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2458. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488

Le feu, toujours entretenu, devait produire une circulation incessante de la matière en expérience.

2459. (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76

Decamps, intelligence très-flamande à certains égards, a produit un résultat des plus curieux. — Par exemple, on trouvera à côté de figures qui affectent, heureusement du reste, une allure de grands tableaux, une idée de fenêtre ouverte par où le soleil vient éclairer le parquet de manière à réjouir le Flamand le plus étudieur. — Dans le dessin qui représente l’ébranlement du Temple, dessin composé comme un grand et magnifique tableau, — gestes, attitudes d’histoire — on reconnaît le génie de Decamps tout pur dans cette ombre volante de l’homme qui enjambe plusieurs marches, et qui reste éternellement suspendu en l’air

2460. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Delille »

Où donc est la victoire, peut-on dire, et qu’avez-vous produit, vous, École poétique nouvelle, qui soit si supérieur et si à l’abri d’un revers ?

2461. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »

Il a souffert, mais il a inventé ; il a défailli, mais il a produit.

2462. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315

» Nous allons voir, dans le prochain Entretien, ce que cette tâche désespérée avait produit en littérature, en morale et en politique.

2463. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144

À la vue de cet arbre, je demeurai longtemps stupéfait, car jamais la terre n’en produisit de pareil.

2464. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

« “Le temps que durait jadis l’inspiration produite par le café diminue ; il ne donne plus maintenant que quinze jours d’excitation à mon cerveau, excitation fatale, car elle me cause d’horribles douleurs d’estomac.

2465. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre troisième »

Regardez-y de près : c’est toujours la guerre entre l’esprit de liberté et l’esprit de discipline, dont la réconciliation, à certaines époques, produit les chefs-d’œuvre.

2466. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »

Produire cette impression, tel doit être l’effet d’un sermon chrétien dans la bouche d’un prédicateur qui n’est pas au-dessous de sa matière.

2467. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Ce qui est du moins indiscutable, c’est qu’en certaines circonstances la pénétration de la poésie par la musique peut se produire et qu’en pareil cas les œuvres poétiques d’une dizaine d’années en gardent l’ineffaçable empreinte.

2468. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Ici se séparent les deux penseurs : Schopenhauer conclut à l’Ascétisme : « La volonté se détourne du monde ; il éprouve une répulsion de l’espèce dont il est un produit ; il nie le vouloir et punit la tromperie du corps (la propagation de l’espèce) par la Chasteté. » Wagner semble s’être arrêté à la période du dévouement.

2469. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »

Lorsqu’une nouvelle tentative se produira, nous ferons notre possible pour contribuera sa réussite, chacun dans sa sphère, qui par la plume, qui par la parole, tel autre par ses capitaux, s’il a l’heur d’en avoir.

2470. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222

* * * — L’excès du travail produit un hébétement tout doux, une tension de la tête qui ne lui permet pas de s’occuper de rien de désagréable, une distraction incroyable des petites piqûres de la vie, un désintéressement de l’existence réelle, une indifférence des choses les plus sérieuses telle, que les lettres d’affaires très pressées, sont remisées dans un tiroir, sans les ouvrir.

2471. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

…………………………………………………………………………………………… Ce soir nous nous traînons péniblement à Saint-Gratien, où le salon de la princesse a le contrecoup des inquiétudes politiques du moment… Le docteur Philips se met à parler de certaines maladies toutes modernes, de maladies nerveuses comme celles qui naissent de certains travaux mécaniques, des mêmes mouvements répétés, de seconde en seconde, pendant sept heures, ainsi que dans la machine à coudre, puis d’une maladie particulière de la moelle épinière, produite chez les chauffeurs, par le tremblement perpétuel de la machine, enfin des nécroses venant à la mâchoire inférieure des jeunes filles, fabriquant des allumettes.

2472. (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58

Convaincue que Victor Hugo ne faisait pas de « l’art pour l’art », mais produisait des vers pour les vendre, la bourgeoisie aurait imposé silence aux plumitifs envieux qui, sous Louis-Philippe, reprochaient à l’écrivain, ses gratifications royales.

2473. (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80

Le sensualisme obscène des tableaux produisait ce cynisme grossier de l’expression ; il faut le pardonner à un enfant qui prenait l’engouement pour le goût ; le temps prenait bien l’ordure du mot pour la force du style.

2474. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre III. Le roman » pp. 135-201

L’école naturiste a produit d’excellents artistes, parmi lesquels MM. 

2475. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

Étienne Pasquier dit dans ses Recherches sur la France, que Mellin produisait des petites fleurs, et non des fruits d’aucune durée . […] Ainsi, la vraie matière des pierres précieuses est une terre détrempée de fange ou bourbe limoneuse que les Latins appellent latum lorsqu’elle produit les pierres obscures, et succus lorsqu’elle donne naissance aux pierres pellucides. La couleur des pierres précieuses est tirée de la matière qui les produit.

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