Je ne sais que devenir ; toutes les occupations me sont odieuses. […] Je sais que vous enseignez le grec moderne à l’Institut. […] « Je ne sais, madame, si j’ai su vous exprimer comme je le sentais mon respect pour vous et pour votre malheur. […] — Vous aurez su, madame, que notre amie a éprouvé de nouveaux désagréments. […] Il ne s’agit plus que de savoir comment Bonaparte mourra : il ne peut plus vivre.
Vous savez quelle est sa besogne. […] Je le sais à présent. […] Si vous saviez ce que la calomnie…. […] Je ne sais. […] On ne sait.
Je trouve dans ces estimables travaux tout ce qu’on peut désirer de savoir sur l’abbé de Saint-Pierre, hormis un point très essentiel sur lequel on n’a peut-être pas assez insisté. […] Il y en avait, dans le nombre, qui étaient réformateurs en arrière, aspirant à rétrograder vers je ne sais quelle constitution antérieure, vers je ne sais quel régime féodal-libéral qu’ils se figuraient dans le passé. — Un projet de gouvernement, rédigé par Saint-Simon à l’intention du duc de Bourgogne et récemment publié par M. […] Quant à son engagement ecclésiastique pur et simple, il ne paraît point s’en être préoccupé à aucun moment comme d’un obstacle, et il sut en effet interpréter sa profession de telle sorte qu’elle ne le gêna en rien. […] je le vois, mon cher, vous avez le préjugé du style. » J’aurais aimé à savoir ce que le digne abbé pensait de La Bruyère, et s’il lui en voulut un peu. […] C’est qu’ils savent qu’il ne remarquera dans leur caractère, pour en parler, que ce qu’il y a de louable. » C’est une réponse.
Je sais de nos jours un bien spirituel adversaire de Bossuet, qui n’a cessé depuis des années de trouver et de semer sur lui des mots piquants et justes. […] Je ne sais qui a dit : l’esprit d’un homme, en définitive, ne fait jamais que ce qu’il est obligé et mis en demeure de faire. […] Tout hébraïque qu’il était d’esprit et de vocation précoce pour le Temple, Bossuet ne savait pas et ne sut jamais l’hébreu ; il en devinait le génie : quelquefois même il en admirait les contresens. Il savait du grec ; mais ce qu’il savait à fond, admirablement, ce qu’il savait comme une langue naturelle, c’était le latin, toutes les sortes de latin, celui de Cicéron comme celui des Pères, de Tertullien et de saint Augustin. […] … » Et dans l’Oraison funèbre de Michel Le Tellier : « Sache la postérité !
La philosophie en effet ne peut pas avoir la prétention de savoir d’avance si le cerveau est un organe simple ou complexe. […] Vimont a su lui-même éviter les erreurs qu’il reproche à ses confrères. […] On sait que les amputés souffrent dans les organes qu’ils ont perdus ; on sait que les lésions des centres nerveux se font sentir surtout aux extrémités. […] Ou sait que l’on a trouvé l’organe du meurtre chez le mouton. […] Je sais que M.
On en trouve partout quand on y sait voir. […] Qui sait ? […] Je ne sais s’il viendra, il est loin. […] Je vais le savoir. […] si papa le savait !
Et il ignore ou méprise ceux de l’heure présente, nous le savons… Hélas ! […] Francis Viélé-Griffin… Or, le tout, dont avec une si intuitive sûreté il sut prendre seulement ce qui convenait à son tempérament, M. […] Le plus de savoir étant le plus d’être. […] Nous avons dispersé cela, vers le Savoir et vers la Beauté consciente par lui, qui tous deux révèlent ou suggèrent l’harmonie totale. […] Son originalité profonde a reporté le sentiment poétique sur l’universalité des faits, groupés dans l’ensemble harmonieux des lois du savoir humain.
Je suis homme de lettres, je dois savoir mon métier. […] Il faut que le lecteur sache ce que disent les mots… Mais ça m’est égal. […] Le tout est de savoir, si un homme qui meurt de male amour ou de male ambition, souffre plus qu’un homme qui meurt de faim. […] La conversation est celle-ci : « Sais-tu toi pourquoi les jeunes filles n’aiment pas l’architecture gothique ? […] Ludovic Halévy le sache, la petite antipathie inspirée à mon frère, par M.
Nous ne pouvons pas dire comme Hafiz : « Laissez-moi vider ma coupe » sans savoir quelle lie amère il peut y avoir au fond du verre, et quel déboire suivra l’ivresse ? […] — Qui le saura ? […] — Je ne sais ; — mais bientôt, Comme une tendre fleur que le vent déracine. […] Or, Rolla savait que l’aurore pour lui était la mort ; il mourait d’avance dans sa pensée. […] Je sais qu’ils sont à lui, je sais qu’ils sont immenses, Et que l’immensité ne peut pas être à deux.
Sachons aussi le voir. […] Il sait admirer aussi et aimer. […] Je n’en veux rien savoir. […] Il sait voir admirablement, et il sait merveilleusement se boucher les yeux. […] Je ne sais si je m’abuse.
À y voir un système, le livre de La Rochefoucauld ne saurait être vrai que moyennant bien des explications et des traductions de langage qui en modifieraient les termes. […] Tant que l’homme n’a pas, de son propre mouvement, dépouillé et disséqué sa fibre secrète à laquelle il obéit sans le savoir, ne la lui démontrez pas, ne la lui nommez pas : car il y a dans cette ignorance même une autre fibre plus délicate, si je puis dire, un nerf plus sensible, qui est précieux à ménager et qu’on ne coupe pas impunément. […] Il avait pour principe « d’éviter surtout de parler de soi, et de se donner pour exemple. » Il savait que « rien n’est plus désagréable qu’un homme qui se cite lui-même à tout propos. » Il ne ressemblait point à ceux qui, en vieillissant, se posent avec vous en Socrates (je sais un savant encore5, et aussi un poète80, qui sont comme cela), vrais Socrates en effet, en ce sens qu’avant que vous ayez ouvert la bouche, ils vous ont déjà prêté de légères sottises qu’ils réfutent, se donnant sans cesse le beau rôle, que, par politesse, on finit souvent par leur laisser. […] » M. de La Rochefoucauld n’a point de ces gestes de démonstration dans le style ; il sait qu’on doit en être sobre partout, et qu’ils sont particulièrement déplacés en un tel sujet. […] [NdA] Je ne discute point la question de savoir si ces Réflexions diverses sont certainement de La Rochefoucauld ; il me suffit qu’elles lui soient attribuées, qu’elles soient dignes de lui, et qu’elles expriment le meilleur goût et tout l’esprit de son monde.
Ce rôle ne saurait se séparer du souvenir et de la représentation fidèle de la société où il a vécu. […] Ce ne sont chez lui que plaisanteries de société et de coterie, tours de force subtils dont on ne sait d’abord que dire quand on le lit aujourd’hui, et qu’on n’est pas très sûr d’entendre à moins d’être initié. […] La lettre est tellement tournée qu’on ne sait si c’est une pure métaphore ou une simple hyperbole, et s’il y a eu commencement d’exécution. […] Je fus étonné qu’un homme nourri toute sa vie entre les bras de la Fortune sût tous les secrets de la philosophie, et que vous eussiez acquis de la sagesse en un lieu où tous les hommes la perdent. […] Toutefois on sait que ce dernier avait aussi ses saillies et ses velléités d’émancipation et d’incartades.
Je sais à qui Mme la margrave de Bareith s’est adressée pour une négociation qui n’a pas réussi. […] Vous pourriez aisément, dans la conversation, savoir ce qu’en pense l’homme instruit dont j’ai l’honneur de vous parler. […] Vous savez que les affaires de l’Europe ne sont jamais longtemps dans la même assiette, et que c’est un devoir pour un homme tel que vous de se réserver aux événements. […] Je ne sais ce que j’ai écrit ; j’ai le cœur déchiré, et je sens qu’à force d’inquiétude et d’alarmes, mon esprit s’égare. […] Il ne faut point que mon nom partage cet éloge ; il faut que tout le monde sache qu’elle est digne de l’immortalité ; et c’est à vous de l’y placer.
Je n’en sais, parmi les poètes de ce temps-ci, qu’un seul, Brizeux, qui fasse exception et qui ait tenu bon jusqu’au bout pour la vertu poétique immaculée. […] Il faut parler, il faut juger, même quand les choses n’en valent guère la peine ; il faut s’étendre et motiver, et savoir intéresser encore, tout en louant et en blâmant. […] Il y devint dès le premier jour le peintre accompli que nous savons. […] On ne saurait rien imaginer de plus pittoresque et de plus grandiose que cette porte de l’Andalousie. […] Je ne sais pas étrangler en deux ou trois tours de phrases convenues à l’avance un homme de talent qui écrit depuis plus de trente ans.
Grote, sur Alcée et Sapho, sur Théocrite, sont d’un esprit juste et net, ferme et prudent, qui sait et qui pense, et aussi d’une plume qui dit ce qu’elle veut et comme elle le veut. […] Ailleurs, on a dit grossièrement les hommes riches ou les hommes utiles (utiles hommes) : les Grecs le disaient aussi quelquefois, mais ils savaient aussi le dire autrement. […] Et encore, pour y revenir, quand on sait les chemins, quelle préparation est nécessaire ! […] je le sais, dans le tourbillon accéléré qui entraîne le monde et les sociétés modernes, tout change, tout s’agrandit et se modifie incessamment. […] Par Agathias (Hist.V) nous savons que Paul, « issu de parents haut placés et riche fils de « famille, s’était de bonne heure livré à l’étude et à l’éloquence, et par « son mérite personnel avait accru la renommée qui s’attachait à « son origine. » — Par Paul (Anthologie), nous savons qu’Agathias était légiste ; par Michel Scholasticus (ibid), qu’il cultivait l’éloquence comme son ami.
On sait les beaux vers grondeurs de Corneille, adressés à une belle qui avait assez mal accueilli ses hommages, et qui lui avait fait entendre qu’il était trop vieux pour un galant. […] Ne subtilisons pas sur nos grands auteurs ; n’imitons pas les érudits qui dissèquent à satiété les odes d’Horace et qui disent : « Ceci est plaqué, et ceci ne l’est pas. » Qu’en savent-ils ? Les plus fins sont conduits plus loin qu’ils ne le veulent, et ne savent plus où s’arrêter. […] Il prend Rodogune, la pièce dont Corneille se faisait le plus d’honneur ; il l’accepte pour le chef-d’œuvre du poète, et l’analysant, la disséquant sans pitié, Dieu sait ce qu’il en pense et ce qu’il en dit ! […] Sachons-lui en quelque gré, et prenons la peine de retenir au moins son nom.
C’est la vie divine de l’enfance, où Dieu se révèle de si près à ceux qui savent adorer. […] L’analyse ne sait pas créer. […] La critique ne sait pas assimiler. […] Ils savaient moins exactement que nous, et ils avaient moins de critique ; ces éléments qu’ils mêlaient, ils ne savaient d’où ils venaient. […] L’avenir le saura.
On sait d’ailleurs très peu de chose sur les premières années de Chaulieu. […] Je ne saurais pas vous dissimuler qu’il est gros de beaucoup de choses qu’il ne servirait rien d’écrire, et que je ne veux pas confier à du papier. […] Dès qu’on sut qu’il faisait des vers, on eut peur de lui ; il fut la terreur des sots ; il ne courut plus par le monde de chansons ni de vaudevilles qu’on ne les lui prêtât ; il s’en plaint lui-même. […] Veut-on savoir comment se passait une soirée quelconque de ce beau monde si spirituel ? […] Une autre fois, c’est le grand prieur qui reprend publiquement une maîtresse qu’il avait quittée la veille au su et vu de tout Paris, et qui s’affiche avec ridicule ; mais cela est de tous les temps.