Qui vous a donné les alignements, pouvait-on lui répondre, et en vertu de quoi prétendez-vous être payé d’un travail que nous ne vous avons point imposé ?
Au contraire, le grand vicaire peut sourire à un propos contre la religion, l’évêque en rira tout à fait, le cardinal y joindra son mot. » — « Il y a quelque temps, raconte la chronique, on disait à l’un des plus respectables curés de Paris : Croyez-vous que les évêques, qui mettent toujours la religion en avant, en aient beaucoup Le bon pasteur, après avoir hésité un moment, répondit : Il peut y en avoir quatre ou cinq qui croient encore. » — Pour qui connaît leur naissance, leurs sociétés, leurs habitudes et leurs goûts, cela n’a rien d’invraisemblable. « Dom Collignon, représentant de l’abbaye de Mettlach, seigneur haut justicier et curé de Valmunster », bel homme, beau diseur, aimable maître de maison, évite le scandale, et ne fait dîner ses deux maîtresses à sa table qu’en petit comité ; du reste aussi peu dévot que possible et bien moins encore que le vicaire savoyard, « ne voyant du mal que dans l’injustice et dans le défaut de charité », ne considérant la religion que comme un établissement politique et un frein moral.
Dans le champ qu’il veut couvrir de ses couleurs, D’Aubigné trace sept compartiments : les Misères, composition générale qui rassemble sous les yeux toutes les iniquités et toutes les hontes ; les Princes, où les figures des rois persécuteurs, le féroce et le coquet ressortent avec une admirable énergie ; la Chambre Dorée, où la justice des magistrats étale ses horreurs ; les Feux, qui sont comme les annales du bûcher, le martyrologe de la Réforme depuis Jérôme de Prague et depuis les Albigeois ; les Fers, tableaux des guerres et des massacres ; les Vengeances, où apparaissent les jugements de Dieu sur les ennemis d’Israël et de l’Évangile, sur Achab et sur Néron, tout un passé sinistre qui répond de l’avenir ; enfin le Jugement, où le huguenot vaincu, déchu de toutes ses espérances terrestres, assigne les ennemis de sa foi, les bourreaux, les apostats, devant le tribunal de Dieu, à l’heure de la Résurrection.
La violence de Mme Dacier4 répondant au Discours sur Homère fit valoir cette modération.
. — L’univers n’a pas de cœur, répond le Chercheur : il n’y a que des lois éternelles et le monde est vieux comme elles.
Vois, la forêt, pour toi, comme un luth retentit. » J’ai répondu : « Seigneur !
Je souris de voir nos Aristarques errant au foyer du théâtre après le troisième acte, dissimulant leur incertitude sous une sérénité de bon goût, s’ingéniant à trouver d’élastiques formules pour répondre sans se compromettre, et s’efforçant d’entendre le mot d’ordre, tout en paraissant le donner.
La reproduction d’œuvres de Braque et Mortier, sans qu’elles répondent à un article, peut alors se comprendre en lien avec cette exposition, mais plus généralement, la revue ponctue le texte d’ensembles de reproductions qui ne sont pas toujours des illustrations des critiques d’art.
Taine répondit par la plus vaste compulsion de faits et de témoignages à des apothéoses insensées quand elles ne sont pas scélérates, et faisait ainsi rentrer triomphalement le sentiment humain dans l’Histoire.
Tout le monde sait que l’enseignement du Collège de France est d’une autre nature que celui des facultés, qu’il répond à d’autres besoins, qu’il s’adresse à un autre public, que sa manière de procéder est essentiellement différente. […] Il est facile, Messieurs, de répondre à ces objections nullement physiologiques faites exclusivement pour sauvegarder certaines idées théoriques ; elles vont tomber d’elles-mêmes devant les faits suivants que nous allons exposer en continuant l’histoire de la fonction glycogénique du foie. […] C’est en vue de cette objection et pour y répondre de façon à ne laisser aucun doute dans votre esprit, que nous avons eu soin d’ajouter à la dissolution sucrée du prussiate de potasse. […] Mais quelques personnes qui suivent ce cours m’ayant demandé de m’expliquer sur la portée des arguments qu’on y propose, il est de mon devoir d’y répondre. […] Sur la même question on peut répondre oui ou non, et paraître avoir raison des deux côtés, quand on se place à des points de vue différents et incomplets.
Lorsqu’en refusant une grâce à l’abbé de Bernis, le cardinal lui dit : Vous ne l’obtiendrez pas tant que je vivrai, le jeune homme répondit : J’attendrai ; et peu d’années après il gouverna la France. […] Le devoir, répondra-t-il. […] Si je recherchais ses titres académiques ; si je rappelais l’élégante correction et les mouvements oratoires de ses plaidoiries, si je parlais de son goût pour les lettres, goût toujours vif, toujours animé, qu’il conserva jusqu’à son dernier jour comme un souvenir de jeunesse ; si je disais que sa place était naturellement marquée parmi vous, vous me répondriez, avec tout le public, que ce n’est pas là ce que vous attendez de moi ; que lorsque le nom de M. de Sèze est proféré, personne ne songe à tout cela. […] Se méfiant avec raison de tous les partis, qui ne peuvent jamais répondre d’eux-mêmes, et qui par leur nature manquent de foi, ce fut lui qui inspira la méfiance.
Une telle nature de grand écrivain posthume 95 ne laissait pas de transpirer de son vivant ; elle s’échappait par éclat ; il avait ses détentes, et l’on conçoit très bien que Louis XIV, à qui il se plaignait un jour des mauvais propos de ses, ennemis, lui ait répondu : « Mais aussi, monsieur, c’est que vous parlez et que vous blâmez, voilà ce qui fait qu’on parle contre vous. » Et un autre jour : « Mais il faut tenir votre langue. » Cependant, le secret auteur de Mémoires gagnait à ces contretemps de la fortune.
Mais de Visé l’attaque dans ses Nouvelles Nouvelles, 3e série : il se défend par la Critique de l’École des femmes (1er juin 1663) : de Visé riposte par Zélinde ; Boursault intervient avec le Portrait du peintre, joué à l’Hôtel de Bourgogne ; sur l’ordre du roi, Molière répond par l’Impromptu de Versailles (octobre 1663), auquel Jacob de Montfleury oppose l’Impromptu de l’Hôtel de Condé, et de Visé (aidé peut-être de de Villiers) la Vengeance des marquis.
« Il est bon et salutaire de n’avoir aucune espérance… Un désespoir paisible, sans convulsion de colère et sans reproche au ciel, est la sagesse même. » Le juste opposera le dédain à l’absence Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel de la divinité764.
S’il en est un qui peut intéresser l’histoire politique, c’est une défense de George Chastelain répondant aux critiques et aux menaces qu’il s’était attirées, en louant le duc Philippe aux dépens du roi Charles VII.
Il répond à nouveau en particulier ici à Taine, et à sa préface à son Histoire de la littérature anglaise dans laquelle on peut lire : « plus un livre note des sentiments importants, plus il est placé haut dans la littérature ; car, c’est en représentant la façon d’être de toute une nation et de tout un siècle qu’un écrivain rallie autour de lui les sympathies de tout un siècle et de toute une nation » (Hachette, 1863, p.
Mais le plan & la conduite ne répondent pas aux beautés de détail ; & dans ces détails même le déclamateur fait quelquefois disparoître le Poëte tragique.
Il me semble difficile de répondre à cette question.