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973. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »

On a imprimé en partie les lettres qu’il écrivait de là sans prétention aucune, et à la diable16 ; j’ai sous les yeux les originaux : l’impression est assez exacte, sauf quelques interversions de dates et des mots trop familiers qu’on n’a osé risquer et qui ont été remplacés un peu arbitrairement. […] Chacun lui fait honneur et fête ; mais la peinture, toujours, est de la partie et ne saurait se plaindre d’être un seul instant oubliée. […] On a sa Correspondance de ce temps, c’est-à-dire du second voyage, qui a été imprimée en partie, comme celle d’Orient, dans un journal23 ; j’en ai également les originaux sous les yeux : elle mériterait d’être revue et donnée avec soin. […] Un jour, dans le salon impérial, il s’était amusé machinalement, et pour occuper ses doigts, à façonner avec de la cire un petit casque : l’empereur y jette les yeux, trouve le modèle parfait, et dès le lendemain le fait adopter par une partie de sa cavalerie.

974. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. »

Il ajoutait même que, s’il s’était engagé dans une telle entreprise dont d’autres que lui auraient pu mieux s’acquitter pour la partie littéraire, c’était uniquement en raison de la connaissance particulière qu’il avait de ces matières d’art, à la différence des orateurs « qui font souvent, disait-il, de grandes incongruités quand ils en parlent, et presque toujours à proportion de leur éloquence et de leur grande habileté en autre chose. » La publication de Perrault, si conforme à l’esprit moderne, ne fit pas tomber d’un seul coup et comme par enchantement les barrières ; elle ne faisait que montrer la voie : si le divorce avait cessé, la séparation durait encore. […] Aujourd’hui on est plus avancé ; l’habitude est prise, la partie est gagnée, et presque au-delà ; depuis trente ans et plus, les nouvelles générations de lettrés et d’artistes, qui s’élèvent et se pressent à la file, se mêlent familièrement entre elles, se confondent même volontiers. […] Gavarni a bien des cordes, il n’a pas celle de la caricature proprement dite ; il la laisse à Daumier, sans rival dans cette partie. […] Dans une lettre à Forgues sur les Petites miser es de la vie humaine qui ne put être insérée qu’en partie au National 32 à cause du trop d’irrévérence en politique, il y a une page des plus vraies et des plus touchantes d’humanité et de sentiment d’égalité, que je citerai peut-être un autre jour.

975. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DE LA LITTÉRATURE INDUSTRIELLE. » pp. 444-471

Depuis qu’on imprime surtout, on a écrit pour vivre, et la majeure partie des livres imprimés est due sans doute à ce mobile si respectable. […] Mais, en général, la dignité des lettres subsistait, recouvrait toute cette partie matérielle secondaire, et maintenait le préjugé honorable dans lequel. on nous secoue si violemment aujourd’hui. […] Ce qui la caractérise en ce moment cette littérature, et la rend un phénomène tout à fait propre à ce temps-ci, c’est la naïveté et souvent l’audace de sa requête, d’être nécessiteuse et de passer en demande toutes les bornes du nécessaire, de se mêler avec une passion effrénée de la gloire ou plutôt de la célébrité, de s’amalgamer intimement avec l’orgueil littéraire, de se donner à lui pour mesure et de le prendre pour mesure lui-même dans l’émulation de leurs exigences accumulées ; c’est de se rencontrer là où on la supposerait et où on l’excuse le moins, dans les branches les plus fleuries de l’imagination, dans celles qui sembleraient tenir aux parties les plus délicates et les plus fines du talent. […] l’annonce n’était-elle pas la partie la plus productive et la plus nette de l’entreprise ?

976. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145

Il y avait les grands auteurs d’alors, les écrivains qui cultivaient les parties nobles de l’art dramatique : M. […] Au lieu de rapetisser de moyennes et gracieuses parties, il en rapetisse hardiment de plus grandes. […] Ce triple nœud fait la meilleure, la plus solide partie de la pièce, et pour prendre une image sans épigramme et plus d’accord avec l’escrime en question, L’acier, au lieu de sa soudure, Est plus fort qu’ailleurs et plus ferme72. […] Ce portrait faisait d’abord partie de la série des POËTES et romanciers modernes dans la Revue des Deux Mondes ; il s’agissait, en commençant, de justifier et d’expliquer cette classification.

977. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. J. J. AMPÈRE. » pp. 358-386

Et ce n’est pas sous les aspects légers et bizarres seulement que se prononce cette ressemblance des deux époques ; elle est plus sérieuse que dans le goût, et elle éclate surtout dans la partie religieuse et profonde. […] Or, tandis que l’historien en quête des lois s’occupe surtout à distinguer et introduit parfois la raison sous les erreurs, la partie folle se dissimule sous sa plume et diminue. […] Mais ce n’était là qu’un premier essai bien incomplet, bien arriéré et nullement méthodique ; dans sa modestie laborieuse et à la fois dans sa pleine confiance en Celui qui est la force des faibles, le pieux bénédictin osa embrasser un plan immense qu’un autre bénédictin, dom Roussel, avait déjà également conçu : rassembler dès les origines toutes les parties éparses de notre histoire littéraire, en composer un corps méthodique et régulier. […] Nous comptons bien pourtant que, ces verves une fois épuisées et satisfaites, il reviendra à son beau livre commencé ; il nous doit surtout le moyen age et la Renaissance, deux parties si neuves encore).

978. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »

Jusqu’ici, cette âme, cet esprit, même en leurs plus hautes parties, ne nous offrent rien que de prosaïque. […] L’œuvre critique de Boileau se divise en trois parties, qui correspondent à trois périodes de sa vie littéraire : dans les Satires, il attaque la littérature à la mode ; dans l’Art poétique, il définit sa doctrine ; dans les Réflexions sur Longin, il la défend. […] Il suivit donc bonnement sa voie, et quand il eut ridiculisé ses adversaires, par des traits si justement assenés qu’ils sont devenus inséparables de leur mémoire, et partie intégrante de leur définition, il exposa les principes de son goût dans son Art poétique, auquel la neuvième Épître se joint nécessairement. […] Puis il passe aux genres : les genres, subdivisions des arts, sont comme eux des conventions qui font abstraction d’une partie des caractères naturels pour en mettre quelques-uns en lumière.

979. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »

Mais il y a plus, et, s’il est vrai qu’il procède quelque peu de George Sand et d’Alfred de Musset, on soutiendrait tout aussi justement que, sauf les modifications inévitables imposées par la différence des temps, une partie de son œuvre continue les romans d’amour et d’aventures du XVIIe siècle et, par-delà, les anciens romans grecs, et que M.  […] Feuillet ait écrites : toute la première moitié d’un Mariage dans le monde, où sont démêlées très finement et avec un choix très sûr de détails les causes qui doivent finir par éloigner l’un de l’autre une jeune femme pour qui le mariage est un commencement et un homme fatigué pour qui le mariage est une fin ; la plus grande partie de la Veuve, où la série des sophismes et des séductions par où un homme d’honneur peut être amené à violer un serment, est très délicatement graduée ; et encore la seconde partie du roman de la Morte, qui nous fait assister aux lents progrès du malaise et de la désunion entre un mari incroyant et une femme très pieuse qui a entrepris de le ramener à Dieu. […] Les deux premières parties du roman sont presque tout entières du Feuillet des meilleurs jours.

980. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame de La Vallière. » pp. 451-473

La reine mère, Anne d’Autriche, jalouse de l’amitié de son fils que lui ôtait Madame, trouvait fort à redire, au nom des mœurs, à une telle intimité : pour la mieux entretenir et pour la couvrir, il fut convenu entre Madame et Louis XIV que le roi ferait l’amoureux de quelqu’une des filles d’honneur de la princesse, ce qui lui serait un prétexte naturel à se mettre de toutes les parties et à venir à toutes les heures. […] La fraîcheur et l’éclat, un éclat fin, nuancé et suave, en composaient une partie essentielle. […] Ces luttes, ces difficultés dernières traînent encore et se prolongent quelque temps, jusqu’à ce que la résolution persévérante vienne à son terme, et qu’éclate un matin l’accent de délivrance : Enfin je quitte le monde, s’écrie-t-elle le 19 mars 1674 : c’est sans regret, mais ce n’est pas sans peine ; ma faiblesse m’y a retenue longtemps sans goût, ou, pour parler plus juste, avec mille chagrins ; vous en savez la plus grande partie, et vous connaissez ma sensibilité ; elle n’est point diminuée, je m’en aperçois tous les jours, et je vois bien que l’avenir ne me donnerait pas plus de satisfaction que le passé et le présent. […] Aimer pour aimer, sans orgueil, sans coquetterie, sans insulte, sans arrière-pensée d’ambition, ni d’intérêt, ni de raison étroite, sans ombre de vanité, puis souffrir, se diminuer, sacrifier même de sa dignité tant qu’on espère, se laisser humilier ensuite pour expier ; quand l’heure est venue, s’immoler courageusement dans une espérance plus haute, trouver dans la prière et du côté de Dieu des trésors d’énergie, de tendresse encore et de renouvellement ; persévérer, mûrir et s’affermir à chaque pas, arriver à la plénitude de son esprit par le cœur, telle fut sa vie, dont la dernière partie développa des ressources de vigueur et d’héroïsme chrétien qu’on n’aurait jamais attendues de sa délicatesse première.

981. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Lambert et madame Necker. » pp. 217-239

Elle se méfie de la partie sensible : « Rien n’est plus opposé au bonheur qu’une imagination délicate, vive et trop allumée. » Les vertus d’éclat ne sont point le partage des femmes : elle paraît en souffrir un peu en le remarquant, ainsi que du « néant, dit-elle, où les hommes ont voulu nous réduire ». […] Elle a dit d’excellentes choses sur cette modération et cette tempérance des âmes saines, — de ces choses qui ne peuvent avoir été trouvées que par une âme vive qui a en partie triomphé d’elle-même. […] Mme de Lambert aurait bien voulu ravir à celui-ci l’honneur de cet arbitrage, et pouvoir donner chez elle aux deux parties ce fameux dîner de réconciliation, dont un spirituel convive a dit : « On but à la santé d’Homère, et tout se passa bien. » Quand la duchesse du Maine était à Paris, elle venait volontiers aux mardis de Mme de Lambert, et c’était alors un surcroît de frais de bel esprit et un assaut d’inventions galantes. […] « Le duc de Nevers, propriétaire de la plus grande partie de l’ancien palais Mazarin, céda à titre viager à Mme de Lambert un portion des bâtiments de ce palais.

982. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires de Marmontel. » pp. 515-538

Ce qui est à faire à l’égard de ces écrivains si estimés en leur temps et qui ont vieilli, c’est de revoir leurs titres et de séparer en eux la partie morte, en n’emportant que celle qui mérite de survivre. […] La seule chose que je veuille conclure de ces détails qui assaisonnent en toute occasion la partie aimable des Mémoires de Marmontel, c’est qu’il était de sa nature un peu sensuel et qu’il le laisse voir, ce qui ne nuit pas à l’intérêt et ce qui fait que le lecteur se dit en le suivant : « Le bon homme embellit quelquefois le passé de trop faciles couleurs, mais il s’y montre avec naïveté en somme et tel qu’il était, il ne ment pas !  […] On reconnaît là à ses vrais signes un sentiment filial attendri et pieux, une honnêteté native que n’eut jamais Rousseau, si supérieur par tant de parties. […] Navarre, receveur des tailles à Soissons, était, nous dit un homme non amoureux (Grosley), la plus brillante partie de sa famille ; elle visait au grand, à l’extraordinaire, et se fit aimer du maréchal de Saxe : « La beauté, les grâces, les talents, un esprit délicat, un cœur tendre, l’appelaient à cette brillante conquête… Sa conversation était délicieuse70. » Marmontel nous la montre de plus imprévue, capricieuse, avec plus d’éclat encore que de beauté : « Vêtue en Polonaise, de la manière la plus galante, deux longues tresses flottaient sur ses épaules ; et sur sa tête des fleurs jonquille, mêlées parmi ses cheveux, relevaient merveilleusement l’éclat de ce beau teint de brune qu’animaient de leurs feux deux yeux étincelants. » C’est cette amazone, cette belle guerrière qui, sacrifiant l’illustre maréchal au jeune poète, enleva un matin Marmontel à ses sociétés de Paris et le transporta d’un coup de baguette dans sa solitude d’Avenay, où elle le garda plusieurs mois enfermé au milieu des vignes de Champagne comme dans une île de Calypso.

983. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. Anecdotes. » pp. 123-144

Mais de tous ceux qui ont pris La Harpe à partie, nul ne l’a fait avec autant de plaisir et de délectation vengeresse que Le Brun. […] Nous sentons de plus en plus, ce me semble, en quoi La Harpe, avec des parties si estimables et si utiles, n’a pas atteint les hauteurs de son art et a toujours prêté le flanc. […] Il semblait, en effet, que, comme cet empereur romain qui voulait mourir debout, La Harpe se fût dit dans sa passion littéraire : « Il convient qu’un critique (même converti) meure en jugeant. » Depuis une quinzaine de jours que je vis avec La Harpe, je me suis demandé (à part les bonnes parties du Cours de littérature qui sont toujours utiles à lire dans la jeunesse) quelles pages de lui on pourrait aujourd’hui offrir à ses amis comme à ses ennemis, quel échantillon incontestable de son talent de causeur, d’écrivain, d’homme qui avait au moins, en professant, un certain secret dramatique, et qui savait attacher. […] Il était dit que jusqu’à la fin, et même à l’article du testament, il y aurait jour à un coin de plaisanterie dans la conduite et le langage de celui qui, en ayant bien des parties du juge, ne vient pourtant qu’au second rang des judicieux17.

984. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — II. (Suite.) » pp. 220-241

messieurs, il ne veut pas qu’on la représente ici, et je jure, moi, que plutôt que de ne pas être jouée, elle le sera, s’il le faut, dans le chœur même de Notre-Dame. » Ce n’était que partie remise. […] Une telle pièce où la société entière était traduite en mascarade et en déshabillé comme dans un carnaval de Directoire ; où tout était pris à partie et retourné sens-dessus-dessous, le mariage, la maternité, la magistrature, la noblesse, toutes les choses de l’État ; où le maître-laquais tenait le dé d’un bout à l’autre, et où la licence servait d’auxiliaire à la politique, devenait un signal évident de révolution. […] Quand on fut près de la cinquantième, Beaumarchais sentit qu’il fallait quelque peu d’invention pour doubler ce cap à pleines voiles ; et, comme la bienfaisance était chose très à la mode, il eut l’idée, très sincère en partie, d’y recourir. […] L’homme d’affaires, qui rentrait dans une partie de ses fonds, apaisait l’homme de lettres chez Beaumarchais.

985. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — I. » pp. 389-410

Je voudrais détacher de Volney une page qui rendît son genre de beauté quand il en a, cette vérité précise, nue et sèche comme certaines parties des contrées mêmes qu’il a parcourues. […] Chez Volney, il n’y a qu’une partie de ces qualités, le dessin dénué de tout ce qui anime ou qui embellit ; il n’a jamais la joie qui signale une conquête de l’esprit ou une jouissance de l’âme. […] La partie de Jérusalem et de la Palestine est singulièrement écourtée chez Volney, qui ne voulait point, à l’époque où parut son Voyage, se faire de querelles, et qui se contentait de laisser percer ses opinions méprisantes. […] [NdA] Voir la Partie pittoresque des Voyages dans les Alpes de Saussure, publiée par M. 

986. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Henri Heine »

Une partie des lieds de Heine, et de quelques autres poètes, ne sont pas que l’expression d’une humeur particulière, que de l’écriture morte, lue silencieusement et solitairement par une élite. […] Ses livres sur l’Allemagne, Lutèce, les Dieux en exil n’ont pas de développements inopportuns et sont composés en partie avec la sobriété et la proportion des proses classiques. […] L’ironie de Heine est assurément la partie la plus singulière et la plus saisissante de son génie. […] Quant à toi, je serais désolé que tu m’approuvasses de m’être fait baptiser. » Ailleurs, il se promet d’écrire un livre sur la grandeur de la nation juive ; il compose une nouvelle, détruite plus tard en partie, qui roule sur les persécutions des Juifs au Moyen-Âge.

987. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Première partie. Théorie de la parole » pp. 268-299

Première partie. […] La génération de la parole a conservé une partie de sa fécondité. […] Il y a, n’en doutons point, dans la langue libre, c’est-à-dire dans la prose française, une langue moyenne qui n’est pas dépourvue de nombre, et qui embrasse une plus grande partie de la langue poétique française ; mais ni la prose ni la versification ne peuvent pleinement satisfaire, dans notre langue, le génie de la poésie. […] Elle fut, pour ne pas remonter plus haut que le temps où cette langue était partagée entre deux dialectes, celui du Nord et celui du Sud, elle fut parlée dans les cours d’Italie, dans une partie de l’Espagne et dans le Portugal ; et lorsqu’elle s’éteignait en Espagne, des Catalans portaient le provençal dans l’Attique et dans la Béotie, dont ils venaient de s’emparer après avoir secouru les Thessaliens.

988. (1892) Portraits d’écrivains. Première série pp. -328

Cette partie du travail est définitive et il n’y a plus à y revenir. […] Dumas quelques-unes de ces parties qui, étant solides, seront durables. […] Cette grossièreté restera une partie de la définition du naturalisme. […] Daudet vient en partie de la souplesse et de la variété de ce talent. […] Daudet dans la première partie du Petit Chose.

989. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Post-scriptum sur Alfred de Vigny. (Se rapporte à l’article précédent, pages 398-451.) »

Ratisbonne est trop jeune pour avoir suivi et connu M. de Vigny dans la plus grande partie de sa carrière, et il ne se pose point cette question : M. de Vigny, nature de tout temps élevée et digne, n’a-t-il pas lui-même changé avec les années, et n’a-t-il pas cessé, à un certain moment, d’être ce qu’on appelle aimable ? […] La vie de garnison n’allait pas plus à de Vigny qu’à moi ; les habitudes des autres officiers qui passaient une grande partie de leurs journées dans les cafés ou ailleurs ne lui convenaient pas.

990. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Études sur Blaise Pascal par M. A. Vinet. »

Les volumes suivants contiendront quelques parties d’un Cours qui embrassait la littérature du dix-septième siècle et celle du dix-huitième. […] Cependant, monsieur, je ferais tort à la vérité, si je ne disais pas que j’ai éprouvé, au milieu de ma confusion, un vif plaisir, et je me ferais tort à moi-même si je dissimulais ma reconnaissance, qui a été plus vive encore, et qui a fait la meilleure partie de mon plaisir.

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