Lorsque l’on considère notre société sans cet esprit de pessimisme qui est aussi dangereux que l’esprit contraire, on remarque qu’entre les deux termes extrêmes du matérialisme brutal et de l’orthodoxie dogmatique il y a un nombre considérable et de plus en plus grand d’esprits qui d’une part répugnent à un dogme précis, et qui de l’autre répugnent à l’abaissement de l’esprit devant la matière.
Si, dans les vers dont vous me parlez, l’image se joint au sentiment et ne l’affaiblit pas, c’est le plus grand charme de la poésie ; et je préfère, ainsi que vous apparemment, ces vers-là à tous les autres : si le sentiment est de nature à exiger la plus grande simplicité dans l’expression, les vers de cette espèce n’ont rien de commun avec les vers d’image, ni par conséquent aucun terme de comparaison avec eux ; on sera plus touché des uns ou des autres, selon qu’on sera plus sensible à ce qui touche ou à ce qui étonne.
Ce sera en faire, en un autre terme, la paraphrase.
Il le dit en termes formels.
Et en de tels termes que ceux qui se moquent des mystiques auront désormais le sifflet coupé par l’opinion d’un homme de cette réalité, qui n’a voulu être, encore aujourd’hui, qu’historien !
Une leçon donnée en termes nets, qui pourraient bien faire lever de dégoût, dans sa poitrine virginale, ce jeune cœur divin de fille innocente.
Le maître à danser compte les pas et décrit les révérences de droite à gauche ou de gauche à droite, en avant, en arrière et sur les côtés, et le valet de chambre, qui croit sans douté qu’il n’y a que des corps glorieux à la cour, nous fait le détail des panades du cardinal de Fleury et des coliques du roi, eu termes qu’un écrivain moins royaliste est embarrassé d’indiquer.
Henri Heine, ce poète charmant et si digne d’être regretté, Henri Heine a pris acte de cette réaction en termes imposants que nous rappellerons, parce qu’allemand, poète et critique d’instinct, il est sur Hoffmann plus compétent que personne : « Les véritables penseurs — dit-il — et les natures poétiques, ne veulent plus entendre parler d’Hoffmann.
Vera a débuté par une Introduction générale à la philosophie de Hegel, cette philosophie composée de trois parties : la Logique, la Nature et l’Esprit, « termes différents, comme il dit, du syllogisme absolu de la connaissance des êtres », et que cette introduction, dans laquelle M.
II C’est par la politique, en effet, qu’Auguste Barbier a donné sur le tympan du siècle ce coup, inouï d’éclatante sonorité, qui, après plus de cinquante ans, vibre encore… Avec autant de génie qu’il en montra alors, — car, je ne ménage pas les termes, l’auteur des Iambes, dès son début, apparut complet comme un homme de génie, — Auguste Barbier n’aurait, certes !
Dans l’acception moderne du terme, il y a une idée de perte.
Nous avons passé le milieu du dix-neuvième siècle : avant que le terme en soit atteint, la barbarie musulmane sera chassée de l’Europe.
Partant de Jésus, qu’il a, il remonte le fil jusqu’au dernier terme, au premier, jusqu’au premier auteur, jusqu’au premier père. […] Aujourd’hui, par un événement historique et politique qu’il y aurait lieu d’approfondir, par un événement réel et littéraire la position de ces trois termes a changé, la liaison a changé. […] C’est-à-dire selon que deux termes, que deux personnages s’aiment entre eux ou que chacun aime qui ne l’aime pas et aime un(e) autre. […] Dans le deuxième cas naissent ce qu’il faut bien nommer les circuits, qui lui sont si familiers, chaque terme reportant sur l’autre. […] Et en même temps du circuit pur, je veux dire du circuit sans couple clos, sinon au dernier terme, du circuit où aucun couple clos n’est intercalé.
Le poète croit avoir exprimé en termes magnifiques la religion de la nature. […] Le poète est dans les termes de l’intimité la plus familière avec la nature. […] Mais ces épouvantes auront un terme. […] Il en est de la biographie de Béranger comme de ses chansons : vous arrivez au terme toujours trop tôt. […] Voilà donc l’âme retrouvée au terme de cette longue odyssée à travers les sommets et les abîmes de la science, une âme fille de la Terre, dernier terme et dernier effort d’un long enfantement.
Quelque chose que l’on considère au monde, on y trouvera ces trois termes : cause, moyen, effet, et rien autre que ces trois termes. […] Et maintenant voulez-vous mettre des termes concrets à la place des abstractions ? […] L’invention sociale est une absurdité dans les termes. […] De la conquête de l’argent la noblesse est la récompense, et il faut aussi qu’elle en soit le terme. […] Elle ne l’abandonne point, mais elle le réduit peu à peu et en change les termes.
Aristocrate et socialiste à la fois, Saint-Simon devait en cette matière s’arrêter à un moyen terme, et c’est, avec une grande gaucherie du reste, ce qu’il a fait. […] Il est une sécession, aussi ; il est un catholicisme national, horrible contre-sens dans les termes, car cela veut dire un universel particulier. […] Mais il a lu Charles Bonnet, à qui il emprunte le terme de Palingénésie et que plus d’une fois il loue très fort. […] Les livres comme le William Shakespeare, de Victor Hugo, sont le dernier terme de cette déplorable méthode. […] Lui, surtout, se transformait au moment où il approchait du terme, et le temps lui a manqué pour achever son dernier stade intellectuel.
Il n’y a pas jusqu’aux élucubrations du vieux Crébillon, sa Sémiramis et son Atrée, qui n’aient eu l’honneur en leur temps de faire entrer le grave président de Montesquieu lui-même, — c’est lui qui nous l’avoue et ce sont ses propres termes, — dans « les transports des Bacchantes ! […] À la question posée en ces termes on peut, je crois, répondre d’un seul mot. […] Pour être le terme habituel de la tragédie, la mort, en soi, n’en est pas pour cela plus tragique ; et le nombre de cadavres qui jonchent la scène au cinquième acte n’importe que de peu de chose à la beauté d’un drame. […] Ce n’en est ni le moment ni le lieu ; et si j’ai tenu à vous rappeler en termes généraux comment cet homme d’esprit avait parlé de la Rodogune de Corneille, c’est uniquement pour vous donner par là quelque idée de ce qu’elle avait toujours de popularité, non seulement en France, mais ailleurs, et jusqu’en 1765. […] J’essayerai prochainement, Messieurs, quand nous arriverons à Tartufe, de vous montrer comment cette comédie nouvelle était le terme, en quelque sorte logique et nécessaire, de la conception réaliste ou naturaliste que Molière se faisait de l’art et de la vie.
Nous marchons vers l’amalgame ethnique pleinement égalitaire et partout semblable, dont la démocratie est l’expression politique, et dont la déchéance est le terme. […] Ce n’est point un drame au sens courant du terme, ni même une série de cinq drames à proprement parler. […] » Même en cet endroit, le style est plus sobre que celui du Génie du christianisme, plus philosophique aussi : et certains termes font songer à Renan. […] Louis Bertrand confesser sa foi en termes exprès et enrichir d’un volume remarquable la littérature apologétique. […] Paul Claudel en termes si sévères, qu’il a un peu réhabilité aux yeux de son terrible collaborateur un écrivain fort compromis par des succès si imprévus sur la rive droite.