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276. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « MM. Delondre et Caro. Feuchtersleben et ses critiques. — L’Hygiène de l’âme » pp. 329-343

C’est sur ce principe que « l’idée est la mère du fait », que le baron de Feuchtersleben aurait bâti son système, s’il avait su bâtir ; car ce principe, que l’Allemagne a depuis vingt ans appliqué aux sciences, aux religions, à l’art, à l’histoire, l’avait pénétré, et il aurait pu l’appliquer à son ordre de connaissances et d’études, à la condition de posséder la vigueur de déduction que doivent avoir tous les grands esprits secondaires qui viennent après les inventeurs. […] la religion comme un remède « contre la mauvaise humeur ». Or, puisqu’il se servait pour une fois de la religion, pourquoi ne s’en servait-il pas pour toutes ? Il aurait vu alors que même la religion ne guérit que nos vices, et qu’elle nous donne souvent des maladies sublimes, — les maladies de nos vertus !

277. (1855) Préface des Chants modernes pp. 1-39

Les religions ont leur martyrologe, il serait curieux et instructif peut-être de dresser celui de l’industrie, de la science et des arts. […] La religion catholique fut bien coupable dans tout ceci. […] La science est là-bas, la religion est ici. […] Les héros de ces temps peu regrettables sont morts ; leurs passions, leurs mœurs, leurs religions sont mortes aussi. […] Un grand mouvement intellectuel se fait dans l’humanité ; les nouvelles religions paraissent et se formulent peu à peu ; les vieilles se défendent et argumentent à outrance.

278. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 44-63

Violent néophyte, catéchumène intrépide, il a embrassé le christianisme et toutes les religions romaines d’un seul coup, sans le moindre petit préservatif ou correctif à la française. […] Pourquoi faut-il que l’auteur converti se soit cru obligé d’ajouter à cet éloge, par manière de laisser-passer : « Gil Blas est un mauvais livre plein de misanthropie, avec du venin contre la religion… » ? […] Disciple de M. de Maistre, ilinsiste sur le bienfait de la religion dans les camps, sur l’alliance du prêtre et du soldat, idée qu’il développera plus tard dans la Guerre et l’Homme de guerre (1855), et qui lui inspirera de beaux chapitres, Bugeaud et Saint-Arnaud. […] Je sais qu’autrement, et en observant toutes les convenances sociales, un défenseur catholique, un journaliste ami de la Religion, peut être infiniment respecté et honoré, sans produire un grand effet. […] Mais des journalistes proprement dits, il est plus douteux que ce soit utile, je ne dis pas au parti, mais à la religion.

279. (1929) La société des grands esprits

« Quand la religion se perd, l’art est perdu… Tous les chefs-d’œuvre sont religieux… Nous avons perdu le sens de notre race et de notre religion… On n’est pas incrédule, on n’est qu’infidèle… » etc.. […] Dira-t-on qu’il n’est pas question de religion dans ce passage ? […] Parce que « le pyrrhonisme sert à la religion » parce qu’il « rabattra cette vanité ». […] Mais la seule qui l’explique est la religion chrétienne, par le péché originel. […] Ne déclarait-il pas qu’on ne peut être vertueux sans religion ?

280. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »

Il y touche cet état moral de son âme en traits ingénus et suaves qui marquent assez qu’il n’est pas guéri : « Je connois la foiblesse de mon cœur, et je sens de quelle importance il est pour son repos de ne point m’appliquer à des sciences stériles qui le laisseraient dans la sécheresse et dans la langueur ; il faut, si je veux être heureux dans la religion, que je conserve dans toute sa force l’impression de grâce qui m’y a amené ; il faut que je veille sans cesse à éloigner tout ce qui pourroit l’affoiblir. […] » L’idéal de l’abbé Prévost, son rêve dès sa jeunesse, le modèle de félicité vertueuse qu’il se proposait et qu’ajournèrent longtemps pour lui des erreurs trop vives, c’était un mélange d’étude et de monde, de religion et d’honnête plaisir, dont il s’est plu en beaucoup d’occasions à flatter le tableau. […] C’est l’inconsolable douleur de cette perte qui lui fait dire avec un accent de conviction naïve bien aussi pénétrant que nos obscurités fastueuses : « Si les pleurs et les soupirs ne peuvent porter le nom de plaisir, il est vrai néanmoins qu’ils ont une douceur infinie pour une personne mortellement affligée97. » Jeté par ce désespoir au sein de la religion, dans l’abbaye de…., où il séjourne trois ans, le marquis en est tiré, à force de violences obligeantes, par M. le duc de…, qui le conjure de servir de guide à son fils dans divers voyages. […] Pour sa famille, je ne répondrais pas qu’il l’amusât constamment ; mais nous qui ne sommes pas amoureux, le moyen de lui en vouloir quand il nous dit : « Je lui prouvai par un raisonnement sans réplique que ce qu’il nommoit amour invincible, constance inviolable, fidélité nécessaire, étoient autant de chimères que la religion et l’ordre même de la nature ne connoissoient pas dans un sens si badin ?  […] On trouva chez lui un petit papier, écrit de sa main, qui contenait ces mots : Trois ouvrages qui m’occuperont le reste de mes jours dans ma retraite : 1° L’un de raisonnement : — la Religion prouvée par ce qu’il y a de plus certain dans les connaissances humaines ; méthode historique et philosophique qui entraîne la ruine des objections ; 2° L’autre historique : — histoire de la conduite de Dieu pour le soutien de la foi depuis l’origine du Christianisme ; 3° Le troisième de morale : — l’esprit de la Religion dans l’ordre de la société.

281. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Du génie critique et de Bayle »

A l’occasion des controverses et querelles entre les théologiens de sa religion, il énonce déjà sa maxime de garder toujours une oreille pour l’accusé. […] Quant à la religion d’abord, il faut bien avouer qu’il est difficile, pour ne pas dire impossible, d’être religieux avec ferveur et zèle en cultivant chez soi cette faculté critique et discursive, relâchée et accommodante. […] Après cela, la religion inquiète médiocrement Bayle ; il ne se retranche par scrupule aucun raisonnement qui lui semble juste, aucune lecture qui lui paraît divertissante. […] Vous avez ouï parler sans doute de deux décrets du pape, etc. » Plus ou moins de religion qu’il n’en avait aurait altéré la candeur et l’expansion critique de Bayle. […] , I, 184) où il explique pourquoi il n’était pas en bonne odeur de religion. — L’illustre Joseph de Maistre, si acharné aux athées, ne s’est pas montré trop rigoureux à l’endroit de Bayle : « Bayle même, le père de l’incrédulité moderne, ne ressemble point à ses successeurs.

282. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre III. Littérature didactique et morale »

Leur religion les faisait jeûner et ouvrir leur bourse à l’Église ou aux pauvres, elle ne leur inspirait pas de réfléchir sur la Trinité ou sur le mode d’union de l’âme au corps. […] Appliquée dans les écoles de philosophie ancienne à sauver les chefs-d’œuvre de la poésie et les mythes de la vieille religion de la condamnation inévitable que la conscience morale de l’humanité, chaque jour plus éclairée, eût portée contre leur primitive grossièreté, l’allégorie fut reprise par les chrétiens, d’abord pour autoriser l’étude de la littérature païenne, puis pour justifier aux yeux des fidèles maints passages des saintes Ecritures, dont leur simple honnêteté se fût scandalisée, enfin pour exposer sous une forme plus attrayante et plus vive les vérités dogmatiques de la religion et de la morale. […] L’action allégorique que Guillaume de Lorris avait entrepris de déduire, devient, entre les mains de Jean de Meung, une sorte de roman à tiroirs, roman philosophique, mythologique, scientifique, universitaire, ou, pour parler plus justement, roman encyclopédique : car cette seconde partie du Roman de la Rose est en effet une encyclopédie, une somme, comme on disait alors, des connaissances et des idées de l’auteur sur l’univers, la vie, la religion et la morale. […] Enfin, de tout temps, le bourgeois a détesté l’hypocrisie et médit des « capots » : et il définit hypocrisie ou cagotisme tout ce qui n’est pas la religion telle qu’il l’entend et la pratique, accommodée à son usage, intérêts et préjugés. […] L’Évangile est sa règle, il s’y tient, il le défend : il dispute contre ceux qui lui semblent s’en éloigner, il se fait le champion de l’ancienne foi contre les nouveautés de l’Évangile éternel, et c’est pour purifier la religion, qu’il fait une si rude guerre à la corruption de l’Église, aux vices des ordres monastiques.

283. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »

Il a trouvé dans les institutions, les opinions, les mœurs, depuis la façon de s’habiller jusqu’à la morale et la religion, le plus universel, épouvantable et grotesque conflit qui se puisse imaginer. […] Donc il suivra en politique et en religion les opinions qui préviennent le mieux la guerre civile. […] En religion, il sera bon catholique, lui de qui l’âme est si peu chrétienne : c’est qu’il faut suivre aussi la religion de son prince et de son pays. […] Surtout il n’est pas chrétien, et la décence de son adhésion à la religion établie dissimule mal en lui la négation de l’essence même du christianisme : ainsi le courant d’esprit antichrétien, ou simplement non chrétien, qui se laisse distinguer dans le siècle classique, et qui passe par Molière ou par Descartes pour arriver à Voltaire, prend sa source en lui ; le rationalisme, épicurien ou cartésien, est impliqué dans les Essais. […] En religion, il se règle sur le prince.

284. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 419-420

Une chose non moins singuliere, c’est que M. l’Abbé Nonote n’a recueilli de ses travaux que les injures qu’ils lui ont attirées de la part des ennemis de la Religion ; nous apprenons qu’il n’a ni bénéfice, ni pension ecclésiastique. On ne peut cependant se dissimuler qu’il n’ait rendu des services essentiels à la Religion & aux mœurs, en décréditant Voltaire, leur plus dangereux ennemi ; car de tous les Ouvrages publiés contre ce célebre Ecrivain, aucun n’a autant contribué, que le tableau de ses erreurs, à lui faire perdre l’espece d’autorité que ses talens lui avoient acquise sur l’opinion publique.

285. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Reboul, Jean (1796-1864) »

Alphonse de Lamartine Ces poètes du soleil ne pleurent même pas comme nous ; leurs larmes brillent comme des ondées pleines de lumière, pleines d’espérance, parce qu’elles sont pleines de religion. […] Je l’ai félicité de sa religion et de son talent.

286. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre IX. Caractères sociaux. — Le Prêtre. »

Si nous n’avions pas consacré à l’histoire du clergé et de ses bienfaits la quatrième partie de notre ouvrage, il nous serait aisé de faire voir à présent combien le caractère du prêtre, dans notre religion, offre plus de variété et de grandeur que le même caractère dans le polythéisme. […] Quant aux pompes extérieures, nulle religion n’en offrit jamais de plus magnifiques que les nôtres.

287. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre III. L’Âge moderne (1801-1875) » pp. 388-524

Et, de son côté, l’auteur de l’Histoire des langues sémitiques, 1848, et du célèbre Essai sur les religions de l’antiquité, 1853, pouvait bien croire et pouvait bien dire que « M.  […] Qu’en effet ce qu’il s’est proposé, ç’a été d’établir la souveraineté de la religion parmi les hommes ; — et là même est le sens de l’Essai sur l’indifférence ; — et comme il y en a plusieurs moyens ; — il a d’abord invoqué contre le progrès croissant de l’irréligion « l’alliance des vieilles souverainetés ». — Mais, s’étant aperçu que les vieilles souverainetés ne voulaient retenir de la religion que ce qu’elles croyaient utile à leurs intérêts ; — et voyant que par là même la défiance qu’elles inspiraient aux partis s’étendait jusqu’à la religion ; — il a voulu séparer la religion de la politique ; et, selon la juste expression de Renan, c’est alors qu’il a essayé de constituer la religion elle-même en parti ; — et ce sont ici les commencements de ce qu’on a depuis lors appelé « le catholicisme libéral ». […] Quatre-vingt-treize]. — Et enfin quand on ne pense que dans la direction de l’opinion générale, — les pensées qu’on exprime s’appuient alors de l’autorité de tous ceux qui les ont approfondies. — C’est ce que l’on voit bien dans le poème de Religions et Religion, 1880 ; — qui n’est au total qu’une expression populaire ; — et moins raffinée, mais exacte suffisamment de l’opinion des Schleiermacher et des Renan ; —  laquelle est que toutes les religions « positives » ne sont que des limitations ; — ou des déformations ; — ou des corruptions de la religion universelle. […] La Vénus de Milo]. — Conséquences qui en résultent : la théorie de l’impersonnalité du poète ; — la religion de la forme ; — et la doctrine de l’art pour l’art. — L’antiquité indoue dans les poèmes de Leconte de Lisle [Cf.  […] — On y retrouve du moins cette curiosité d’esprit qu’il a gardée jusqu’à son dernier jour ; — cette préoccupation de comprendre son temps ; — et cette « religion de la science », qui est la seule qui lui soit demeurée

288. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Joseph de Maistre »

Ainsi c’est à vous de voir si vous voulez vous trouver sans religion. […] Bientôt vous ne les connaîtrez que pour les mépriser, ces dogmes absurdes, enfants de l’erreur et de la crainte : bientôt la religion des Socrate, des Marc-Aurèle, des Cicéron, sera la seule religion du monde…. […] Cette belle parole du moraliste, que la religion est l’aromate qui empêche la science de se corrompre, lui revient souvent. […] Il n’y a plus de religion sur la terre, le genre humain ne peut rester en cet état…. Mais attendez que l’AFFINITÉ NATURELLE DE LA RELIGION ET DE LA SCIENCE les réunisse dans la tête d’un seul homme de génie.

289. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »

Ses grands hommes dans les Vies ; dans les Œuvres morales, ses philosophies, sa religion, ses mœurs, sa vie domestique et anecdotique ; que de sources fécondes, que de termes de comparaison avec la société d’alors ! […] Si sa curiosité pour tous les objets des disputes des hommes lui eût donné la tentation d’y regarder, les guerres de religion l’en eussent bientôt dégoûté. […] En littérature, en politique, en religion, chacun disait : Je sais tout. […] Balzac, à côté d’éloges sincères, en fait des critiques assez vives ; Port-Royal le trouve impie, et l’attaque pour sa philosophie qui prétend se passer de religion. […] C’était le temps des fausses paix de religion.

290. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 128-130

Religion, Morale, Politique, Histoire, Géographie, Chimie, tout a été de son ressort, & par-tout on y reconnoît l’Homme érudit, mais sans jugement, sans principes, & sans goût. […] Ils oublient trop aisément qu’ils ne sont pas Juges des Productions qu’on leur soumet, & que leur unique fonction est de rejeter ce qui peut blesser la Religion, les Mœurs & les Loix.

291. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 78-80

Il y auroit cependant de l'injustice à ne pas lui tenir compte de ses bonnes intentions ; les tentatives qu'il a faites, quoique malheureuses, n'en sont pas moins d'honneur à son cœur & à sa Religion. […] On doit lui savoir gré d'avoir consacré son travail à la défense de la Religion, pendant que tant d'autres Auteurs s'efforcent de faire valoir des talens plus médiocres encore, à la décrier.

292. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — I » pp. 432-453

. — Devoir ; régularité ; religion. — Expérience et désabusement. […] Mais, quoique je sois trop bon chrétien pour être jamais catholique, je ne m’en crois pas moins de la même religion que vous ; car la bonne religion consiste beaucoup moins dans ce qu’on croit que dans ce qu’on fait : ainsi, madame, restons comme nous sommes ; et quoi que vous en puissiez dire, nous nous reverrons bien plus sûrement dans l’autre monde que dans celui-ci. […] D’Alembert cessa de voir Mme de Créqui lorsqu’elle se jeta tout à fait dans la religion. […] C’est elle qui a écrit pourtant : « Je ne regrette point Pascal ; ses lumières étaient aussi étendues que sa société était triste : c’était de l’absinthe qu’il répandait dans ses communications, et je trouve que la religion et la vraie philosophie, qui apprécient tout, donnent, sinon de la gaieté, du moins de la sérénité. » La sérénité, quoi qu’elle en dise, n’est point précisément ce qui nous paraît dominer dans la religion de Mme de Créqui.

293. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — I. » pp. 41-62

La première est qu’il est un de ces hommes qu’on n’aborde qu’avec crainte, à cause du respect réel qu’ils inspirent et de l’espèce de religion qui s’est faite autour d’eux. […] Libres que nous serions du joug de la religion, nous ne devrions pas l’être de celui de l’équité. […] Je ne blâme point cet hommage rendu, en tout cas, à l’élévation et à l’idéalisation de la nature humaine ; mais je ne puis m’empêcher de remarquer que c’est prendre et accepter les idées de justice et de religion plutôt par le côté politique et social que virtuellement et en elles-mêmes13. […] La seule conclusion que j’en veuille tirer, c’est que, très supérieur à Fontenelle en talent et en manière d’écrivain, il était un peu de la même religion morale que lui. […] [NdA] Montesquieu est de la même religion que Polybe lorsque ce dernier parle si bien de la bonne influence de l’opinion religieuse sur la moralité des Romains : « C’est donc avec grande raison que les anciens ont répandu parmi le peuple qu’il y avait des dieux, etc. » 14.

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