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1499. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’état de la société parisienne à l’époque du symbolisme » pp. 117-124

La question s’agite, dans la presse aux ordres du gouvernement, d’y adapter tout au moins des paroles plus seyantes.

1500. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XII. Ambassade de Jean prisonnier vers Jésus  Mort de Jean  Rapports de son école avec celle de Jésus. »

Quand les scribes leur faisaient cette objection qu’il ne pouvait encore être question du Messie, puisque Élie n’était pas venu 569, ils répondaient qu’Élie était venu, que Jean était Élie ressuscité 570.

1501. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Rayons et les Ombres » (1840) »

Pour ce qui est des questions de style et de forme, il n’en parlera point.

1502. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Montmaur, avec tout le Parnasse Latin & François. » pp. 172-183

Mais le professeur Montmaur, aussi paresseux que caustique, lorsqu’il n’étoit point question de repas & de bonne chère, ne voulut point se donner la peine de réfuter des libèles par d’autres libèles.

1503. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — Les inscriptions des monumens publics de France doivent-elles être écrites en Latin ou en François. » pp. 98-109

Cette question fut agitée, avec beaucoup de chaleur, sous Louis XIV, dans le temps de la rapidité de ses conquêtes sur la Hollande.

1504. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre VI. Conclusions » pp. 232-240

Depuis qu’il est à nouveau question de Renaissance Latine ou Grecque, on a oublié ceux qui les premiers l’avaient préconisée comme le remède sauveur, la panacée infaillible des lettres françaises.

1505. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »

Nous savons que le siècle appelle cela le fanatisme ; nous pourrions lui répondre par ces paroles de Rousseau : « Le fanatisme, quoique sanguinaire et cruel 49, est pourtant une passion grande et forte, qui élève le cœur de l’homme et qui lui fait mépriser la mort ; qui lui donne un ressort prodigieux, et qu’il ne faut que mieux diriger pour en tirer les plus sublimes vertus ; au lieu que l’irréligion, et en général l’esprit raisonneur et philosophique, attache à la vie, effémine, avilit les âmes, concentre toutes les passions dans la bassesse de l’intérêt particulier, dans l’abjection du moi humain, et sape ainsi à petit bruit les vrais fondements de toute société : car ce que les intérêts particuliers ont de commun est si peu de chose, qu’il ne balancera jamais ce qu’ils ont d’opposé50. » Mais ce n’est pas encore là la question : il ne s’agit à présent que d’effets dramatiques.

1506. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 24, objection contre la solidité des jugemens du public, et réponse à cette objection » pp. 354-365

Quand il s’agit d’un de ces ouvrages mixtes qui ressortissent à plusieurs tribunaux differens, chacun d’eux juge la question qui est de sa compétence.

1507. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « III »

… La question du goût est une de celles où la subtilité du « semeur de doutes » s’étale avec complaisance.

1508. (1907) L’évolution créatrice « Introduction »

Toutefois les vues que nous présentons sur ce point, comme sur les questions qui s’y rattachent, sont celles mêmes que nous avions émises, il y a longtemps déjà, dans notre Essai sur les données immédiates de la conscience (Palis, 1889).

1509. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308

Corollaire relatif à la sagesse politique des anciens Romains Ici se présente une question à laquelle il semble bien difficile de répondre : lorsque Rome était encore peu avancée dans la civilisation, ses citoyens passaient pour de sages politiques ; et dans le siècle le plus éclairé de l’empire, Ulpien se plaint qu’ un petit nombre d’hommes expérimentés possèdent la science du gouvernement .

1510. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487

VIII Quand Rousseau touche à la question des gouvernements, il devient plus inintelligible encore ; il est impossible de tirer de ses divisions, subdivisions, pondérations, un seul mode de gouvernement applicable. […] Ce n’est donc pas la question de savoir laquelle de vos lois est plus monarchique ou plus républicaine, plus autocratique ou plus démocratique, mais laquelle est plus imprégnée de règle innée, de justice divine, de moralité supérieure à l’abjecte matérialité des intérêts purement physiques de l’espèce humaine. […] XXIV Si l’on considère au contraire les lois relatives au partage de l’héritage du point de vue de la famille, au lieu de le considérer du point de l’individu, la question change de face, et la concentration de la plus grande partie des biens dans la main des premiers nés, ainsi que la permanence d’une partie des biens dans la même famille sous le nom de majorat, qui n’est qu’un second droit d’aînesse, deviennent le droit commun dans tous les pays où la monarchie se perpétue et s’affermit elle-même par des institutions plus ou moins aristocratiques.

1511. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303

« — Oui, par Jupiter, à moins que je ne sois fou « — Mais celui qui ment dit-il la chose dont il est question, ou ne la dit-il pas ? […] La question de la forme des gouvernements est cependant bien secondaire, comparée à la forme des sociétés : c’est la philosophie pratique qui décrète des lois ; c’est le lieu, le temps, ce sont les mœurs, les hommes, qui décident du gouvernement. […] La question pour le vrai Socrate, c’étaient les dieux, ce n’étaient pas les lois.

1512. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »

Il reste bien encore quelques petites difficultés sur l’origine des choses et le but de notre existence, mais on a bien simplifié la question, et la raison conseille de supprimer en nous-mêmes tous les désirs et toutes les espérances que le génie, l’amour et la religion font concevoir ; car l’homme ne serait alors qu’une mécanique de plus dans le grand mécanisme de l’univers : ses facultés ne seraient que des rouages, sa morale un calcul, et son culte le succès. […] La question monarchique n’y était que secondaire et presque indifférente. […] Elle ne lui gardait pas de haine dans sa chute ; mais elle haïssait l’autorité de ses exemples, la corruption funeste qu’ils avaient répandue, et cette doctrine de la fatalité, du mensonge et de la force qu’elle sentait et qu’elle prévoyait survivante après lui ; avec quelle admiration curieuse nous l’avions encore entendue remuer tant de questions naguère interdites et comme inconnues en France, les principes de l’ancien droit public de l’Europe, les causes populaires de la victoire actuelle des droits coalisés, le travail tardif et la solidarité pour longtemps indissoluble de la coalition, les instincts différents et pourtant compatibles des monarques héréditaires et des parvenus au trône, d’Alexandre et de Bernadotte ; enfin le génie collectif et pourtant inépuisable de l’Angleterre pouvant au besoin se passer du hasard d’un grand homme pour faire de grandes choses, et, forte d’une institution qui lui fournit toujours à temps des hommes résolus et capables, achevant, par la ténacité de lord Liverpool et de lord Castelreagh, ce qui avait consumé le génie et l’espérance de Pitt !

1513. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »

Il voulait amener la raison devant les questions qui attirent le plus irrésistiblement sa curiosité, et lui faire dire, d’un air de plainte sincère, qu’elle n’a rien à y voir. […] Reste cette sagesse expectante dont je parlais tout à l’heure, née des témérités de l’affirmation, et qui conclut en toutes questions par la tolérance. […] En cherchant l’instruction sur les pas d’un homme qui savait la rendre si agréable, on s’aventurait dans ces questions où la curiosité n’est le plus souvent qu’une première tentation du doute.

1514. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »

De critique, de sciences naturelles, de philosophie, il ne pouvait naturellement être question encore. […] Le supérieur s’y mêlait, et, pendant près d’un an, aux lectures spirituelles, il ne fut pas question d’autre chose. […] Mon refrain, Sternite Turcas, solution brève et tranchante de la question d’Orient, fut adopté dans la récitation publique.

1515. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »

Pour moi, qui crois que la meilleure manière de former des jeunes gens de talent est de ne jamais leur parler de talent ni de style, mais de les instruire et d’exciter fortement leur esprit sur les questions philosophiques, religieuses, politiques, sociales, scientifiques, historiques ; en un mot, de procéder par l’enseignement du fond des choses, et non par l’enseignement d’une creuse rhétorique, je me trouvais entièrement satisfait de cette nouvelle direction. […] Jamais la question capitale de la vérité des dogmes chrétiens, de la Bible, ne se posait pour moi. […] Sur la question de l’état ecclésiastique, il mettait toujours beaucoup de discrétion.

1516. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

Je vous le répete, Monsieur, je ne me suis vanté nulle part des bontés que vous m'avez témoignées ; personne n'a vu vos Lettres, ni les Livres en question. […] « Il n’est pas inutile de remarquer qu’un autre Abbé, qui se pique aussi de Religion (je ne le nommerai point, pour ne pas lui nuire dans la place de confiance qu’il occupe), me poursuit depuis trois ou quatre ans, avec une haine & un acharnement d’autant plus inconcevables, que je ne lui ai donné aucun sujet de se plaindre de moi : il n’est question de lui dans aucun de mes Ouvrages ; je ne le connois même point, & je puis assurer que je n’ai entendu prononcer son nom, qu’à l’occasion de son monstrueux déchaînement. […] Ceux qui auront lu le prétendu Problême Littéraire, concluront sans doute, que le Personnage dont il est question dans ma Note, est l’Auteur de cette Production ténébreuse : il n’en est que le Complice ; car il s’est contenté d’en fournir les matériaux.

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