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1346. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292

Par cette adresse heureuse, tout devient possible à son Héros ; le naturel & la vraisemblance se trouvent toujours d’accord avec le merveilleux.

1347. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Rousseau, et Joseph Saurin. » pp. 28-46

Il plaida sa cause avec une véhémence singulière & tout l’art possible.

1348. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VIII »

L’unanimité ne prouve rien, c’est possible ; mais la singularité non plus ne prouve pas grand chose.

1349. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »

Il est vrai que l’auteur d’Emmet a dit que, pour elle, le dernier mot de Byron, — le dernier mot possible, définitif et suprême, — était le mot de Villemain ; alors pourquoi le sien, à elle ?

1350. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »

Dans tous les cas, la chose serait possible que ce n’est pas Ernest Semichon qui nous la démontrerait.

1351. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire de la Révolution »

Malgré l’air utilitaire, le ton d’oracle, la suppression de toute déclamation, non par goût ni par sobriété d’esprit (Castille n’est pas sobre), mais parce qu’on paraît plus fort quand on ne déclame pas, enfin, malgré les œillères de la préoccupation qui ne veut voir jamais que le résultat obtenu par la Révolution, — comme si c’était possible, cela !

1352. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme au XVIIIe siècle » pp. 309-323

Et il atteignit un si profond degré de difformité sous la plume de Zola, qu’un degré de plus n’était pas possible.

1353. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVII. Mémoires du duc de Luynes, publiés par MM. Dussieux et Soulier » pp. 355-368

En les publiant, ces nouveaux mémoires, comme on a dû penser aux célèbres Mémoires de Saint-Simon, et comme on s’est dit qu’il était possible, non d’en recommencer, mais d’en escompter, encore une fois, le succès !

1354. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Oscar de Vallée » pp. 275-289

Oscar de Vallée doit croire aux deux temps dans la Révolution française, dont l’un est arrivé, et dont l’autre était, dit-on toujours, possible.

1355. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Charles d’Héricault » pp. 291-304

Le couteau de Charlotte Corday n’était plus possible.

1356. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Balzac »

Une preuve de plus de cette vérité qu’en tout temps j’ai infatigablement proclamée : c’est que s’il est possible encore qu’une âme basse ait quelque talent, il est impossible qu’elle ait du génie !

1357. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Alexis de Tocqueville »

Très conséquent, du reste, à sa nature inconséquente, la Correspondance nous le montre s’abusant le plus possible sur lui-même, voulant à toute force être passionné, et puis finissant par nous dire « qu’il n’a jamais eu que des opinions », ce qui, pour le coup, est la vérité !

1358. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Benjamin Constant »

Aussi, en désespoir de cause, ils aimèrent mieux, sans aucune expérimentation possible, faire de cette céleste Récamier une espèce de monstre physiologique, que d’admettre le monstrueux prodige moral d’une vertu qui leur avait toujours résisté.

1359. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVIII. M. Flourens »

Sur la création, il est pour Moïse, et sur l’unité de la race dans le genre humain ; il croit aux causes finales, mais, comme il le dit, avec un sens délié et profond, il ne conclut pas « le dessein suivi, des causes finales, mais les causes finales du dessein suivi. » Il n’est guère possible de dire plus juste et de penser plus fin.

1360. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Matter. Swedenborg » pp. 265-280

Matter, est un philosophe, et le philosophe n’a pas su conclure dans son livre, où toutes les hypothèses possibles sont discutées mais s’opposent et se neutralisent.

1361. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie » pp. 431-446

, qu’il ne lui est plus possible d’en sortir jamais, — soit pour aller aux hommes, soit pour aller à Dieu (le chemin manque), — et qu’il n’est plus capable d’inventer un criterium absolu et universel, comme doit être tout criterium de vérité.

1362. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Maynard »

C’est un livre d’autant plus beau qu’il est un livre le moins possible… L’auteur moins sincère, moins la proie des choses ineffables qu’il raconte, l’eût probablement mieux composé et plus habilement construit.

1363. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »

Quand le talent a le front si large, est-ce qu’il est possible de le cacher ?

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