que serait-il arrivé ? […] Thiers dans le numéro du 29 janvier, nous ne savons que le passé ; mais, puisqu’on cite toujours le passé, ne pourrait-on pas citer plus juste ? […] Dans ces deux révolutions qu’on cite, une seule est entièrememt accomplie, c’est la révolution anglaise. […] Il serait difficile d’ailleurs, dans une œuvre qui ne vise pas aux tableaux et qui forme un tout vivant, de trouver de ces morceaux à citer si fréquents en d’autres histoires.
Il y eut, vers ce temps, des hommes qui nous représentent et qui réalisent en eux l’idée de l’honnête homme, comme on l’entendait alors, bien mieux que le chevalier de Méré ne le sut faire dans sa personne, et lui-même, parmi les gens de sa connaissance, il nous en cite qu’il propose pour d’accomplis modèles. […] Je cite ces deux noms à dessein, parce que le chevalier s’y est à jamais associé d’une manière fâcheuse et presque ridicule, et il serait trop rigoureux vraiment de le juger par là. […] Il n’y a pour cela qu’une manière, c’est de le citer avec choix, car on ferait un délicieux recueil de ses pensées et de quelques-unes de ses lettres. […] La seconde lettre que je veux citer est courte, mais fort bizarre ; elle prouve, ce qu’on savait déjà beaucoup trop, combien ce raffinement de langage et ce précieux tant cherché se combinaient très-bien quelquefois avec un reste de grossièreté dans le procédé et dans les manières. […] Notez que le nom de Mme de Sévigné ne revient jamais sous la plume du chevalier, qui ne se fait pas faute de citer à tout moment les dames de ses pensées.
On pourrait citer encore d’autres exemples analogues. […] À l’égard des animaux, on pourrait citer plusieurs cas authentiques d’espèces qui, pendant la durée des temps historiques, se sont considérablement répandues des latitudes chaudes à des latitudes plus froides, et réciproquement.. […] Avec beaucoup plus de raison on cite encore tous les genres de Haricots comme s’étant refusés jusqu’à présent à la naturalisation. […] Je citerai cependant un exemple curieux, non pas en ce qu’il affecte aucun organe important, mais en ce qu’il se présente chez plusieurs espèces du même genre, en partie à l’état domestique et en partie à l’état sauvage. […] Des raies transversales sur les jambes ne sont pas rares chez les Chevaux gris-brun et gris-souris, et on en cite un exemple chez un Cheval châtain.
Il ne pratiqua point certainement à leur égard la maxime de son frere Charles IX que nous avons déja citée touchant la subsistance qu’il convient de donner aux poëtes. […] Ils firent les deux grouppes qui sont citez aujourd’hui parmi les chef-d’oeuvres de la Rome moderne. […] Celles-là seulement peuvent être citées comme une des causes de leur décadence qui mettent l’état des particuliers en danger ; celles dans lesquelles il devient esclave de citoïen qu’il étoit auparavant, ou qui le privent du moins de la proprieté de ses biens. […] La plûpart des poëtes que j’ai citez ont pû voir Ciceron, Hortensius et les autres orateurs romains les plus célebres. […] Tous les genres d’éloquence et de litterature ont été cultivez sous le regne du roi par des personnes qui seront citées pour modeles aux sçavans, qui dans l’avenir s’appliqueront aux mêmes études qu’eux.
. — Quelques rares « bourgeois » se sont aussi exercés dans ce genre, — notamment dans les « puys » du nord de la France ; — et parmi lesquels on cite : Adam de la Halle, — Jean Bodel, — Baude Fastoul, tous les trois d’Arras6. […] On peut rapprocher du Roman de Renart, pour leurs caractères plus ou moins allégoriques : B. — Les Bestiaires, parmi lesquels on cite ceux : — de Philippe de Thaon, — de Guillaume Le Creu — et de Richard de Fournival. Ce sont des contes d’animaux moralises ; — ci d’où l’on tire tantôt, comme Philippe de Thaon, des enseignements chrétiens — ou, comme Richard de Fournival, des enseignements d’amour ; C. — Les Dits et surtout, les Débats — comme la Bataille de Carême et de Chantage ; — dont Rabelais a repris le thème dans son récit épique de la lutte de la Reine des Andouilles et de Quaresme prenant ; — ou comme la Bataille des Sept Arts d’Henri d’Andeli ; D. — Les Arts d’Amour, parmi lesquels on cite le De arte honeste amandi, d’André le Chapelain, traduit en français par Drouart la Vache ; — La Clef d’Amours, de Jacques d’Amiens ; — Le Conseil d’Amour, de Richard de Fournival ; — et par l’intermédiaire desquels la poésie courtoise s’insinue dans le Roman de la Rose. […] 3º L’Œuvre. — Indépendamment de l’édition donnée par Marot au commencement du xvie siècle, on peut citer l’édition Méon, Paris, 1813 ; — et l’édition de Pierre Marteau [pseudonyme], avec traduction, Orléans, 1878-1879. […] 3º L’Œuvre. — Les œuvres authentiques de Villon se réduisent à ses deux Testaments et à cinq Ballades, dont la meilleure édition, citée plus haut, est celle de M.
IV Nous ne pouvons ni ne voulons rien citer du recueil de poésies en question, et voici pourquoi : une pièce citée n’aurait que sa valeur individuelle, et il ne faut pas s’y méprendre, dans le livre de M. […] À part quatre ou cinq noms que je me dispense de citer, mais que chacun connaît, je demande si, dans les essais poétiques qui se sont manifestés dans ces dernières années, il est possible de voir autre chose que réminiscences et pastiches. […] Si je voulais citer d’autres preuves de cette rare faculté de magie et de création pittoresque, les exemples afflueraient sous ma plume. […] Comme transition à des idées moins noires et comme conclusion, je citerai le sonnet suivant qui est à lui seul la clef et la moralité du livre.
Et, par exemple, lui qui savait si bien le latin et qui avait une des plus belles bibliothèques de particulier, il avait peu étudié le grec, et des oracles qu’il citait sans cesse, il y avait une bonne moitié qu’il ne prenait pas directement à leur source : J’ai grand regret, écrivait-il à Spon, de n’avoir exactement appris la langue grecque tandis que j’étais jeune et que j’en avais le loisir ; cela me donnerait grande intelligence des textes d’Hippocrate et de Galien, lesquels seuls j’aimerais mieux entendre que savoir toute la chimie des Allemands, ou bien la théologie sophistique des Jésuites… Pour bien juger Gui Patin, il le faut voir en son cadre, en sa maison, dans son étude ou cabinet, et, par exemple, le jour enfin où, ayant été nommé doyen de la Faculté (honneur pour lequel il avait déjà été porté plus d’une fois, mais sans que le sort amenât son nom), il traite ses collègues dans un festin de bienvenue (1er décembre 1650) : Trente-six de mes collègues firent grande chère : je ne vis jamais tant rire et tant boire pour des gens sérieux, et même de nos anciens. […] On a pu citer de singuliers passages de Gui Patin, et très grossiers, sur la maladie ou la mort de son beau-père ou de sa belle-mère ; il a l’air d’être plus pressé d’en hériter que de les pleurer, et il ne s’en cache pas. […] En littérature française, jeune il avait causé avec M. de Malherbe, et il le citait quelquefois ; mais il en avait gardé mémoire bien moins pour ses odes ou sa réforme de la langue que pour ses gaillardises. […] Il y aurait surtout à bien éclaircir le texte au moyen de notes claires, simples, précises ; il faudrait que, d’un coup d’œil jeté au bas de la page, le lecteur fût brièvement informé de ce que c’est que tous ces auteurs et ces ouvrages oubliés que cite continuellement Gui Patin, et que, sans être médecin, on pût comprendre dans tous les cas s’il s’agit du Pirée ou d’un nom d’homme.
Il cite, traduit ou imite Platon92, Aristote, Ptolémée93, Cicéron, Salluste, Virgile, Horace, Tite-Live, Lucain, Juvénal, Solin, saint Augustin, Claudien, Macrobe, Geber, Roger Bacon. […] Il est pédant avec délices, et tous les artifices de la pédanterie lui sontfamiliers : ici il traduit sans citer, dérobant sans scrupule l’honneur de quelque doctorale argumentation ; ailleurs il cite avec une minutieuse gravité, en vantant pesamment son auteur ; ailleurs il cite Homère, ou quelque autre, pour faire croire qu’il l’a lu, quand il a trouvé simplement sa citation dans un auteur du moyen âge.
A citer en ce sens : Hâbleurs tfambara — Les six géants Môssi. […] Il y aurait certainement un grand nombre d’autres thèmes à énumérer, mais ceux que je viens de citer sont les plus fréquemment mis en œuvre38. […] A citer encore : Le mutisme tenacement observé au milieu de provocations insultantes ou en présence d’événements de nature à faire rompre le silence ; cf. […] Au nombre des procédés qui sont communs aux littératures merveilleuses allemande et indigène, je citerai, tout en m’efforçant de rester aussi bref que possible : La gifle qui semble décapiter la personne à qui on l’applique.
Le roman populaire1 Peut-on citer, dans la littérature française, des exemples de roman populaire ? […] S’ils étaient une seule et même chose, je ne demanderais pas : « Peut-on citer, dans la littérature française, des exemples de roman populaire ? […] Tout ce que nous venons de dire tend à prouver, du moins je l’espère, que le roman populaire est possible puisqu’on peut citer des exemples, ici ou là, de livres écrits par de grands artistes, capables d’influer heureusement sur l’esprit des foules, et répandus jusque dans les villages d’Angleterre ou de France. […] « On n’a pas apprécié à sa valeur, disait-il très justement, l’instrument d’influence que peut être le roman-feuilleton, au point de vue de l’éducation intellectuelle et littéraire, et de la formation morale. » Et il ajoutait ces lignes, que je cite parce qu’elles indiquent bien un des caractères du roman populaire, qui doit être approprié au génie de la nation.
Quand il fait parler Napoléon, il le traduit volontiers et le paraphrase plutôt que de le citer dans ses paroles textuelles, brusques, incisives, saccadées, impératives. […] Avec l’intelligence, et presque sans art d’ailleurs, on arrive, selon lui, à des narrations, non seulement suffisantes, mais à des chefs-d’œuvre, et il en cite pour preuve les histoires de Frédéric le Grand et de Guichardin. […] Mais aussi il y a un historien des plus heureusement doués dont le procédé est autre : il lit, il étudie, il se pénètre pendant des mois et quelquefois des années d’un sujet, il en parcourt avec étendue et curiosité toutes les parties même les plus techniques, il le traverse en tous sens, s’attachant aux moindres endroits, aux plus minutieuses circonstances ; il en parle pendant ce temps avec enthousiasme, il en est plein et vous en entretient constamment, il se le répète à lui-même et aux autres ; ce trop de couleur dont il ne veut pas, il le dissipe de la sorte, il le prodigue en paroles, en saillies et en images mêmes qui vaudraient souvent la peine d’être recueillies, car, plume en main, il ne les retrouvera plus : et ce premier feu jeté, quand le moment d’écrire ou de dicter est venu, il épanche une dernière fois et tout d’une haleine son récit facile, naturel, explicatif, développé, imposant de masse et d’ensemble, où il y a bien des négligences sans doute, bien des longueurs, mais des grâces ; où rien ne saurait précisément se citer comme bien écrit, mais où il y a des choses merveilleusement dites, et où, si la brièveté et la haute concision du moraliste font défaut par moments, si l’expression surtout prend un certain air de lieu commun là où elle cesse d’être simple et où elle veut s’élever, les grandes parties positives d’administration, de guerre, sont si amplement et si largement traitées, si lumineusement rapportées et déduites, et la marche générale des choses de l’État si bien suivie, que cela suffit pour lui constituer entre les historiens modernes un mérite unique, et pour faire de son livre un monument.
Il a exprimé, dans une page heureuse et que je veux citer, l’idéal de l’éducation libre comme il l’entendait et comme il avait commencé de la recevoir : On croit la jeunesse indomptable, parce qu’on se fait une fausse idée de l’autorité. […] Quand je lui citais quelques vers de lui, il se taisait comme un enfant obstiné. […] [NdA] Celle même qui est citée dans la note précédente.
La Notice, qu’il lut à l’Académie des Sciences en 1810, sur les travaux pour la mesure de la terre qu’il avait poursuivis en Espagne avec Arago, renferme des pages tout à fait littéraires et qui visent même au pittoresque, une entre autres qui pourrait se citer et se détacher : « Combien de fois, assis au pied de notre cabane, les yeux fixés sur la mer, n’avons-nous pas réfléchi… etc. ! […] Un jour qu’il citait de l’Horace à l’homme qui le sait le mieux et qui n’en n’abuse jamais, à M. […] Cette manie de citer du latin à tout bout de champ, quand on ne le sait pas aussi bien qu’on le voudrait, amène de ces petites mésaventures.
Les Noëls dijonnais et bizontins sont connus ; mais, à part ces productions d’une saveur et d’un sel propre au pays, on n’aurait à citer que des lambeaux disparates. […] On n’en pourrait presque rien citer aujourd’hui sans faire sourire63. […] Il y a eu de nos jours des recueils poétiques ainsi composés uniquement (ou presque uniquement) de sonnets ; on cite ceux de M. de Gramont, de M.
Chez Marot, chez La Fontaine, chez Racine, il cite les passages de sensibilité et de plainte qu’il rapporte à l’élégie ; et, quels que soient les éloges sans réserve qu’il donne à Parny, le maître récent du genre, on prévoit qu’il pourra faire entendre, à son tour, quelque nouvel et mol accent. […] On m’apprenait dernièrement que cette Chute des Feuilles, traduite par un poëte russe, avait été de là retraduite en anglais par le docteur Bowring, et de nouveau citée en français, comme preuve, je crois, du génie rêveur et mélancolique des poëtes du Nord. […] Le premier, il cita des fragments du poëme de l’Aveugle dans les notes de son second livre d’Élégies, de même que M. de Chateaubriand avait cité la Jeune Captive.
Il est, d’esprit aussi, comme de toute sa personne, bien portant et réjoui, un peu comme ces personnages gaillards de Molière, ces Dorine et ces Marton qu’il aime à citer, et qui disent des vérités le poing sur la hanche. […] Parmi ceux qui se mirent sur les rangs, on citait M. de Ciron, fils d’un président au même parlement, et qui, malgré les convenances apparentes, fut évincé. […] Par exemple, pour ne citer qu’un trait, il m’est impossible d’admettre, avec le romancier, que M.
L’exposition dans telle pièce de Lessing qu’on pourrait citer est fort belle : mais celle du Tartuffe n’est qu’une fois dans le monde. […] Le chef-d’œuvre que cette théorie aime à citer, et qui réunit en effet toutes les conditions de prudence, de force, d’audace graduelle, d’élévation morale et de grandeur, c’est Athalie. […] Goethe, que j’aime à citer en pareille matière, a dit : J’appelle le classique le sain, et le romantique le malade.
non pas seulement l’art théorique, l’art esthétique et raisonneur, mais l’art qui produit et qui excelle en créant ; l’art qui se complaît aux détails, qui réalise en idéalisant, qui cisèle et qui peint : nous pourrions en citer vingt exemples tirés de ces lettres dont nous parlons. […] Je ne citerai ici en finissant qu’une espèce d’idylle, du genre de Théocrite et de Longus, comme André Chénier ou Paul-Louis Courier auraient pu la faire, ingénieuse, quelque peu lascive, d’une couleur étudiée, d’une grâce accomplie.
Dites que notre littérature est sans choix, désordonnée, impure, pleine de scandales, d’opium et d’adultères ; et l’on va vous citer des œuvres pures, voilées, idéales même avec symbole et quintessence, des amours adorablement chrétiennes, des poëtes qui ont l’accent et le front des vierges. […] Loève-Veimars, selon nous, est bien un exemple à citer d’un littérateur des plus distingués et des plus au complet à une époque comme celle-ci.
Je n’approuve point, par exemple, que M. de La Fosse ait pris l’intrigue, les caracteres et les principaux incidens de la tragédie de Manlius, dans la tragédie angloise de Monsieur Otwai, intitulée, Venise preservée, sans citer l’ouvrage dont il avoit tant profité. […] Ils se sont servis des poësies anciennes par rapport au temps où ils composoient, comme les peintres illustres que j’ai citez, se sont servis des statuës antiques.
Ce qui achevera de montrer que le carmen comprenoit outre le vers, quelque chose d’écrit au-dessus du vers, pour prescrire les inflexions de voix qu’il falloit faire en les recitant ; ce sera un passage de Quintilien, l’auteur le plus grave qu’on puisse citer sur cette matiere. […] Pour citer un contemporain de Quintilien, Juvenal dit à un de ses amis qu’il invite à souper, que durant le repas on lira quelque chose des plus beaux endroits de l’iliade et de l’éneide.
Preuve, cette pièce de L’Enfant dans les blés que sa longueur nous empêche de pouvoir citer toute : Vois briller sa grosse joue ! […] V Nous avons fidèlement cité, et nous pourrions citer encore.
Que de pages seraient à citer comme des chefs-d’œuvre de langue et de sentiment ! […] — Tu ne cites pas de romancier ? […] Je cite ce que je puis citer, et encore ! […] Je veux citer quelques passages de ce livre de conscience et d’art. […] Je ne puis cependant résister au désir de citer cette page charmante de la vie intime d’Émile Littré.
Que ne puis-je citer ici le jugement de celui qui fut la critique même, du maître des maîtres, de M. […] Les pages que je vais citer diront aux lecteurs la qualité de ces impressions. […] Le mieux serait de citer toutes ces traductions. […] Avant ou après son passage au Borda, l’aspirant de marine Viaud n’aurait-il pas traduit et su par cœur ces vers que je ne cite pas ? […] J’y renvoie le lecteur, puisqu’on ne peut pas tout citer.
Bourget, qui n’apparaît qu’à fleur de peau, donne un précieux reflet à toute chose, elle lui sert bien plus à apprécier, à comparer qu’à citer. […] Je voudrais pouvoir citer toutes ces pages qui ne relatent que des faits réels, et qui semblent le plus souvent des récits de cauchemars enfiévrés. […] Bien des pages seraient à citer de ce livre éloquent, aussi intéressant par son côté littéraire que par son importance documentaire. […] Edmond Rousse, j’en citerai la première et la dernière page. […] Metz et Sedan servent surtout à ses études, aux exemples qu’il tient à citer.
Il citait le mot de Lamartine : « Les mathématiques sont les chaînes de l’intelligence ». […] Il citait le mot de Lamartine : « Les mathématiques sont les chaînes de l’intelligence ». […] Il se mettait à citer des exemples et finissait par dire : « La poésie ! […] Baragnon me citait une de ses strophes qui est exactement calquée sur une Ode d’Horace. […] On citait une gaffe de Massenet : « Mauvaise note pour un musicien ».
Charles Fuster Parmi les pièces à noter dans ce recueil de début (Andantes), citons surtout ; La Marque, les jolies strophes sur un Rayon de lune, l’Idylle, les Saisons, Matinale, Au temps jadis, Never More !
Armand Silvestre Je pourrais citer des tirades et des strophes entières qui sont d’un mouvement lyrique évident.
Horace Valbel Parmi ses chansons les plus connues, je citerai : Les Joyeux Fêtards, la Cause philanthropique, Lamentations d’un patineur, Nos concierges, Soireux, Repos à la mer, et au nombre de ses chansons d’actualité, toutes marquées au bon coin de l’ironie que, d’ailleurs, sa physionomie, son œil rieur et narquois indiquent à première vue… À un volume : Chansons rosses.
En tout cas, je remarque qu’il n’a pas toujours mis à citer ma prose le scrupule d’exactitude que j’avais apporté à transcrire ses vers, et, aussi, qu’il n’a point observé envers ma personne la stricte réserve dont j’avais usé envers la sienne. […] Dubout me cite, est-ce trop de lui demander je ne dis pas plus de bonne foi, mais un peu plus d’attention ?
Le titre de confrère & d’ancien ami de l’auteur, ne parut pas suffisant à Gibert pour l’empêcher de le citer au tribunal du public, de vouloir le dépouiller d’une gloire usurpée, & faire mettre en balance qui des deux méritoit de l’emporter pour le goût, le talent & les lumières : il osa même adresser ses observations à Rollin. […] On pourroit citer une infinité de morceaux très-éloquens qui ne prouvent, & conséquemment ne persuadent rien, qui ne font qu’émouvoir l’ame puissamment.
Et nous ne citons pas beaucoup d’autres traités du même agrément et de la même importance, car Debay est le colonel Amoros de la beauté humaine en littérature ! […] Il s’en dit de pareils vingt par soir dans les salons de Paris, qu’on ne songe pas même à citer au déjeuner du lendemain.
Il en cite plusieurs sur Louis XI, qu’il appelle spirituellement l’échevin Louis le Onzième, et qui peignent l’homme, cet homme de bonhomie que Béranger prenait — oh ! […] Impossible de citer toutes les anecdotes de ce livre qu’il faut lire, et qui se lèvent de tous les chartriers des villes que parcourt, dans son carrick anglais, cet antiquaire, qui n’est pas celui de Scott, lequel nous amuse en nous faisant rire un peu de lui à ses dépens, il faut bien le dire !
Lorsque l’auteur de l’Histoire de la Presse en France ne s’appesantit que sur des inutilités, comme, par exemple, quand il nous cite, dans le dessein transparent de faire son volume, les platitudes difficiles, nugas difficiles , de la Gazette en vers de Loret, pu quand encore, sous prétexte de nous donner l’histoire du Mercure, il nous transcrit je ne sais combien de passages de la comédie du Mercure galant de Boursault, que nous savons bien où trouver sans avoir besoin de la relire dans l’histoire de Μ. […] Qu’il cite moins et pense davantage en son nom personnel.
J’ai cité déjà, mais je pourrais citer encore, je pourrais citer à l’infini.
Après Balzac, qu’il faudra citer ici bien longtemps et pour tant de choses, après Balzac, qui, lui aussi, a fait entrer, et Dieu sait avec quelle habileté, quel tact, quelle soudaineté préparée, quelle science de composition supérieure, des récits, des romans entiers dans des conversations, il n’est plus permis de s’en tenir à des rubriques aussi lâchées, à des artifices de mise en scène aussi élémentaires et aussi usés que les rubriques et les artifices de M. […] En vain, comme cet Allemand qu’on cite toujours, saute-t-il par toutes les fenêtres pour se faire vif.
Platon, dans le Cratyle, nomme aussi le poëte Orphée et en cite un vers. […] Pausanias60, si studieux explorateur de la Grèce, au temps des Antonins, a décrit, sans exprimer de doute, le monument d’Arion, du moins fort ancien, s’il n’était vrai ; et, dans le siècle suivant, un polygraphe assez judicieux, Élien, citait une ode de ce poëte fabuleux sur la merveille de son sauvetage inespéré.
Citerai-je un autre exemple de la singulière liberté dont M. […] Si oui, qu’il le dise ; mais si non, quelle manière de citer ! […] Je n’en veux citer qu’un exemple. […] Que si maintenant quelques traits paraissaient un peu forts, on peut citer plus fort encore. […] On cite Voltaire, on cite d’Alembert, on cite Grimm, on cite Diderot.
Doissin & des autres Poëtes que nous venons de citer, ils n’auroient pas assuré si décidément que les François ne sauroient faire de bons Vers Latins.
Stuart Merrill Je voudrais citer des poèmes entiers où M.
Je voudrais en citer presque tous les vers, tant je trouve en chacun une grâce particulière.
Ils se fondent sur l’autorité d’Aristote, & citent plusieurs passages qui favorisent cette opinion. […] Il cita les anciens rhéteurs, & fit, autant qu’il put, montre d’érudition grecque. […] Il les cita, dans un de ses ouvrages, comme un des meilleurs morceaux de ce poëte. […] Soyons raisonnables ; il me semble que cela vaut bien quelques opéra qui sont des ouvrages très-modestes, & presque moraux en comparaison de ceux que je cite. […] On cite ceux encore de Théagène & de Chariclée, par Héliodore, évêque de Tricca, dans le quatrième siècle.
Et il cite à quelques pages de la lettre du général Bonaparte à Villetard, dans laquelle il est dit des bavards et des fous, à qui il n’en coûte rien de rêver la république universelle : « Je voudrais que ces messieurs vinssent faire une campagne d’hiver. » Traversant avec Bonpland les forêts de l’Amérique centrale et rencontrant dans une mission écartée un curé théologien qui se mit à les entretenir avec enthousiasme du libre arbitre, de la prédestination, et de ces questions abstruses chères à certains philosophes, Alexandre de Humboldt, en sa relation, ajoute : « Lorsqu’on a traversé les forêts dans la saison des pluies, on se sent peu de goût pour ce genre de spéculations. » Faire une campagne d’hiver, ou traverser les forêts vierges dans la saison des pluies, double recette pour se guérir ou de la fausse politique ou de la vaine métaphysique ; c’est la même pensée de bon sens rendue sous une image différente, et je me suis plu souvent à rapprocher les deux mots. […] Dans l’épilogue qui termine le chant VIe et que je veux citer pour exemple du ton, l’auteur se représente comme ayant passé la nuit à méditer sur ces astres sans nombre et sur tout ce qu’ils soulèvent de mystères, jusqu’au moment où l’aube naissante les fait déjà pâlir et quand, à côté de lui, l’insecte s’éveille au premier rayon du soleil : Ainsi m’abandonnant à ces graves pensées, J’oubliais les clartés dans les Cieux effacées : Vénus avait pâli devant l’astre du jour Dont la terre en silence attendait le retour ; Avide explorateur durant la nuit obscure, J’assistais au réveil de toute la nature : L’horizon s’enflammait, le calice des fleurs Exhalait ses parfums, revêtait ses couleurs ; Deux insectes posés sur la coupe charmante S’enivraient de plaisir, et leur aile brillante Par ses doux battements renvoyait tous les feux De ce soleil nouveau qui se levait pour eux ; Et je disais : « Devant le Créateur des mondes « Rien n’est grand, n’est petit sous ces voûtes profondes, « Et dans cet univers, dans cette immensité « Où s’abîme l’esprit et l’œil épouvanté, « Des astres éternels à l’insecte éphémère « Tout n’est qu’attraction, feu, merveille, mystère. » Ce sont là des vers français qui me font l’effet de ce qu’étaient les bons vers latins du chancelier de L’Hôpital et de ces doctes hommes politiques du xvie siècle s’occupant, se délassant avec gravité encore, dans leur maison des champs, comme faisait M. […] Sa capacité de travail, sa facilité prodigieuse à de grands emplois, resteront mémorables et seront toujours citées comme type dans l’espèce, à la faveur du cadre historique lumineux où elles se sont produites et d’où elles provoquent l’étonnement.
Puisque je vous ai entretenu de morts et de tombeaux au commencement de cette lettre, je vous citerai quelque chose de mon ouvrage à ce sujet. […] Je dis : « Un peuple est parvenu au moment de sa dissolution, etc. » Il cite en cet endroit tout un morceau de son livre ; il pourrait être curieux de comparer cette première version avec le texte imprimé dans le Génie du christianisme (4e partie, livre II, au chapitre des « Tombeaux chrétiens ») : on y verrait au net de quel genre de conseils et de corrections l’auteur fut redevable à ses amis de Paris ; mais cela nous détournerait de notre but. […] [NdA] C’est une réfutation directe de la note marginale de l’Essai précédemment citée : « Quelquefois je suis tenté de croire à l’immortalité de l’âme, mais ensuite la raison m’empêche de l’admettre, etc., etc. » 18.
Il poussera encore plus loin ses conquêtes : il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la personne d’un proconsul, et il fera trembler dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite. […] De ce nombre, je citerai tout un développement moral sur l’inconstance des choses humaines et la bizarrerie de la fortune, qui déjoue à chaque fois toutes les précautions des plus prudents et des plus sages : Si loin que vous puissiez étendre votre prévoyance, jamais vous n’égalerez ses bizarreries : vous penserez vous être muni d’un côté, la disgrâce viendra de l’autre ; vous aurez tout assuré aux environs, l’édifice manquera par le fondement, si le fondement est solide, un coup de foudre viendra d’en haut, qui renversera tout de fond en comble. […] Il y a des beautés dans ces deux discours ; on cite souvent, de l’Oraison funèbre du père Bourgoing, un beau morceau sur l’institution de l’Oratoire.
Il avait joui en son temps et dans sa saison d‘une certaine célébrité poétique ; on le citait pour ses madrigaux, pour ses épigrammes ; il y eut un couplet de lui qui se chantait partout en 1663. […] Et pour le définir lui-même dès à présent au moyen de La Fontaine et par l’idée qu’il nous en donne, citons ce qu’on lit à la dernière page de l’espèce de registre, assez peu intéressant d’ailleurs, qu’on appelle les Mémoires de Maucroix ; mais ce témoignage si simple et si naturellement rendu a bien du prix : Le 13 avril 1695, mourut à Paris mon très cher et très fidèle ami M. de La Fontaine ; nous avons été amis plus de cinquante ans, et je remercie Dieu d’avoir conduit l’amitié extrême que je lui portais jusques à une si grande vieillesse, sans aucune interruption ni aucun refroidissement, pouvant dire que je l’ai toujours tendrement aimé, et autant le dernier jour que le premier. […] C’est à Maucroix aussi que La Fontaine, près de mourir, écrivait cette dernière lettre que chacun sait par cœur, tant elle a été citée de fois, et qui le peint dans la candeur de sa pénitence : … Voilà deux mois que je ne sors point, si ce n’est pour aller un peu à l’Académie, afin que cela m’amuse.
On citerait de Charron quantité de beaux et judicieux passages pour la tolérance et contre les dogmatistes opiniâtres, qui veulent donner la loi au monde : « Où le moyen ordinaire fait défaut, l’on y ajoute le commandement, la force, le fer, le feu. » Il parle avec bien de l’humanité et du bon sens contre la question et la torture : avec bien du sens aussi contre l’autorité en matière de science. […] L’enfant aussitôt né, il songe à la nourrice : « Selon la raison, dit-il, et tous les sages, ce doit être la mère » ; et il cite à ce sujet ce que dit le philosophe Favorinus chez Aulu-Gelle et ce que répétera Rousseau43. […] [NdA] Dans un lieu où les développements seraient permis, il y aurait à citer au long et à mettre en regard les passages de ces divers auteurs ; c’est ce qu’il me fut permis de faire un jour dans une de mes leçons à l’École normale et à propos de ces idées de Charron sur la convenance qu’il y a pour les mères d’allaiter elles-mêmes leurs enfants ; ayant produit le plaidoyer de Favorin, je disais à mes jeunes et studieux auditeurs : « Je cherche à établir dans vos esprits une filiation naturelle.
Berryer et Dupin, et contre le système de défense qu’ils avaient adopté dans l’affaire du maréchal Ney, à des invectives tellement violentes, qu’il faut les citer textuellement, parce qu’aucune analyse n’en donnerait une juste idée : « A Dieu ne plaise, disait-il, que nous suivions jamais l’exemple qui nous a été donné dans une affaire récente dont les détails ont longtemps lasse notre patience… Nous avons une plus juste idée des devoirs que nous impose notre ministère, et si jamais ils se trouvaient, en opposition avec nos devoirs et nos sentiments de citoyens, notre choix ne serait pas douteux. Les liens de l’estime et de la confraternité ne peuvent plus exister entre nous et ceux qui professent des principes contraires, et si l’honneur pouvait être solidaire entre des hommes qui exercent la même profession à des distances Considérables, je me hâterais de protester contre un pareil abus, et je vous dirais hautement : L’avocat qui « chargé volontairement. de défendre un guerrier traître et rebelle à son roi, s’oublie jusqu’à justifier l’action en elle-même, qui cite comme un titre de gloire pour l’accusé le nom d’une bataille (celle de Waterloo) où il acheva de se rendre criminel en combattant contre son maître ; qui invoque à son secours le témoignage d’autres rebelles et les excite à rappeler les moyens qu’ils avaient pour forcer leur roi à la clémence ; l’avocat qui, s’entourant de honteux détours, de méprisables subterfuges, d’ignobles entraves, enlève ainsi au prévenu, autant qu’il est en lui, son dernier honneur, celui du courage, cet avocat a perdu son titre à nos yeux : je me sépare à jamais de lui. » On a beau dire que tout moyen est bon à un avocat pour sauver son client, M. de Martignac passait ici toute mesure, et il est difficile d’admettre qu’il n’obéissait pas lui-même, en s’exprimant de la sorte, à un accès de la fièvre politique qui sévissait partout autour de lui. […] Sur quantité de points de ces contrées, les mêmes événements se reproduisirent ; il était peu d’endroits où l’on ne pût citer, il y a quelques années encore, quelque individu noté, quelque Trestaillons du lieu, qui avait figuré comme assassin dans ces temps funestes et qui, avec sa tache de sang au front, vivait et vieillissait impuni.
On ne cite même dans leur histoire aucune femme, aucun homme connu, dont la raison ait été dérangée par le malheur. […] Pour rédiger la loi des douze tables, on envoya des Romains consulter les hommes les plus éclairés de la Grèce ; et cette loi des douze tables, qui traite de la religion, du droit public et particulier, est citée par Cicéron, comme supérieure à tout ce que les philosophes ont jamais écrit sur ce sujet. […] Ce qui est certain, c’est qu’Horace et Cicéron disent que les tragiques romains ont été les copistes des Grecs, et que toutes les tragédies citées dans les écrits des anciens (et il y en a près de deux cents) sont tirées des sujets grecs.
Quelques-uns des auteurs latins subsistent pourtant : Virgile, d’abord, auquel on fait une sorte de réputation de nécromant, quelques écrits de Cicéron et de Sénèque, Tite-Live, Salluste, Horace, Ovide, Pline, Lucain ; on les lit dans les cloîtres, on les cite dans les écrits scolastiques et dans les chroniques, on les commente, mais généralement sans les comprendre, et en les plaçant tous au même rang. […] Maintenant, dans l’œuvre que je viens de citer : « Dieu a créé l’homme afin qu’il connaisse les lois qui régissent l’univers qu’il en aime la beauté, qu’il en admire la grandeur ». […] Plusieurs essais intéressants ont été déjà tentés dans ce sens, parmi lesquels il faut citer le récent traité de littérature comparée de M.
Entre les sociétés que j’ai citées comme formées de la composition de l’ancienne maison Rambouillet, je n’ai eu garde de citer ni l’hôtel de Nevers, ni l’hôtel de Bouillon, ni l’hôtel de Soissons, qui formèrent une coterie à part, incompatible avec les précieuses, encore plus avec la bonne compagnie, une coterie trop diffamée pour la cour même, et qui appartenait à la classe des sociétés dissolues de la capitale. […] Madame de Sévigné cite fréquemment La Fontaine dans ses lettres à sa fille ; dans ses épanchements maternels elle emprunte souvent de lui des paroles d’affection et de tendresse.
Quand il a eu à citer les proclamations du gouvernement provisoire (t. […] II, p. 438) ; quand il a voulu analyser les premiers débats législatifs, citer le discours de l’abbé de Montesquiou dans la loi sur la presse (t. […] Lainé, soulevé de son siège de président par l’émotion de l’honnête homme, parut à la tribune… » D’autres fois pourtant, l’éloquent historien de seconde main est moins heureux, et, voulant citer d’après M.
Qu’il me soit permis de citer un autre exemple d’un genre bien moins important. […] Je suis obligé de citer encore l’Angleterre ; car la manière dont s’est formée la constitution anglaise est un fait si considérable dans ce moment, que nous ne pouvons pas nous abstenir d’avoir toujours les yeux sur ce qui s’est passé dans cette île. […] On pourrait citer quelques exceptions à une règle aussi générale ; mais je parle ici du train ordinaire des choses.
Je n’en citerai point, il faut goûter ce livre.
Faguet aime à citer, semble revivre en lui. […] Nous citons plus loin une de ces spirituelles discussions sur le divorce. […] J’en cite le début ; on voudra lire la suite : « J’aurais voulu rencontrer dans les eaux qui baignent l’Isola Bella les deux nymphes que virent Ubalde et le Danois. […] Il y a, dans le chapitre qui s’intitule « Une soirée dans le silence et le vent de la mort », une page qui a été citée déjà, que l’on citera souvent encore et qu’il importe de connaître, car elle s’égale aux plus hautes de notre littérature : « L’eau qui entoure San Francesco est plus morte que sur aucun point de cette mer esclave. […] Mais il faut citer ici cette page de M.
dans une lutte qui intéresse le bonheur de l’homme et la gloire des dieux, je ne rougirais pas de me présenter avec une alêne… » C’est le défaut qu’on reproche à Sénèque, mais on n’en cite aucun exemple, et je défie ses détracteurs d’en citer un seul sur la vertu, où le ton ne réponde pas à l’importance du sujet. […] Si je voulais citer des maximes, ce traité m’en offrirait sans nombre. […] Quand on cite Sénèque, on ne sait ni où commencer, ni où s’arrêter. […] C’est parce que tout serait à citer de ce bel écrit, que j’en citerai peu de chose. […] J’en citerai l’anatomie pour exemple.
Nous citerons beaucoup, pour être cru dans nos affirmations absolues, mais ce que nous citerons n’est rien encore en comparaison de ce que nous ne pouvons pas citer. […] Nous citons textuellement ; mais à ce que nous allons montrer, vous allez voir que l’insensé n’est pas si bête ! […] , à quatre pages de là, le bucolique échauffé écrit la priapée qui commence par le vers : Nous allions au verger cueillir des bigarreaux, et qu’il faut renoncer à citer. […] Les strophes qui ont été citées partout et avec une juste admiration sur la mort de cette enfant si cruellement perdue, et dans lesquelles, pour la première fois, le panthéiste et le druide (M. […] Nous allons continuer de le citer.
Le Journal du Léman nous fait l’honneur de nous citer avec éloge, et nous l’en remercions.
Je voudrais pouvoir citer de lui des strophes (À la charrue), qui sont d’un large souffle.
[La Revue bleue, citée dans l’Anthologie des poètes français du xixe siècle (1887-1888).]
Il est très-vraisemblable que M. le Marquis de Dangeau, un des Seigneurs les plus accrédités à la Cour de Louis XIV, ait pu éclaircir beaucoup de faits, donner le nœud de certaines intrigues, & dévoiler les ressorts de la plupart des événemens de son temps ; mais une chose inconciliable, c’est de voir l’Auteur du Siecle de Louis XIV, tantôt le citer pour appuyer ce qu’il dit, tantôt rejeter son témoignage, en attribuant à un Valet de chambre imbécille les Mémoires qui portent son nom.
Avec une imagination vive, une ame sensible, un esprit nourri de la bonne Littérature, le talent de rendre avec intérêt ses idées, comme on en peut juger par l’Ouvrage que nous venons de citer, il eût été en état d’enrichir notre Littérature de plusieurs excellentes Productions.
Jules Tellier Je veux citer encore Clairons et binious, poésies bretonnes et patriotiques, par M.