Jay a composé autrefois une Histoire du cardinal de Richelieu, en deux volumes, assez exacte quant aux faits, nette, mais peu approfondie, sans vues, sans énergie, sans couleur.
Un grand voyageur de commerce Je viens de lire les deux énormes volumes, intéressants encore que confus, que M.
Delavigne (6 volumes, 1845).
Pour la première fois, l’auteur de ce recueil de compositions lyriques, dont les Odes et Ballades forment le troisième volume, a cru devoir séparer les genres de ces compositions par une division marquée.
Paul de Saint-Victor vient de rassembler en un premier volume quelques-uns de ses articles retouchés et disposés avec art. […] Pour en faire un portrait, il faudrait écrire un volume et avoir le talent d’un Romancier philosophe, celui de M. […] Ribot, qui expose clairement et qui est un disciple si zélé d’Herbert Spencer, devrait bien repenser à sa façon, et dans les cadres de notre langue, la doctrine de son maître, ajouter un volume d’exposition à ses deux volumes de traduction. […] Des naturalistes et des physiologistes de profession liront avec profit la première et la cinquième partie de ce volume. […] Le cierge d’Arsène Guillot résume beaucoup de volumes sur la religion du peuple et sur les vrais sentiments des courtisanes.
que, de tous leurs volumes, le seul qu’on lise encore soit la Princesse de Clèves, peut-être parce qu’il est le plus court ? […] André Le Breton du volume qu’il nous a donné. […] et que nous craignons que son second volume, purement historique et anecdotique, n’intéresse beaucoup plus les Espagnols que les Français ? […] Ce que d’ailleurs les bibliographes de profession pourront penser des trois volumes déjà parus de l’ouvrage de M. […] George Bengesco nous a donc donné, dans son premier volume, la Bibliographie des œuvres dramatiques, poétiques, et historiques de Voltaire.
Je me la figure dans le cabinet d’étude, sous les yeux de sa mère assise, elle debout, se promenant de long en large un volume à la main, et tour à tour lisant le livre de rigueur quand elle s’avançait vers sa mère, et puis reprenant le roman sentimental, quelque nouvelle de Mme Riccoboni peut-être, lorsqu’elle s’éloignait à pas lents. […] Benjamin Constant a écrit que c’est peut-être dans les pages qu’elle a consacrées à son père que Mme de Staël se montre le plus elle-même : mais il en est ainsi toujours selon le livre qu’on lit d’elle ; c’est dans le volume le dernier ouvert qu’on croit à chaque fois la retrouver le plus. […] 1833, 1er volume, p. 185. […] (Voir les Mélanges de M. de Feletz, tome VI, page 280, et le volume ultérieurement publié de Jugements, page 352.) […] Geffroy dans la Revue des Deux-Mondes du 1er novembre 1856 ; le volume intitulé Coppet et Weimar, publié par Mme Lenormant en 1862 ; l’ouvrage qui a pour titre la Comtesse d’Albany, et le recueil des Lettres inédites de Sismondi, publiés par M.
Ce petit volume original, dans sa primitive ordonnance qui s’est plus tard rompue, offrant ses trois cent quinze pensées si brèves, encadrées entre les considérations générales sur l’amour-propre au début et les réflexions sur le mépris de la mort à la fin, me figure encore mieux que les éditions suivantes un tout harmonieux, où chaque détail espacé arrêta le regard. […] M. de la Rochefoucauld ne nous a point paru pouvoir se séparer des deux femmes qui ont tenu une si grande place dans sa vie ; en le mettant, par exception, dans ce volume tout consacré à des gloires plus douces, nous ne sommes pas pour cela de l’avis que son succès a été un succès de femmes, comme il nous revient de temps en temps qu’on le murmure autour de nous : nous entendons simplement lui faire une faveur dont il est digne et dont, certes, il ne se plaindrait pas. […] Mon recueil de poésies, les Consolations, et d’autres écrits qui suivirent, notamment Volupté, et les premiers volumes de Port-Royal, témoignaient assez de cette disposition inquiète et émue qui admettait une part notable de mysticisme.
Jusqu’à présent, nous avons trouvé deux séries de caractères qui répondent d’une manière éminente à cette condition ; c’est le nombre des unités sociales ou, comme nous avons dit aussi, le volume de la société, et le degré de concentration de la masse, ou ce que nous avons appelé la densité dynamique. […] La densité dynamique peut se définir, à volume égal, en fonction du nombre des individus qui sont effectivement en relations non pas seulement commerciales, mais morales ; c’est-à-dire, qui non seulement échangent des services ou se font concurrence, mais vivent d’une vie commune. […] Nous avons montré ailleurs comment tout accroissement dans le volume et dans la densité dynamique des sociétés, en rendant la vie sociale plus intense, en étendant l’horizon que chaque individu embrasse par sa pensée et emplit de son action, modifie profondément les conditions fondamentales de l’existence collective.
Il a dit ailleurs et j’aurais pu vous apporter les sept ou huit volumes où l’on trouve ici et là Voltaire parlant de La Fontaine, j’y ai pensé, mais j’ai supposé que l’heure me presserait il a dit ailleurs que La Fontaine est à peu près au niveau de l’Arioste. […] Ailleurs encore, et voilà le contre, il faut bien y venir Voltaire y a insisté beaucoup il s’alourdit sur deux accusations seulement, mais très fortes, très véhémentes même, et auxquelles il tenait puisqu’il les a répétées plusieurs fois, et que de volume en volume on voit reparaître, en mêmes termes quelquefois, la même théorie d’incriminations contre La Fontaine.
Le Frédéric Moreau sur qui Flaubert a eu la bonté d’écrire un roman, et un roman de deux volumes, n’a pas même d’histoire. […] Comme il n’a d’idées absolument sur rien, et qu’il n’est capable que de décrire, son procédé, pour fabriquer deux volumes montant à mille pages comme ceux-ci, est infiniment simple. […] Cela n’a que deux volumes, mais cela pouvait en avoir dix ; car des aventures aussi plates et aussi bêtes que celles de Frédéric Moreau pourraient continuer indéfiniment.
Son Abrégé chronologique parut en trois volumes (1667) ; il s’était fait aider, pour la partie ecclésiastique, du docteur Launoy, esprit critique, et qui avait un coin d’originalité en commun avec lui. […] [NdA] Ce curieux projet de privilège se trouve également aux Manuscrits de la Bibliothèque impériale dans les papiers de Mézeray, au milieu du volume intitulé Dictionnaire historique, géographique, étymologique, particulièrement pour l’histoire de France et pour la langue française ; c’est le même ouvrage que Camusat a publié sous le titre de Mémoires historiques et critiques, etc., par Mézeray.
On a plus d’une fois puisé dans la collection de ses œuvres en trente-deux volumes, assez bizarrement intitulée Mélanges militaires, littéraires, sentimentaires (1795-1809), pour en faire des extraits soit en deux, soit en cinq volumes, sous le titre d’Œuvres choisies ou de Mémoires et mélanges.
Autre grief : l’ignorance étant extrême dans le pays, Besenval eut la pensée d’établir une bibliothèque publique où il commença par placer quatre mille volumes. […] Là, nous composions des lettres, ou plutôt des volumes, qui, pour être du style le plus pathétique, ne nous portaient pas moins à des rires immodérés, par le contraste de la tranquillité d’âme du comte de Frise avec la peinture des agitations que nous lui supposions, et le penchant que j’ai toujours eu à la gaieté.
Les éditeurs de ces deux volumes méritent des remerciements. […] Il n’est pas commode pour le lecteur que ces volumes, qui sont un supplément à la correspondance générale, renferment eux-mêmes deux suppléments subsidiaires ; dans une réimpression on devrait mettre ordre à ce dérangement.
L’abbé Legendre, qui a écrit jusqu’à quatre Éloges de M. de Harlay, sans compter ce qu’il en dit dans ses Mémoires ; qui l’a loué une première fois en français, mais un peu brièvement40, une seconde fois en français encore41 et en s’attachant à ne mettre dans ce second morceau ni faits, ni pensées, ni expressions qui fussent déjà dans le premier ; qui l’a reloué une troisième fois en latin42, puis une quatrième et dernière fois en latin encore43, mais pour le coup avec toute l’ampleur d’un juste volume, Legendre a commencé ce quatrième et suprême panégyrique qui englobe et surpasse tous les précédents par un magnifique portrait de son héros ; je le traduis ; mais on ne se douterait pas à ce début qu’il s’agit d’un archevêque, on croirait plutôt qu’il va être question d’un héros de roman : « Harlay était d’une taille élevée, juste, élégante, d’une démarche aisée, le front ouvert, le visage parfaitement beau empreint de douceur et de dignité, le teint fleuri, l’œil d’un bleu clair et vif, le nez assez fort, la bouche petite, les lèvres vermeilles, les dents très bien rangées et bien conservées jusque dans sa vieillesse, la chevelure épaisse et d’un blond hardi avant qu’il eût adopté la perruque ; agréable à tous et d’une politesse accomplie, rarement chagrin dans son particulier, mangeant peu et vite ; maître de son sommeil au point de le prendre ou de l’interrompre à volonté ; d’une santé excellente et ignorant la maladie, jusqu’au jour où un médecin maladroit, voulant faire le chirurgien, lui pratiqua mal la saignée ; depuis lors, s’il voyait couler du sang, ou si un grave souci l’occupait, il était sujet à des défaillances ou pertes de connaissance, d’abord assez courtes, mais qui, peu à peu, devinrent plus longues en avançant : c’est ce mal qui, négligé et caché pendant plus de vingt ans, mais se répétant et s’aggravant avec l’âge, causa enfin sa mort. » L’explication que l’abbé Legendre essaye de donner des défaillances du prélat par suite d’une saignée mal faite est peu rationnelle : M. de Harlay était sujet à des attaques soit nerveuses, soit d’apoplexie plus probablement, dont une l’emporta. […] Ces Mémoires, qui ont déjà été publiés successivement et par parties dans le Magasin de librairie, sont aujourd’hui réunis en un volume in-8° (Charpentier, libraire éditeur, 28, quai de l’École).
Nous le fîmes, et c’est ce qui donna matière aux maximes publiées ensuite dans nos mélanges ; celles de la fin d’un des volumes sont de moi, celles de l’autre volume sont du docteur Swift. » Ce sont là des passe-temps ingénieux, des jeux de gens d’esprit et de gens de lettres ; on est loin de Shakespeare sans doute et même de Milton ; mais je ne vois rien en tout cela qui prête si fort au ridicule, et dans une Histoire de la littérature, la partie littéraire proprement dite, même en ce qu’elle offre d’un peu calculé et d’artificiel, a droit, ce semble, de trouver place et grâce.
Son troisième volume en appelle et en fait désirer un quatrième et dernier26 ; la littérature anglaise moderne, celle du xixe siècle, n’y tient pas en effet toute la place qu’elle a droit d’exiger. […] Ce volume a paru depuis viii.