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1826. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 337

La mémoire de cet Auteur & de ses Ouvrages devroit être la proie du plus profond oubli ; mais les extravagances rendent quelquefois aussi célebre, que les actions les plus sages & les plus vertueuses.

1827. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 144

DESMARETS DE SAINT-SORLIN, [Jean] de l’Académie Françoise, né à Paris en 1595, mort dans la même ville en 1676, Poëte extravagant, aussi célebre par la fécondité, les délires & les platitudes de sa Muse, que par le prestige étonnant qui rendit le Cardinal de Richelieu son zélé protecteur.

1828. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » p. 249

En travaillant à son Livre des Faussetés des Vertus humaines, il n’a pas songé que le plus mauvais service qu’on puisse rendre à un Auteur substantiel & profond, c’est de le commenter.

1829. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 486

On dit assez communément dans la Société, qu’Henri IV doit plus à l’Histoire que ce Prélat en a faite, qu’au Poëme de la Henriade, apparemment parce que cette Histoire est écrite d’un ton de sentiment & de dignité qui la rend bien plus intéressante.

1830. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Boissier, Émile (1870-1905) »

Armand Silvestre Dans le Psautier du Barde, je retrouve l’art très délicat dont la première impression me vint des Fêtes galantes et que certains poèmes de mon ami Laurent Tailhade m’ont rendue, depuis, avec une intensité de grâce latine dont j’ai toujours été puissamment charmé.

1831. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » p. 433

L’étude des intérêts des différentes Puissances de l’Europe, la connoissance qu’il avoit des Hommes en général, & du caractere de chaque Nation en particulier, le rendirent un des plus célebres Politiques de son temps.

1832. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fréchette, Louis (1839-1908) »

Il sert de voix à tout un peuple, dont il rend, en beaux vers lyriques, la grande passion.

1833. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 349

On ne sauroit rendre trop de justice à ces Auteurs dont les travaux ont applani la carriere des Sciences, & ont servi comme d’échelon à la supériorité de ceux qui ont profité de leurs lumieres, sans en être plus reconnoissans.

1834. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » p. 237

L’Ecrivain a su se rendre maître des faits, les lier avec discernement dans sa narration, & les appuyer sur des preuves aussi solides que bien discutées.

1835. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 269

On croit leur donner de la parure & de l’embonpoint ; on ne leur rend que de vieux vêtemens réformés ; on ne leur donne qu’une enflure hydropique, qui les défigure.

1836. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 405

Les Littérateurs peu dévots seront étonnés de la place que nous donnons ici à cet Abbé ; mais ceux qui comprennent & ceux qui prouvent qu’une dévotion sage & éclairée est capable de rendre le mérite littéraire plus intéressant, souscriront volontiers à cette admission.

1837. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 10

On dira peut-être qu’il n’est pas propre à procurer une gloire brillante : à la bonne heure, il fait du moins goûter la satisfaction de s’être rendu utile, &, ce qui n’est pas moins satisfaisant, l’avantage de s’être enrichi.

1838. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article »

Ses plans sont réguliers ; ses caracteres vrais, énergiques, & bien rendus.

1839. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 199

Ce qui la rend sur-tout estimable, est le ton de simplicité, d’aisance & d’impartialité, avec lequel elle est écrite.

1840. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article »

Sa coutume étoit de débiter, sans choix, toutes les Histoires qu’elle pouvoit recueillir, & d’y ajouter des circonstances factices, afin de les rendre plus piquantes.

1841. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 276

En revanche, tous ces Discours sont écrits avec une noblesse & une élégance qui les rendent dignes de tous les sujets qu'il a traités.

1842. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128

Les enfants prodiges qui sont des mathématiciens précoces rendent sur eux-mêmes le même témoignage10. […] Toute l’assemblée disparut à l’instant, et il n’en fut jamais incommodé. » — La maladie touchait à son terme, et tout d’un coup le vif mouvement de colère et la violente sensation du coup de poing rendirent leur prépondérance normale aux sensations visuelles que les portions de la table couverte par les Lilliputiens auraient dû donner et ne donnaient plus38. […] « Mais, dit-il, tout, en voyant distinctement dans mon esprit deux ou trois d’entre elles, je ne pus réussir à rendre extérieure l’image intérieure… Au contraire, quelque temps après, je les apercevais de nouveau quand je n’y pensais plus. » — C’est que le réducteur spécial manquait dans l’hallucination ; au contraire, il agissait dans l’attention ordinaire et par cela seul que cette attention était ordinaire. […] Pareillement, dans une paralysie faciale, le visage déformé par la rétraction des muscles gauches reprend sa forme ordinaire, si l’application de l’électricité rend peu à peu leur force aux muscles droits. […] Il faut que sa tête soit rendue à Paris à six heures.

1843. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Cette disposition somnolente et rêveuse de l’Allemagne la rend prompte à l’idée, lente à l’action ; penser lui suffit, peu lui importe de conclure, encore moins d’agir ; aussi la lenteur un peu lourde de l’Allemagne est-elle passée en proverbe. […] « Depuis cet instant l’image de Gretchen me poursuivit partout ; n’osant aller chez elle, je me rendis à l’église de sa paroisse ; j’eus le bonheur de la voir. […] Ils proposent respectueusement à Faust de trinquer avec eux ; les services que Faust a rendus à ce peuple pendant une épidémie récente le font acclamer, de groupe en groupe, par le peuple reconnaissant. […] Faust, prévenu par Méphistophélès du rendez-vous promis, s’y rend avec son guide satanique. […] Monstre, ne vois-tu pas combien cette âme fidèle et sincère, toute remplie de sa foi, qui suffit à la rendre heureuse, souffre saintement de se sentir forcée à croire perdu l’homme qu’elle chérit entre tous ?

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